| Benoît XVI et Vatican II : nouvelle déclaration | 
| 29 octobre 2008 - abbé Guillaume de Tanoüarn - ab2t | 
| Le pape vient d’envoyer au Père Marco Tasca,       Ministre général de l’Ordre des Frères Mineurs un message à       l’occasion de l'ouverture à Rome du congrès international sur "le       Concile Vatican II dans le pontificat de Jean-Paul II". Rappelant       d'abord le 50 anniversaire de l'élection de Jean XXIII, qui convoqua ce       concile (1962-1965), Benoît XVI écrit que les documents de Vatican II       n'ont rien perdu de leur actualité. « Au contraire, leur enseignement       apparaît tout particulièrement pertinent face aux nouveaux problèmes de       l'Eglise et de la société globalisée ». Citant Jean-Paul II, il       souligne combien son prédécesseur a intégré dans son magistère et       dans sa manière d'être pape les lignes-guides du concile, au point d'en       devenir un interprète qualifié. « Nous sommes tous débiteurs de ce       grand évènement ecclésial. La richesse de son héritage doctrinal,       contenu dans les constitutions dogmatiques, décrets et déclarations,       continue de nous encourager à approfondir la Parole et à l'appliquer à       l'Eglise tout en tenant compte des besoins de l'homme contemporain, avide       de connaître et de voir la lumière de l'espérance chrétienne ». Enfin       le Saint-Père, s’exprimant dans le cadre du Seraphicum, la faculté       franciscaine de Rome, a encouragé les participants au congrès à se       pencher sur la riche pensée de saint Bonaventure (1221-1274), une oeuvre       « qui donne des clefs de lecture toujours valables pour aborder les       textes de Vatican II, pour y trouver des réponses satisfaisantes aux       interrogations de notre temps ». A travers l’éloge attendu de Vatican II par Benoît       XVI, on retrouve l’idée que le Concile doit être interprété à la       lumière de la Tradition et non la Tradition à la lumière du Concile.       Saint Bonaventure pour comprendre Vatican II, avouons qu’il fallait y       penser ! On n’imagine pas le pape s’exprimer ainsi sans un léger       sourire… Cum grano salis comme on dit dans la langue de l’Eglise. | 
