SOURCE - Abbé Dominique Rousseau, fsspx - Apostol - Mars - avril 2016
Voici 25 ans, le 25 mars 1991, Mgr Marcel Lefebvre rendait son âme à Dieu, après une longue vie remplie de bonnes œuvres. Zélé serviteur de la sainte Église, il mourut un lundi saint, excommunié par des autorités favorisant le faux œcuménisme, la liberté religieuse… Jean-
Paul II aura beau dénoncer plus tard « l’apostasie silencieuse » des nations autrefois catholiques, ce pape est bel et bien le pape d’Assise, du syncrétisme, celui qui aura excommunié notre vénéré Fondateur.
Nous, ses héritiers dans le sacerdoce, avons un devoir : celui d’une immense reconnaissance. Sans Monseigneur, où serions-nous ? La Fraternité au moment des Sacres épiscopaux de 1988, comptait près de 200 prêtres. Près de trente ans plus tard, elle en compte 590. Merci Monseigneur pour votre courage héroïque, votre ténacité à prêcher la doctrine ni diminuée, ni frelatée. La Fraternité vous doit tout, et elle n’est pas la seule société religieuse à vous devoir tout. Si d’autres sociétés ont été fondées depuis, plusieurs d’entre elles ayant leur acte de naissance dans l’acceptation de la condamnation de l’évêque sans lequel elles n’auraient jamais vu le jour, que ces dites sociétés n’oublient pas leur origine. Nous, nous sommes fiers d’appartenir à la Fraternité Saint-Pie X. Puisse-t-elle continuer à être digne de vous!
Parce qu’il est de notre devoir de transmettre aux générations qui nous suivent le Trésor que nous avons reçu, relisons la Déclaration solennelle du 21 novembre 1974. Pour conclure, voici un texte capital et plus que jamais, actuel, prononcé à Ecône le 21 décembre 1984 : « Ce qui nous intéresse d’abord, c’est de maintenir la foi catholique. C’est cela notre combat. Alors la question canonique, purement extérieure, publique dans l’Église, est secondaire. Ce qui est important c’est de rester dans l’Église... dans l’Église, c’est-à-dire dans la foi catholique de toujours et dans le vrai sacerdoce, et dans la véritable messe, et dans les véritables sacrements, dans le catéchisme de toujours, avec la Bible de toujours. C’est cela qui nous intéresse. C’est cela qui est l’Église. D’être reconnu publiquement, cela est secondaire. Alors il ne faut pas rechercher le secondaire en perdant ce qui est primaire, ce qui est le premier objet notre combat.»
Abbé Dominique Rousseau
Voici 25 ans, le 25 mars 1991, Mgr Marcel Lefebvre rendait son âme à Dieu, après une longue vie remplie de bonnes œuvres. Zélé serviteur de la sainte Église, il mourut un lundi saint, excommunié par des autorités favorisant le faux œcuménisme, la liberté religieuse… Jean-
Paul II aura beau dénoncer plus tard « l’apostasie silencieuse » des nations autrefois catholiques, ce pape est bel et bien le pape d’Assise, du syncrétisme, celui qui aura excommunié notre vénéré Fondateur.
Nous, ses héritiers dans le sacerdoce, avons un devoir : celui d’une immense reconnaissance. Sans Monseigneur, où serions-nous ? La Fraternité au moment des Sacres épiscopaux de 1988, comptait près de 200 prêtres. Près de trente ans plus tard, elle en compte 590. Merci Monseigneur pour votre courage héroïque, votre ténacité à prêcher la doctrine ni diminuée, ni frelatée. La Fraternité vous doit tout, et elle n’est pas la seule société religieuse à vous devoir tout. Si d’autres sociétés ont été fondées depuis, plusieurs d’entre elles ayant leur acte de naissance dans l’acceptation de la condamnation de l’évêque sans lequel elles n’auraient jamais vu le jour, que ces dites sociétés n’oublient pas leur origine. Nous, nous sommes fiers d’appartenir à la Fraternité Saint-Pie X. Puisse-t-elle continuer à être digne de vous!
Parce qu’il est de notre devoir de transmettre aux générations qui nous suivent le Trésor que nous avons reçu, relisons la Déclaration solennelle du 21 novembre 1974. Pour conclure, voici un texte capital et plus que jamais, actuel, prononcé à Ecône le 21 décembre 1984 : « Ce qui nous intéresse d’abord, c’est de maintenir la foi catholique. C’est cela notre combat. Alors la question canonique, purement extérieure, publique dans l’Église, est secondaire. Ce qui est important c’est de rester dans l’Église... dans l’Église, c’est-à-dire dans la foi catholique de toujours et dans le vrai sacerdoce, et dans la véritable messe, et dans les véritables sacrements, dans le catéchisme de toujours, avec la Bible de toujours. C’est cela qui nous intéresse. C’est cela qui est l’Église. D’être reconnu publiquement, cela est secondaire. Alors il ne faut pas rechercher le secondaire en perdant ce qui est primaire, ce qui est le premier objet notre combat.»
Abbé Dominique Rousseau