SOURCE - La Dépêche du Midi - 6 octobre 2014
Ce n'est pas un petit chantier… et ce n'est pas anodin.
Depuis plusieurs mois, une église pouvant accueillir 400 fidèles sort de terre
en rase campagne, entre Arzens et
Montréal et ce, afin de satisfaire à la demande croissante des familles liées à
Saint-Joseph-des-Carmes.
Tandis qu'un peu partout en France des églises passent de
vie à trépas, sont rasées ou tombent en ruine, ici, dans l'Aude, il s'en
construit une, grande, au beau milieu de la Malepère, entre la route de
Montréal et l'autoroute 61, au pied de cette statue éclairée qui intrigue et
parfois perturbe nombre d'automobilistes qui sont entre «les deux mers».
À cet endroit, se trouve une école pour garçons, de la
«dixième» à la terminale, une institution chrétienne, prônant la «liturgie
traditionnelle» et qui, il convient de le constater, rencontre un réel succès.
En effet, la petite école est devenue si grande que la chapelle existante (150
places) est devenue trop petite et qu'en 2012 un permis de construire une
véritable église, de 400 places sur 1 500 m2 a été accordé par la mairie de
Montréal en 2012. Depuis la rentrée 2013, un lieu de culte sort de terre, au
milieu des champs. «Nous n'étions plus en capacité d'accueillir tous les
enfants. Nous nous devions aussi accueillir les parents et l'ensemble des
fidèles, de plus en plus nombreux», explique l'abbé Jérôme Le Naoc'h, directeur
de l'école. Dont acte. La «chapelle» sera chauffée, par le sol et sort petit à
petit de terre. .Exit, donc, l'ancienne chapelle. Exit aussi les temps de
crise. L'institution qui compte plus de 300 élèves et pas mal de parents qui
vivent dans le coin. Le recteur des lieux l'affirme : «les fidèles sont de plus
en nombreux…»
La «liturgie traditionnelle» telle que pratiquée à
Saint-Joseph ferait de plus en plus d'adeptes. Et elle compte bien en attirer
de nouveaux. Elle fait tout pour, et implique les élèves dans les cérémonies
patriotiques au village…
La chapelle Saint-Joseph recevra bientôt 5 cloches,
sponsorisées par des anonymes, et un «clocher mur toulousain» qui les
accueillera en novembre. Si «tout va bien» messe de Noël pourra y être bientôt
célébrée, affirme le doyen. Dans l'attente, les crédits sont en cours et les dons
bienvenus !
De la récup' et des entreprises locales
La chapelle de l'institution/école Saint-Joseph-des-Carmes
est un gros chatier qui mobilise de nombreuses entreprises. Et le choix fut
local, voire régional. C'est ainsi que la société Fryied, ou une créatrice de
vitraux de Montolieu, voire d'autres entreprises, spécialisées dans le gros
œuvre ont été mises à contribution pour mettre sur pied la chapelle
Saint-Joseph.
L'autel, comme la quasi-totalité des vitraux qui seront
apposés sur les vitrages déjà installés ont été acquis dans le Nord dans une église
en voie de destruction. Inauguration dans quelques mois !
Le chiffre : 800 000 euros hors taxe.
C'est le coût de la construction de cette nouvelle église, qui vient «compléter» une demande : beaucoup d'élèves, et beaucoup de fidèles. Point de «grands mécènes» explique l'économe de l'Institution, mais beaucoup de «modestes» q ui donnent, fidèles à la tradition.
C'est le coût de la construction de cette nouvelle église, qui vient «compléter» une demande : beaucoup d'élèves, et beaucoup de fidèles. Point de «grands mécènes» explique l'économe de l'Institution, mais beaucoup de «modestes» q ui donnent, fidèles à la tradition.