SOURCE - Courrier International - 30 août 2005
Après dix-sept ans de divisions, le pape Benoît XVI a rencontré, le 29 août à Castel Gandolfo, le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, successeur de Mgr Lefebvre, qui fut jusqu'à sa mort, en 1991, le chef de file des catholiques intégristes. L'évêque français, qui s'était installé à Econe en Suisse, avait obstinément refusé les réformes introduites dans la vie de l'Eglise par le concile Vatican II.
"En 1976, Mgr Lefebvre avait été suspendu par Paul VI pour avoir célébré la messe en latin selon le rite de saint Pie V. En 1988, il avait été excommunié pour avoir ordonné quatre évêques sans autorisation papale", rappelle La Repubblica. Selon le porte-parole de la Fraternité Saint-Pie X, la rencontre s'est déroulée "dans un climat d'amour et de désir d'arriver à la pleine communion".
"La messe en latin est un problème mineur, il faut que la Fraternité se soumette aux lois du concile. L'obéissance au pape est la condition première pour la réunification", a déclaré le cardinal Pompedda, chargé de la conciliation par le Vatican. Pour la petite histoire, le quotidien de Rome rappelle qu'en 1988 "le cardinal Ratzinger avait été chargé du dossier d'excommunication de Mgr Lefebvre".
Après dix-sept ans de divisions, le pape Benoît XVI a rencontré, le 29 août à Castel Gandolfo, le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X, successeur de Mgr Lefebvre, qui fut jusqu'à sa mort, en 1991, le chef de file des catholiques intégristes. L'évêque français, qui s'était installé à Econe en Suisse, avait obstinément refusé les réformes introduites dans la vie de l'Eglise par le concile Vatican II.
"En 1976, Mgr Lefebvre avait été suspendu par Paul VI pour avoir célébré la messe en latin selon le rite de saint Pie V. En 1988, il avait été excommunié pour avoir ordonné quatre évêques sans autorisation papale", rappelle La Repubblica. Selon le porte-parole de la Fraternité Saint-Pie X, la rencontre s'est déroulée "dans un climat d'amour et de désir d'arriver à la pleine communion".
"La messe en latin est un problème mineur, il faut que la Fraternité se soumette aux lois du concile. L'obéissance au pape est la condition première pour la réunification", a déclaré le cardinal Pompedda, chargé de la conciliation par le Vatican. Pour la petite histoire, le quotidien de Rome rappelle qu'en 1988 "le cardinal Ratzinger avait été chargé du dossier d'excommunication de Mgr Lefebvre".