ATS - 23 août 2005
Cette rencontre aurait dû être entourée de la plus grande discrétion, mais elle a été rendue publique dans une lettre par l'un des quatre évêques de la Fraternité, le britannique Richard Williamson, opposé à tout compromis avec le Vatican.
La Fraternité de Saint Pie X a été créée à Ecône en 1969 par Mgr Lefebvre. Ce dernier a été excommunié par Jean Paul II le 30 juin 1988 pour avoir sacré quatre évêques.
Les fidèles d'Ecône refusent les évolutions liturgiques décidées en 1962-65 par le concile de Vatican II et insistent notamment pour célébrer les messes en latin. Ils s'opposent catégoriquement à l'oecuménisme et au dialogue interreligieux, qui conduisent selon eux "à un affaiblissement de la foi et de la défense de la vérité".
Dans un récent entretien publié sur le site internet de la Fraternité, Mgr Fellay avait évoqué ses revendications au cas où il devait être reçu par le nouveau pape. Il entend exiger comme "préalables" "la pleine liberté de la messe (en latin) et la levée de l'excommunication" qui frappe les fidèles d'Ecône, a-t-il dit.
Le pape Benoît XVI doit recevoir lundi l'évêque Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X d'Ecône (VS). Il espère pouvoir relancer le dialogue avec les centaines de catholiques intégristes qui ont rompu avec Rome.[ats] - Selon des sources dans l'entourage du pape, la rencontre aura lieu dans la résidence papale d'été en présence du cardinal Dario Castrillion Hoyos, qui dirige un département du Vatican créé après le schisme de 1988 pour ramener dans le rang les partisans de l'archevêque français Marcel Lefebvre.
Cette rencontre aurait dû être entourée de la plus grande discrétion, mais elle a été rendue publique dans une lettre par l'un des quatre évêques de la Fraternité, le britannique Richard Williamson, opposé à tout compromis avec le Vatican.
La Fraternité de Saint Pie X a été créée à Ecône en 1969 par Mgr Lefebvre. Ce dernier a été excommunié par Jean Paul II le 30 juin 1988 pour avoir sacré quatre évêques.
Les fidèles d'Ecône refusent les évolutions liturgiques décidées en 1962-65 par le concile de Vatican II et insistent notamment pour célébrer les messes en latin. Ils s'opposent catégoriquement à l'oecuménisme et au dialogue interreligieux, qui conduisent selon eux "à un affaiblissement de la foi et de la défense de la vérité".
Dans un récent entretien publié sur le site internet de la Fraternité, Mgr Fellay avait évoqué ses revendications au cas où il devait être reçu par le nouveau pape. Il entend exiger comme "préalables" "la pleine liberté de la messe (en latin) et la levée de l'excommunication" qui frappe les fidèles d'Ecône, a-t-il dit.