Dans le cadre du premier
« programme national d’action pour faciliter l’accès à l’IVG », la
ministre de la santé, Marisol
Touraine, a lancé, le 28 septembre 2015, une campagne nationale
d’information sur l’avortement et sur « le droit des femmes à disposer
librement de leur corps ». Le slogan de la campagne de publicité
s’intitule « IVG : mon corps, mon choix, mon droit ».
Le 30 septembre, la
Conférence des évêques de France (CEF) a rappelé l’opposition de l’Eglise
catholique à l’avortement. Dans un communiqué publié sur son site internet, la
CEF a déclaré qu’il ne faut pas considérer « l’avortement comme une
anecdote de la vie mais comme un acte grave ». Signé par Mgr Olivier Ribadeau Dumas, porte-parole
des évêques de France, le communiqué souligne que le contexte politique actuel
est « peu favorable à la vie ». « Cette campagne gouvernementale
en faveur de l’avortement intervient alors même que les débats sur la loi Santé
reprennent et que des mesures inquiétantes vont être proposées » :
suppression de la notion de « détresse » pour justifier l’acte, remboursement
à 100% de l’avortement, revalorisation du forfait de l’interruption de
grossesse afin de soutenir les établissements qui le pratiquent… Dans Le
Parisien du 30 septembre 2015, Mgr Michel Aupetit, évêque de Nanterre et membre du conseil famille et
société de la CEF, a dénoncé « une banalisation » et déplore
« 220.000 avortements par an en France sans qu’il y ait la moindre
régression. »