3 février 2013

[PM - Fecit] Une affaire paralysante

SOURCE - PM - Fecit - 3 février 2013
Si, comme l'affirment désormais un certain nombre de personnes, le non-interventionisme de la Commission Ecclesia Dei a comme objectif de faire doucement péricliter l'Institut du Bon Pasteur, force est de reconnaître qu'elle arrive à ses fins.  
 
Car en effet, au delà des responsabilités partagées internes, au delà des nombreux excès de verve, de part et d'autre, des tactiques et contentieux électoraux, le plus grave depuis maintenant près d'un an, c'est la paralysie terrible qui a frappé l'IBP.
 
On parlait d'un possible développement aux USA, qu'en est il désormais ? On voulait un nouveau séminaire, Courtalain étant trop petit pour accueillir les nombreuses vocations, où en est donc ce dossier ? La décision de fermeture de la maison de Rome ne l'a t'elle pas accentué ? Quid de cette implantation comme de celle de Tolède ? Le Brésil ouvrait des portes, il semble que cela soit resté lettre morte comme les USA... 
 
Les fondateurs de l'Institut ont rappelé l'esprit des statuts et du charisme de l'IBP, il eut été bon qu'ils s'interrogent aussi sur la manière dont ils se sont organisés entre eux depuis la fondation de l'IBP, de la manière dont ils sont su (ou pas) mettre en valeur les qualités propres de chacun d'entre eux, de créer des synergies entre ces dernières, comme ils les ont utilisées et mises au service de l'IBP...
 
Poser cette question, c'est déjà poser les question du départ de l'abbé Forestier, mais aussi du départ de jeunes et brillants abbés, à l'instar de l'Abbé Fournier...
 
Bref voilà 3 points, qui montre que le plus grave dans toute cette affaire, c'est la situation de paralysie dans laquelle l'IBP est désormais plongé, paralysie en terme de développements et de projets, mais également paralysie dans l'auto-critique interne, de l'organisation et de la gestion, centrée aujourd'hui sur une affaire bien banale de bulletin...