SOURCE - Paolo Rodari - summorum-pontificum.fr - 11 janvier 2010
Le cardinal Canizares a accordé un entretien au vaticaniste Rodari, dans lequel il déclare que sa mission est de raviver et d’entretenir l’esprit et le vrai sens de la liturgie afin que la liturgie soit au cœur de la vie des fidèles et des communautés. Il exprime une idée assez proche de celle du cardinal Ratzinger lorsqu’il déclare qu’il faut reprendre le riche héritage du Concile et repartir en quelque sorte du mouvement liturgique.
Concernant le Motu Proprio, le cardinal préfet du Culte divin redit bien qu’il est bien une main tendue vers les membres de la Fraternité Saint-Pie X en même temps qu’il est pour l’ensemble de l’Église. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière, mais de la juste réception d’un grand trésor de l’Église, d’un héritage de la grande Tradition qui trouve dans la liturgie son expression la plus naturelle et la plus profonde.
Contredisant directement Paul VI, le cardinal estime que l’Église ne peut abandonner cet héritage liturgique, sans amputer des parties fondamentales de l’Église elle-même. Il insiste également sur le fait que la réforme liturgique ne peut être entendue comme une rupture, mais doit s’interpréter dans le sens d’un développement organique [c’est toute la question : ce développement fut-il organique ?].
Très justement, le cardinal souligne que cette réforme est née dans un climat culturel qui a mis en avant l’homme alors que la liturgie n’est pas d’abord une action humaine, mais celle de Dieu. À plusieurs reprises, le cardinal Canizares affirme donc que le Motu proprio a une très grande valeur pour l’Église entière, dans la mesure où il nous relie à la tradition, permet une juste interprétation du Concile selon l’herméneutique de la continuité.
Point important : le cardinal redit que le missel de Jean XXIII remonte pour l’essentiel à saint Grégoire-Le-Grand, montrant la grande continuité de cette splendeur liturgique.
Le cardinal Canizares a accordé un entretien au vaticaniste Rodari, dans lequel il déclare que sa mission est de raviver et d’entretenir l’esprit et le vrai sens de la liturgie afin que la liturgie soit au cœur de la vie des fidèles et des communautés. Il exprime une idée assez proche de celle du cardinal Ratzinger lorsqu’il déclare qu’il faut reprendre le riche héritage du Concile et repartir en quelque sorte du mouvement liturgique.
Concernant le Motu Proprio, le cardinal préfet du Culte divin redit bien qu’il est bien une main tendue vers les membres de la Fraternité Saint-Pie X en même temps qu’il est pour l’ensemble de l’Église. Il ne s’agit pas d’un retour en arrière, mais de la juste réception d’un grand trésor de l’Église, d’un héritage de la grande Tradition qui trouve dans la liturgie son expression la plus naturelle et la plus profonde.
Contredisant directement Paul VI, le cardinal estime que l’Église ne peut abandonner cet héritage liturgique, sans amputer des parties fondamentales de l’Église elle-même. Il insiste également sur le fait que la réforme liturgique ne peut être entendue comme une rupture, mais doit s’interpréter dans le sens d’un développement organique [c’est toute la question : ce développement fut-il organique ?].
Très justement, le cardinal souligne que cette réforme est née dans un climat culturel qui a mis en avant l’homme alors que la liturgie n’est pas d’abord une action humaine, mais celle de Dieu. À plusieurs reprises, le cardinal Canizares affirme donc que le Motu proprio a une très grande valeur pour l’Église entière, dans la mesure où il nous relie à la tradition, permet une juste interprétation du Concile selon l’herméneutique de la continuité.
Point important : le cardinal redit que le missel de Jean XXIII remonte pour l’essentiel à saint Grégoire-Le-Grand, montrant la grande continuité de cette splendeur liturgique.