SOURCE - SPO - 20 décembre 2012
Mgr André-Mutien Leonard, archevêque de Malines-Bruxelles et primat de Belgique a célébré la Messe selon la forme extraordinaire, à l’invitation du district de Belgique de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP). Voici le compte-rendu de cette célébration diffusée sur le site de la FSSP de Belgique, où l’on pourra également découvrir un beau diaporama de cet événement.
Mgr André-Mutien Leonard, archevêque de Malines-Bruxelles et primat de Belgique a célébré la Messe selon la forme extraordinaire, à l’invitation du district de Belgique de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre (FSSP). Voici le compte-rendu de cette célébration diffusée sur le site de la FSSP de Belgique, où l’on pourra également découvrir un beau diaporama de cet événement.
Dimanche 2 décembre 2012: Mgr Léonard célèbre la messe du 1er dimanche de l’Avent à l’église des Minimes.
Pour le premier dimanche de l’Avent, Mgr Léonard était invité par l’abbé Hygonnet, fssp, à l’église des Minimes à Bruxelles. En présence de plusieurs dizaines de personnes, il a célébré la messe dans le rite romain extraordinaire.
Le prélat a commencé son homélie en rappelant que nous étions certains de mourir un jour, et que la vie serait littéralement insupportable si nous devions vivre quelques centaines, voire quelques milliers d’années. C’est ce que le Seigneur nous fait comprendre dans la liturgie du premier dimanche de l’Avent.
De même pour le monde, que Saint Paul (Rom., 8) décrit comme une création désormais « assujettie à la vanité, mais qui a l’espérance d’être délivrée un jour » de ce qu’il appelle la « servitude de la corruption », à savoir que tout ici-bas ne naît que pour mourir et ne fleurit que pour ensuite faner, se dessécher et ensuite s’en aller. Le Seigneur nous garantit que ce monde, en dépit de sa part de beauté, reste tragique et cruel et ne correspond pas au dessein originel de son créateur.
Mais Jésus nous avertit également que ce monde n’est pas non plus le dernier mot de la création, lui qui, par sa résurrection à Pâques, a commencé un monde nouveau. Et donc, quand le monde présent sera ébranlé jusque dans ses fondements, ce sera pour laisser la place à un monde nouveau, où la vie pourra refleurir. Même si ce passage est redoutable, les paroles de Jésus prennent tout leur sens: « Cette génération ne passera pas avant d’avoir vu le Royaume de Dieu venir avec puissance.
En même temps que Jésus, une créature humaine est déjà associée à cette gloire du monde nouveau, c’est Marie, depuis la gloire de son Assomption. Il y a donc dans cette vie éternelle un homme, Jésus, Dieu fait homme, et Marie, une femme. Nous y avons donc déjà l’humanité au complet.
En ce sens, la liturgie de l’Avent est une liturgie d’espérance: nous sommes tournés vers l’adventus, en Latin, celui qui vient, c’est pour préparer sa parousia, en grec, qui correspond à sa deuxième venue, dans la gloire. Et comme on l’affirme dans le credo, ce sera « pour juger les vivants et les morts ».
Pendant le temps de l’Avent, on entend plusieurs prophéties d’Isaïe. Et on voit que ces prophéties ont été exaucées dans la première venue de Jésus. Et semblablement, les espérances du nouveau peuple de Dieu, nous-mêmes, seront exaucées dans la nouvelle venue de Jésus.
Le temps de l’Avent est un temps d’espérance, mais il est aussi, nous dit Saint Paul, un temps de vigilance. « La nuit et dense, mais le jour est proche », nous devons rester éveillés afin de pouvoir accueillir le Seigneur quand il viendra. La venue du Seigneur est si proche que, chaque fois que nous célébrons la Sainte Messe, Celui qui doit venir dans la gloire, déjà nous rejoint dans la foi. Il nous parle dans la Liturgie de la Parole et nous rejoint par sa présence eucharistique parmi nous. Il vient nous visiter de l’intérieur dans la Sainte Communion.
A l’issue de l’office, les paroissiens se sont retrouvés en présence de leur évêque autour du verre de l’amitié, suivi d’un repas qui s’est déroulé dans la bonne humeur !