"Nous espérons aider le Saint-Siège à porter le remède approprié à la perte de la foi à l’intérieur de l’Église", écrivent les quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie-X, dans une lettre adressée au pape le 29 janvier dernier
Dans une lettre adressée le 29 janvier à Benoît XVI pour le remercier d’avoir levé leur excommunication, les quatre évêques de la Fraternité Saint-Pie-X confirment leur refus de Vatican II.
« Nous désirons commencer dès que possible avec les représentants de Votre Sainteté des échanges concernant des doctrines en opposition avec le Magistère de toujours », écrivent-ils dans cette lettre qui vient d’être publiée par Fideliter, organe de la FSSPX.
« Par ce chemin encore nécessaire (…), nous espérons aider le Saint-Siège à porter le remède approprié à la perte de la foi à l’intérieur de l’Église », précisent-ils. Rien de nouveau
Cette lettre est dans la droite ligne des déclarations publiées depuis le 24 janvier par les responsables de la Fraternité Saint-Pie-X. Ainsi, le 16 février, dans une interview au quotidien valaisan Le Nouvelliste, Mgr Fellay, le supérieur de la FSPX, stigmatisait les "ambiguïtés de Vatican II" et émettait des réserves sur l'espoir d'aboutir à un consensus doctrinal avec le pape : "On a l’impression qu’il est proche de nous sur la question liturgique. D’un autre côté, il tient très profondément aux nouveautés de Vatican II", déplorait-il.
Interrogé quelques jours plus tard, le 25 février, par le journal suisse Le Courrier, Mgr Fellay était encore plus clair sur ce concile dont, à ses yeux, les fruits ont été "de vider les séminaires, les noviciats et les églises"... A la question de savoir si la FSPX serait prête à franchir le pas et reconnaître Vatican II, il répondait : "Non (...). Faire de la reconnaissance du concile une condition préalable, c'est mettre la charrue avant les boeufs". La-croix.com avec AFP |