Le Nouvel Observateur - 29 août 2005
Religion. Le pape Benoît XVI a décidé de reprendre le dialogue, interrompu par Jean Paul II, avec les catholiques intégristes de la Fraternité Saint-Pie X.
Le pape Benoît XVI a accepté lundi 29 août de reprendre le dialogue avec les catholiques intégristes de la Fraternité Saint-Pie X, lors d'une rencontre avec leur supérieur Mgr Bernard Fellay à Castelgandolfo, sa résidence d'été.
Un communiqué du porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls a indiqué lundi 29 août que le pape a reçu lundi 29 août matin Mgr Fellay "qui en avait fait la demande".
Cette rencontre, à laquelle participait également le cardinal Dario Castrillon Hoyos, membre de la Curie, s'est déroulée "dans un climat d'amour pour l'Eglise et de désir d'arriver à la pleine communion", relève le communiqué.
La Fraternité Saint-Pie X réclame le retour de la messe en latin selon l'ancien rite abandonné depuis le concile Vatican II et refuse les enseignements de ce concile, notamment l'oecuménisme et le dialogue interreligieux.
L'archevêque français Marcel Lefebvre, alors chef de file de la Fraternité Saint Pie X, avait été excommunié par Jean Paul II pour avoir procédé lui-même à des ordinations d'évêques.
Religion. Le pape Benoît XVI a décidé de reprendre le dialogue, interrompu par Jean Paul II, avec les catholiques intégristes de la Fraternité Saint-Pie X.
Le pape Benoît XVI a accepté lundi 29 août de reprendre le dialogue avec les catholiques intégristes de la Fraternité Saint-Pie X, lors d'une rencontre avec leur supérieur Mgr Bernard Fellay à Castelgandolfo, sa résidence d'été.
Un communiqué du porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls a indiqué lundi 29 août que le pape a reçu lundi 29 août matin Mgr Fellay "qui en avait fait la demande".
Cette rencontre, à laquelle participait également le cardinal Dario Castrillon Hoyos, membre de la Curie, s'est déroulée "dans un climat d'amour pour l'Eglise et de désir d'arriver à la pleine communion", relève le communiqué.
Refus de Vatican 2Il précise que Benoît XVI et le chef de file des catholiques intégristes ont manifesté "leur volonté de procéder par étapes et dans des délais raisonnables", "conscients des difficultés" pour parvenir à la réintégration dans l'Eglise des fidèles de la Fraternité, excommuniée par Jean Paul II en 1988.
La Fraternité Saint-Pie X réclame le retour de la messe en latin selon l'ancien rite abandonné depuis le concile Vatican II et refuse les enseignements de ce concile, notamment l'oecuménisme et le dialogue interreligieux.
L'archevêque français Marcel Lefebvre, alors chef de file de la Fraternité Saint Pie X, avait été excommunié par Jean Paul II pour avoir procédé lui-même à des ordinations d'évêques.