SOURCE - 17 juin 2009 - par Constance de Buor
Benoît XVI veut-il montrer qu'il fixera lui-même les règles de la discussion avec la Fraternité intégriste Saint-Pie X ?
Le pape s'apprêterait en effet à publier un nouveau motu proprio, c'est-à-dire une lettre de sa propre initiative, précisant les visées et conditions du dialogue. Dans une déclaration récente, la conférence épiscopale allemande avait enjoint le Saint-Siège de se prononcer sur les conséquences juridiques liées à la vingtaine d'ordinations prévues fin juin en Suisse, aux Etats-Unis et en Allemagne, par la Fraternité Saint-Pie X. Le 10 juin, les 15 cardinaux de la Congrégation pour la doctrine de la foi s'étaient alors réunis à huis clos, pour travailler sur l’ouverture du dialogue doctrinal avec les intégristes, sur « l’acceptation du Concile Vatican II et du magistère post-conciliaire des papes ».
Le 17 juin, le Saint-Siège a décidé, « en réponse aux nombreuses questions exprimées ces derniers jours », de procéder à quelques rappels dans un communiqué de presse. Le message est clair : la levée de l'excommunication des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre ne permet pas aux membres de la Fraternité d’administrer des sacrements. Les ordinations de juin sont donc illégitimes.
Tout figure déjà dans la lettre de Benoît XVI aux évêques catholiques du monde entier du 10 mars dernier, au lendemain de la levée de l'excommunication des quatre évêques intégristes, assure le bureau de presse : « Tant que la Fraternité Saint-Pie X n’a pas de position canonique dans l’Eglise, ses ministres non plus n’exercent pas de ministère légitime dans l’Eglise. (…) Tant que les questions concernant la doctrine ne sont pas éclaircies, la Fraternité n’a aucun statut canonique dans l’Eglise, et ses ministres (…) n’exercent de façon légitime aucun ministère dans l’Eglise ». « Les ordinations doivent donc encore être considérées illégitimes », conclut le communiqué.
Le bureau de presse a également confirmé que le nouveau statut de la Commission Ecclesia Dei chargée des négociations avec la Fraternité Saint-Pie X devrait être défini prochainement, en rattachement à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Cette mesure constitue d'après le Saint-Siège « une condition au lancement du dialogue avec les responsables de la Fraternité Saint-Pie X en vue de l'éclaircissement souhaité des questions doctrinales et disciplinaires ».
Benoît XVI veut-il montrer qu'il fixera lui-même les règles de la discussion avec la Fraternité intégriste Saint-Pie X ?
Le pape s'apprêterait en effet à publier un nouveau motu proprio, c'est-à-dire une lettre de sa propre initiative, précisant les visées et conditions du dialogue. Dans une déclaration récente, la conférence épiscopale allemande avait enjoint le Saint-Siège de se prononcer sur les conséquences juridiques liées à la vingtaine d'ordinations prévues fin juin en Suisse, aux Etats-Unis et en Allemagne, par la Fraternité Saint-Pie X. Le 10 juin, les 15 cardinaux de la Congrégation pour la doctrine de la foi s'étaient alors réunis à huis clos, pour travailler sur l’ouverture du dialogue doctrinal avec les intégristes, sur « l’acceptation du Concile Vatican II et du magistère post-conciliaire des papes ».
Le 17 juin, le Saint-Siège a décidé, « en réponse aux nombreuses questions exprimées ces derniers jours », de procéder à quelques rappels dans un communiqué de presse. Le message est clair : la levée de l'excommunication des quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre ne permet pas aux membres de la Fraternité d’administrer des sacrements. Les ordinations de juin sont donc illégitimes.
Tout figure déjà dans la lettre de Benoît XVI aux évêques catholiques du monde entier du 10 mars dernier, au lendemain de la levée de l'excommunication des quatre évêques intégristes, assure le bureau de presse : « Tant que la Fraternité Saint-Pie X n’a pas de position canonique dans l’Eglise, ses ministres non plus n’exercent pas de ministère légitime dans l’Eglise. (…) Tant que les questions concernant la doctrine ne sont pas éclaircies, la Fraternité n’a aucun statut canonique dans l’Eglise, et ses ministres (…) n’exercent de façon légitime aucun ministère dans l’Eglise ». « Les ordinations doivent donc encore être considérées illégitimes », conclut le communiqué.
Le bureau de presse a également confirmé que le nouveau statut de la Commission Ecclesia Dei chargée des négociations avec la Fraternité Saint-Pie X devrait être défini prochainement, en rattachement à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Cette mesure constitue d'après le Saint-Siège « une condition au lancement du dialogue avec les responsables de la Fraternité Saint-Pie X en vue de l'éclaircissement souhaité des questions doctrinales et disciplinaires ».