SOURCE - Abbé Davide Pagliarani, fsspx - Supérieur du séminaire de La Reja - Décembre 2014
Nous projetant vers l'année prochaine, chers amis, nous vous souhaitons la paix et la grâce de Notre-Seigneur, qu'Il vous fortifie à son service dans l'allégresse d'être ses enfants choisis : «Gaudete, iterum dico gaudete».
Nous projetant vers l'année prochaine, chers amis, nous vous souhaitons la paix et la grâce de Notre-Seigneur, qu'Il vous fortifie à son service dans l'allégresse d'être ses enfants choisis : «Gaudete, iterum dico gaudete».
Au séminaire, nous espérons de Dieu d'autres grâces aussi grandes et même davantage en 2015 que celles que nous avons reçues en cette année qui s'achève. La partie principale de la préparation sera, comme cette année : le chapelet en premier lieu, le retraite, la messe de saint Thomas d'Aquin et le pèlerinage à la basilique de Lujan.
Nous savons également que tous, explicitement ou implicitement, vous avez prié pour nous cette année et pour tous les séminaires de la FSSPX, et nous souhaitons renouveler notre demande de collaboration : priez pour nous le chapelet en famille, offrez vos communions et sacrifices, demandez aux enfants, aux religieux et religieuses que vous connaissez qu'ils prient pour nous, et souvenez-vous de ce séminaire quand vous allez en pèlerinage dans les grands sanctuaires du Vieux Continent, devant les dépouilles des Apôtres et des reliques miraculeuses des saints, et que toujours la grâce vous meuve à prier un Ave Maria pour ces séminaristes qui cherche la grâce de pouvoir servir dignement la volonté de Dieu.
On raconte dans la vie de saint Philippe Néri, que à un certain moment de sa jeunesse il pensa se diriger vers les missions. Mais quelqu'un l'avertit qu'il restera à Rome, puisqu'on fait plus de bien en sauvant une âme à Rome que plusieurs ailleurs. Nous savons aussi que, d'une certaine manière, le bien envers un séminaire est plus grand, parce que là sont formés ceux qui demain conduiront les âmes au ciel et leur ouvriront les portes de la grâce. Notre-Seigneur veut que nous priions les uns pour les autres et Il a un trésor infini qui n'attend que nos prières : «cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira, parce que si Dieu traite ainsi les oiseaux des cieux, combien plus Il fera envers vous, hommes de peu de foi ».
Certains que vous ferez cela et beaucoup plus, nous vous assurons de nos prières quotidiennes à la Sainte Messe et au pied du tabernacle. La Divine Providence ne nous abandonnera jamais et dirigera les événements pour le bien de ceux qui l'aiment, c'est pourquoi nous devons voir en tous son attention paternelle.
D'un autre côté, nous savons que Dieu ne veut pas œuvrer toujours par des miracles, et œuvre normalement par des causes secondes, comme dit la théologie. A ce propos, nous nous permettons de vous demander d'être des instruments de Notre-Seigneur et de nous aider aussi matériellement.
Nous savons que vous ne vous laisserez pas vaincre en générosité, et que comme, un jour l'Europe nous donna la foi et la civilisation, elle continuera à veiller pour arracher le monde de la barbarie moderne et refaire la Chrétienté. Et combien importante est la formation sacerdotale pour cette restauration.
Votre aide économique nous permettra de maintenir cette maison. En 2015, nous aurons, à l'aide de Dieu, environ 40 membres dans la communauté, entre les pré-séminaristes, séminaristes et frères, en plus de 6 prêtres et 7 sœurs. La situation économique de l'Amérique Latine est compliquée, spécialement en Argentine, où l'inflation fait monter périodiquement les prix ; également les voyages des séminaristes sont très coûteux à cause des distances du continent américain. Par exemple, entre Ciudad Juarez (Mexique) – d'où sont venus quelques pré-séminaristes – et le séminaire à Buenos Aires, il y a la même distance qu'entre Saint-Jacques de Compostelle et Bagdad.
Et même si tous les séminaristes pouvaient payer la pension, nous ne parviendrons pas à couvrir tous les frais qui proviennent de deux sources : le maintien habituel (électricité, gaz, nourriture, matériel de nettoyage, matériel de sacristie, etc) et les réparations extraordinaires de l'édifice, dont la partie principale fut construite et supervisée par monseigneur Lefebvre (photo de gauche), les bâtiments ont donc déjà quelques années, et apparaissent les fuites avec la nécessités de réparations constantes. Les courses aussi demandent des voitures suffisamment grandes, et notre Renault Kangoo et Renault Master nécessitent d'être changées de toute urgence.
S'ajoutent les frais de maintien du couvent des sœurs de la FSSPX chargées de l'école du Niño Jesus, dont les bâtiments anciens, antérieur à l'achat de la propriété dans la décade de 1980, ont besoin de constantes réparations, spécialement changer la toiture de la chapelle et refaire le bâtiment de buanderie.
Cela fait beaucoup, mais nous sommes sûrs de la protection maternelle de la Vierge Corédemptrice, ainsi que de votre aide fraternelle, bien chers amis et bienfaiteurs.
« Venez les bénis de mon Père, prendre possession du royaume qui vous a été préparé depuis la création du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ; ... j'étais nu et vous m'avez vêtu... » (25, 34).
Que Dieu vous bénisse.
Abbé Davide Pagliarani, Supérieur du séminaire de La Reja en Argentine