Cher Monsieur le directeur de Radio Cristiandad, Fabian Vesquez, je vous demande de publier à nouveau mon article « Parole d'évêque ». Il en ressort clairement que Mgr Williamson a commencé à manifester son opposition à un accord suicide de Mgr Fellay avec la Rome conciliaire dans les années 2010 et pas avant.
En diverses occasions j’ai attiré l’attention sur l’attitude de Mgr Williamson. Je l’ai récemment fait par le biais d’un article qui portait le titre : Tirez-vous-mêmes les conclusions. Je disais alors qu’il ne fallait pas oublier que Mgr Williamson avait participé à bien des événements préjudiciables qui ont eu lieu durant les 12 ou 13 dernières années qui ont préparé la Fraternité vers un accord. On peut consulter les autres articles grâce ces liens.
Dans l’article du 7 décembre dernier, je disais qu’il ne se trouverait personne pour ignorer que parmi « les événements préjudiciables qui se sont passés au cours des 12 à 13 dernières années pour préparer la Fraternité à un accord », Mgr Williamson a été partie prenante.
Et j’ai fourni quatre exemples clairs :
1. L’acceptation et la défense du Motu Proprio du 7 juillet 2007.Maintenant, certes, dans le dernier Commentaire Eleison, daté de ce jour, 15 décembre 2012, qui porte le titre « Adieu Wimbledon », Mgr Williamson dit :
2. La demande, l’acceptation et le remerciement pour la levée d’excommunication en janvier 2009.
3. Le fait de ne pas avoir refusé et condamné, et même d’avoir permis, admis, voire justifié les discussions doctrinales.
4. L’allusion à la funeste sentence : « cette régularisation si précieuse que seule Rome a l'autorité de donner».
« On me demande pourquoi j'ai quitté la Fraternité. Je n'ai pas quitté la Fraternité. C'est la Fraternité qui m'a quitté, moi, en abandonnant les principes pour lesquels j'en ai fait partie. Encore une fois, le parallèle avec Vatican II s'avère parfaitement exact. Tout comme dans les années '60 des prêtres, religieux et fidèles catholiques sans nombre ont été abandonnés par les hommes d'Eglise qui se sont décidés pour le Concile, de même aujourd'hui bon nombre de prêtres et de fidèles sont en train d'être abandonnés par ces chefs de la Fraternité qui se sont décidés à poursuivre la paix avec leurs « nouveaux amis à Rome » – expression attribuée au Premier Assistant de la Fraternité. […]
La seule raison importante qu'ils ont donnée pour m' « expulser » a été la désobéissance. Mais la seule désobéissance importante de ma part a été le refus répété de fermer ce « Commentaire Eleison ». Pourtant lorsqu'à deux de ces occasions j'ai invité le Supérieur Général à préciser les numéros du « Commentaire » qui faisaient tellement problème, à chaque fois il s'est abstenu de répondre, sans doute parce qu'en les précisant il aurait dû admettre que le vrai problème était un problème de contenu, à savoir mon opposition résolue à sa politique suicidaire de ralliement à la Néo-Rome.
D’après ce texte, il ressort clairement, pour ceux qui veulent bien le lire, que Mgr Williamson a commencé à manifester son opposition au rapprochement suicidaire de Mgr Fellay avec la Rome conciliaire dans les années 2010.
Rappelons-nous que le Motu Proprio de Benoît XVI est daté du 7 juillet 2007.
Souvenons-nous que la demande de levée d’excommunication est datée du 15 décembre 2008.
Gardons à l’esprit que les lettres d’acceptation et de remerciement de la levée d’excommunication sont datées de janvier 2009.
Peut-être le lecteur me demandera-t-il de quand date la phrase suivante : « cette régularisation si précieuse que seule Rome a l'autorité de donner ».
Elle se trouve dans le Commentaire Eleison 165, du 11 septembre 2010. Mais ce Commentaire Eleison n’exprime aucune opposition au rapprochement suicidaire avec la Rome conciliaire, il suggère bien plutôt le contraire…
En somme, Mgr Williamson a commencé à manifester son opposition au rapprochement suicidaire de Mgr Fellay avec la Rome conciliaire dans les années 2000 et pas avant.
C’est une parole d’évêque…
C’est la parole de Mgr Williamson…
Par conséquent, il a approuvé tout ce qui s’est passé…
Enfin, j’aimerais ajouter qu’il n’est pas correct de dire que les autorités de la FSSPX ont abandonné une quantité de prêtres fidèles et de laïcs depuis les années 2010.
La trahison a commencé au moins en 1998 ; elle s’est précisé en novembre 2000 ; elle s’est manifestée en juin 2004 ; elle s’est concrétisée en juillet 2007 ; elle s’est achevée en janvier 2009. Ce qui s’est passé ensuite est anecdotique.
Ceux qui ont réagi depuis mai 2012 ont accepté, aux côtés de Mgr Williamson, le Motu Proprio, la levée d’excommunication, le refus d’identifier l’Église officielle à l’Église conciliaire, les honteuses discussions doctrinales avec la Rome antéchrist, et une longue liste d’éléments annexes…
Peut-être le lecteur me demandera-t-il de quand date la phrase suivante : « cette régularisation si précieuse que seule Rome a l'autorité de donner ».
Elle se trouve dans le Commentaire Eleison 165, du 11 septembre 2010. Mais ce Commentaire Eleison n’exprime aucune opposition au rapprochement suicidaire avec la Rome conciliaire, il suggère bien plutôt le contraire…
En somme, Mgr Williamson a commencé à manifester son opposition au rapprochement suicidaire de Mgr Fellay avec la Rome conciliaire dans les années 2000 et pas avant.
C’est une parole d’évêque…
C’est la parole de Mgr Williamson…
Par conséquent, il a approuvé tout ce qui s’est passé…
Enfin, j’aimerais ajouter qu’il n’est pas correct de dire que les autorités de la FSSPX ont abandonné une quantité de prêtres fidèles et de laïcs depuis les années 2010.
La trahison a commencé au moins en 1998 ; elle s’est précisé en novembre 2000 ; elle s’est manifestée en juin 2004 ; elle s’est concrétisée en juillet 2007 ; elle s’est achevée en janvier 2009. Ce qui s’est passé ensuite est anecdotique.
Ceux qui ont réagi depuis mai 2012 ont accepté, aux côtés de Mgr Williamson, le Motu Proprio, la levée d’excommunication, le refus d’identifier l’Église officielle à l’Église conciliaire, les honteuses discussions doctrinales avec la Rome antéchrist, et une longue liste d’éléments annexes…