SOURCE - Riposte Catholique - 21 juin 2016
A Rennes, les fidèles traditionalistes n’ont pas l’intention de se laisser faire. Des affiches réclamant « la liberté religieuse » ont été collées sur des bâtiments sur les fenêtres de la maison de la communication du diocèse, rue du Père-Lebret, dans la nuit de samedi à dimanche, ainsi qu’à la maison diocésaine située à une centaine de mètres, rue de Brest. Sur un fond noir, on peut y lire : « Oui à la liberté religieuse » ; « Oui à la messe traditionnelle à Rennes » et « Non à la fermeture de la chapelle Saint-François ». Jelle Lemaitre, chargé de communication au diocèse, ne s’y attendait pas :
A Rennes, les fidèles traditionalistes n’ont pas l’intention de se laisser faire. Des affiches réclamant « la liberté religieuse » ont été collées sur des bâtiments sur les fenêtres de la maison de la communication du diocèse, rue du Père-Lebret, dans la nuit de samedi à dimanche, ainsi qu’à la maison diocésaine située à une centaine de mètres, rue de Brest. Sur un fond noir, on peut y lire : « Oui à la liberté religieuse » ; « Oui à la messe traditionnelle à Rennes » et « Non à la fermeture de la chapelle Saint-François ». Jelle Lemaitre, chargé de communication au diocèse, ne s’y attendait pas :
« Nous sommes surpris et même abasourdis par cette démarche. Il n’est pas question de supprimer la messe traditionnelle à la chapelle Saint-François ».
Aussi, dès lundi, Mgr d’Ornellas a rencontré ces catholiques pour les rassurer, ce que sa lettre lue dimanche n’est pas parvenue à réaliser. Durent 2 heures, l’archevêque a écouté au répondu aux membres du bureau de l’association Saint-Benoît-de-Nursie, qui gère la chapelle Saint-François. Néanmoins, suite à l’affichage sauvage, une double plainte contre X a été déposée par le diocèse. Pour sa part, le président de l’association « regrette » ces collages et reconnaît un « débordement ».
Sur le fond, si la messe à la chapelle Saint-François semble maintenue, rien n’est encore certain concernant le remplacement de l’abbé Cristofoli, membre de l’Institut du Christ-Roi souverain. Mgr d’Ornellas dit attendre d’avoir un échange avec le supérieur provincial de l’Institut pour prendre position. La messe sera-t-elle donc assurée par un ou plusieurs prêtres diocésains, comme cela a aussi été annoncé par ailleurs ? Une solution mixte ? L’association reste « inquiète et préoccupée »