5 septembre 2018

[Jérome Bourbon - Rivarol] La secte conciliaire: un cloaque d’impureté, un repaire de pervers, le paradis des invertis

SOURCE - Jérome Bourbon - Rivarol - 5 septembre 2018

Orgies homosexuelles au Vatican, scandales pédophiles: il n’est pas un continent, pas un coin de terre qui ne soit épargné par les crimes de “prêtres” ou d’“évêques” modernistes, de l’Irlande à l’Australie, des Etats-Unis au Chili. De temps à autre, la dénonciation d’un prêtre pédophile fait les gros titres. Puis la clameur indignée s’éteint, elle est oubliée. Qu’une autre affaire soit dévoilée, les éternels discours reviennent: la faute au célibat, la faute au refus de la contraception, la faute au conservatisme. Comme si marier les prêtres pouvait résoudre le problème de la pédophilie… à moins qu’on envisage de les marier avec des enfants? 

Dans tous ces abominables scandales il ne s’agit pas de cas isolés, de brebis galeuses mais bien d’un système mafieux, pédo-criminel, de réseaux homosexuels et pédomanes qui ont l’appui, discret mais réel, des plus hautes autorités de la secte conciliaire. On ne parle plus de prêtre indigne, sorte de verrue sur un corps globalement saint, de saleté indésirable dans des rouages bien huilés et une machine en état de marche. Non, il s’agit d’un système criminel que l’on ne peut plus dissimuler tellement il est gigantesque.
UN SCANDALE INÉDIT
Le 25 août 2018, une lettre de onze pages rédigée par “Mgr” Carlo Maria Vigano, ancien ambassadeur du Vatican aux États-Unis, met en cause le plus haut degré de la “hiérarchie” vaticane. La pédophilie est un système, elle est camouflée par des «réseaux homosexuels», et Bergoglio, loin de lutter contre cette “pieuvre”, fait partie de la conspiration. Voilà, en résumé, ce que nous apprend Vigano au fil de ses accusations, avant d’appeler à la démission de François. Le scandale est inédit par son ampleur.

Inédit, mais pas complètement inattendu. Depuis 2017, l’étau se resserrait autour des débauchés, des dépravés et des criminels qui peuplent le Vatican et les hautes fonctions de l’église conciliaire. C’est d’abord George Pell, “archevêque” de Sydney, nommé en 2014 “cardinal-préfet” du secrétariat pour l’économie, qui est rattrapé par des accusations d’agressions sexuelles. Ce secrétariat avait été créé par Bergoglio ; une belle récompense pour Pell que ce poste nouveau, dont les fonctions dépendent directement de François, une belle preuve de confiance que Bergoglio lui avait accordée. Las, en juin 2017, la presse australienne révèle l’enquête dont il fait l’objet. Il doit être jugé en Australie. Il était le numéro trois du Vatican. L’affaire donna sans doute quelques sueurs froides aux prélats pervers qui hantent les rues de Rome. Mais cela n’empêcha pas le rythme des orgies de reprendre. François s’enhardit jusqu’à défendre un “évêque” ayant étouffé des scandales pédophiles au Chili. Le 22 janvier dernier, il déclara, cynique, aux journalistes: «Vous, avec bonne volonté, vous me dites qu’il y a des victimes, mais moi je ne les ai pas vues, parce qu’elles ne se sont pas présentées.»

Nouvelle erreur. Les victimes, de nos jours, ont une fâcheuse tendance à refuser de se taire. Au Chili, c’est une lettre d’une victime d’un “prêtre” pédophile qui accuse François: ce dernier savait depuis 2015. Il savait que l’“évêque” qu’il défend, Juan Barros, avait été témoin à plusieurs reprises des agressions sexuelles du “Père” Fernando Karadima. Juan Barros a bien couvert le “prêtre” pédophile, et François a couvert l’“évêque”. «Je suis convaincu qu’il est innocent», avait dit François, sinon la main sur le cœur, du moins avec son air bonasse habituel. Alors même qu’il savait depuis trois ans. 

En 2015, c’est l’“archevêque” de Boston en personne qui avait assuré la victime que son témoignage avait été remis à François en mains propres. Le témoignage était sans ambiguïté. La victime y expliquait que les attouchements sexuels par Karadima étaient monnaie courante au sein de son groupe, dont il était une sorte de gourou. Juan Barros, ainsi que quatre autres “évêques” chiliens, sont issus de cette communauté. La culpabilité de Barros ne fait aucun doute. Et celle de François?

Aurait-il été victime d’une rétention d’information de la part de l’“archevêque” de Boston, Sean O’Malley, en 2015? Le “diocèse” de Boston est tristement connu pour avoir organisé le déplacement de “prêtres” pédophiles de paroisse en paroisse, une stratégie mise en lumière par une équipe de journalistes du Boston Globe en 2002. Cette affaire a même donné lieu à un film, Spotlight. Le “cardinal” Bernard Law qui en était l’“archevêque” et avait ainsi permis à plusieurs “prêtres” pédophiles de prospérer, s’est paisiblement éteint dans son lit à l’âge de 86 ans, fin 2017. Prix de consolation pour la perte du “diocèse” de Boston, il était devenu “archiprêtre” de la basilique Sainte-Marie Majeure à Rome

Tous les pasteurs concernés par la pédophilie ne sont pas aussi vernis. Le “Père” John Geoghan, du fameux “diocèse” de Boston, qui a réussi l’exploit de faire 130 victimes (agressions sexuelles et viols sur mineurs), a eu moins de chance puisqu’il a été pour sa part étranglé dans sa cellule par son codétenu. Certains y verront là la justice de Dieu. C’était en 2003, après les révélations du Boston Globe. Law a laissé à son successeur, O’Malley, un diocèse exsangue financièrement, en raison des millions de dollars à payer aux victimes. Ce serait donc l’homme qui a succédé à l’infâme Law qui aurait omis de parler du témoignage de la victime chilienne à François, si ce dernier dit vrai. Mais peut-on croire cet imposteur?
ORGIE GAY ET DROGUES DURES AU “SAINT-OFFICE”
L’horreur ne s’arrête pas là. En avril 2018, les gendarmes cernent le palais du “Saint-Office”. Ils viennent d’interrompre une véritable orgie. Le secrétaire de “Mgr” Coccopalmerio — actif soutien de Bergoglio — Luigi Capozzi, est arrêté en plein milieu de ses ébats homosexuels avec plusieurs comparses, sous l’influence de stupéfiants. Sa BMW de fonction lui servait à transporter la poudre blanche incognito. Cocaïne, héroïne? Nous n’en saurons pas plus. Des drogues dures. L’homme, “ordonné” en 1992, était sur le point d’être “sacré” “évêque”, avec la bénédiction de Coccopalmerio. Ce dernier était-il au fait de la vie pour le moins désordonnée de son secrétaire? Ou était-il trop occupé à promouvoir l’“encyclique” Amoris Laetitia, notamment son chapitre 8 auquel il a consacré un ouvrage? Dans son livre, le “cardinal” (président émérite du «Conseil pontifical pour les textes législatifs») explique doctement que «l’Église pourrait donc admettre à la Pénitence et à l’Eucharistie les fidèles qui se trouvent dans une union non légitime, mais qui remplissent deux conditions essentielles: ils désirent changer de situation mais ils ne peuvent pas réaliser leur désir […]. Cette intention est exactement l’élément théologique qui permet l’absolution et l’accès à l’Eucharistie, toujours, nous le répétons, en présence de l’impossibilité de changer immédiatement la situation de péché». Quant à l’homosexualité, son secrétaire était sans doute encouragé par les affirmations de son patron, selon lesquelles il y a des «aspects positifs» aux unions homosexuelles («Si je rencontre un couple homosexuel, je constate immédiatement que leur relation est illégale: c’est ce que dit la doctrine, que je réaffirme avec une certitude absolue. Cependant, si je m’arrête à la doctrine, je ne regarde plus les gens. Mais si je vois que les deux personnes s’aiment vraiment, par exemple, ils font des actes de charité envers les nécessiteux… alors je peux aussi dire que, si le rapport reste illégal, des éléments positifs émergent aussi chez les deux personnes. Plutôt que de fermer les yeux sur ces réalités positives, je voudrais les souligner. Il s’agit d’être objectif et de reconnaître objectivement le bien d’une certaine relation, qui est en soi illégale.» Interview donnée au site Rossoporpora.org le 23 octobre 2014, [LIEN].)

Mi-août 2018, les services du procureur de Pennsylvanie ont publié une enquête mettant en cause 300 (trois cents!) «prêtres prédateurs» qui ont fait un millier de victimes mineures sur une période de 70 ans. L’enquête a duré deux ans et a donné lieu à un rapport de près de 900 pages: entre autres crimes, le procureur a découvert des abus sexuels commis sur des enfants de moins de dix ans. A chaque fois, l’affaire était étouffée, mais “prêtres” et “évêques” documentaient des archives secrètes qui étaient envoyées au Vatican. «Le Vatican était au courant des abus et était impliqué dans leur dissimulation», révèle le rapport qui fait l’effet d’une bombe.

Bergoglio espérait sans doute encore se sortir de cette succession d’affaires en jouant tardivement et en tartufe la carte de l’indignation et de l’humilité. N’est-il pas allé jusqu’à reconnaître ses erreurs dans son appréciation de la situation chilienne? N’a-t-il pas fait le déplacement à Dublin le 25 août à l’occasion de la IXe «Rencontre mondiale des familles» pour exprimer sa “souffrance” et sa “honte”? En Irlande, les affaires de pédophilie ne sont d’ailleurs pas les seuls scandales que la secte conciliaire ait eu à étouffer. Tandis que des “prêtres” abusaient des enfants, les religieuses des «couvents de la Madeleine» (Magdalene Sisters) recueillaient les filles-mères, vendaient leurs bébés aux Américains, et faisaient travailler les filles comme des esclaves dans des blanchisseries où elles étaient enfermées pendant des années. Il y a quelque chose de pourri au royaume d’Irlande. Et de Pennsylvanie. De Boston. Du Chili. D’Australie. Enfin, de partout où de faux pasteurs, des criminels tartuffes, de fieffés modernistes sans foi ni loi, ont pu impunément abuser du nom de chrétien, du statut de consacré, pour commettre l’impureté sacrilège et souiller, salir à vie des enfants et mineurs innocents.

«Nous étions la terre des Saints… Là je sens que le pays perd sa foi», témoignait une catholique irlandaise à la veille de la visite de François. Que pouvait-elle attendre de cet intrus, de ce loup déguisé en brebis? Saint Patrick chassait les serpents de l’île d’Emeraude ; François les réchauffe sur son sein, il est l’un d’entre eux, certainement le plus venimeux. Tandis qu’il était occupé à faire semblant de compatir aux souffrances des victimes, “Mgr” Vigano publiait donc sa lettre de onze pages, achevée en la fête du Cœur Immaculé de Marie. Cette fois, François ne peut échapper à l’opprobre. Ce ne sont plus des proches qui sont pris la main dans le sac, ou plutôt le pantalon. C’est lui, l’auto-proclamé «évêque de Rome» qui est directement en cause. 
LA CORRUPTION ATTEINT LES SOMMETS DE LA HIÉRARCHIE MODERNISTE
Dans sa lettre, Vigano accuse directement François d’avoir couvert les abus sexuels du “cardinal” américain Theodore McCarrick commis il y a plusieurs décennies. «La corruption a atteint les sommets de la hiérarchie de l’Église», écrit-il. De quoi McCarrick est-il accusé? Le “prélat” américain est un peu le fils spirituel de Luigi Capozzi, l’amateur d’orgies gays, et de George Pell, le pédomane. La loi interdit désormais d’établir un rapprochement entre l’homosexualité et la pédophilie. Est-ce à dire alors que le rapprochement de ces deux comportements sexuels est complètement fortuit dans la personne de McCarrick? Toujours est-il que l’homme coche toutes les cases de ce dont on peut accuser un prédateur sexuel. McCarrick, “archevêque” de Newark (New Jersey) de 1986 à 2000 et heureux possesseur d’une maison au bord de la plage, avait coutume d’y passer la fin de semaine en compagnie de plusieurs séminaristes (parfois jusqu’à cinq) avec qui il partageait son lit. En toute impunité, de la fin des années 1980 à 1996, McCarrick a débauché, dévoyé et souillé dans des orgies homosexuelles à répétition des générations entières de séminaristes. Certains de ces jeunes hommes ont été “ordonnés” pour le diocèse de Newark. Dénoncé en 2000 par le nonce d’alors, “Mgr” Montalvo, au “Saint-Siège”, McCarrick n’a fait l’objet d’aucune sanction par le pseudo-saint Jean-Paul II. Il est même nommé “archevêque” de Washington en 2000, et créé “cardinal” par Wojtyla en 2001.

En 2006, le nouveau nonce, “Mgr” Sambi, transmit au “Saint-Siège” un témoignage de Gregory Littleton, un “prêtre” qui racontait avoir été abusé par McCarrick… et qui lui-même était accusé d’actes pédophiles. Selon Vigano, qui avait été chargé de rédiger la note que Sambi enverrait, «les faits attribués à McCarrick par Littleton étaient d’une gravité et d’une laideur telles qu’ils provoquaient chez le lecteur confusion, dégoût, profonde douleur et amertume.» Il s’agissait de «délits de racolage, de sollicitation de séminaristes et prêtres au péché contre le sixième commandement, de façon répétée mais aussi simultanée et en groupe, de dérision d’un jeune séminariste qui tentait de résister aux séductions de l’archevêque en présence de deux autres prêtres, d’absolution du complice en actes impurs, de célébration sacrilège de l’Eucharistie avec des prêtres après avoir commis des actes impurs avec eux.» Ces révélations n’eurent aucun effet sur Benoît XVI, le pseudo-champion de la transparence face aux scandales pédophiles, jusqu’en 2009 ou 2010 où, enfin, le “cardinal” McCarrick fut mollement et tradivement sanctionné: il ne pouvait plus «célébrer la messe en public, participer à des réunions publiques, donner des conférences, voyager» et avait «l’obligation de se consacrer à une vie de prière et de pénitence». Il continua cependant d’apparaître en public, y compris aux côtés de Benoît XVI. 

N’oublions pas également qu’en mai 2012, alors même que Vigano est depuis six ans en possession des révélations fracassantes qu’il livre aujourd’hui, ce dernier salue McCarrick publiquement au cours d’un gala, en parlant d’un homme «très aimé de nous tous». Le 10 mai 2013, il concélèbre même la synaxe de Paul VI avec McCarrick. C’est pourquoi la tentative de Vigano d’incriminer François et quelques prélats tout en disculpant Jean-Paul II et Benoît XVI ne tient pas la route. Les derniers occupants modernistes du siège de Pierre ont tous trempé dans la conspiration que Vigano met en lumière, et lui-même s’est compromis avec ceux qu’il accuse.

Lors de l’audience générale du 15 décembre 2010, Benoît XVI-Ratzinger a ainsi présenté à des milliers de fidèles réunis dans la salle Paul VI du Vatican un numéro d’acrobatie du Gay Circus, réalisé par des hommes à moitié nus dont l’objectif est ouvertement de promouvoir l’homosexualité (voir [LIEN]).

Peu avant ce spectacle indécent et répugnant, Benoît XVI avait justifié publiquement l’usage «dans certains cas» du préservatif, notamment pour un “prostitué” masculin! Des propos aussi scandaleux que ceux de son successeur («qui suis-je pour juger les gays?»). Un Bergoglio que l’on a vu donner la main ostensiblement à un prêtre homosexuel favorable au mariage des invertis et à l’ordination de clercs sodomites, qui a reçu au Vatican des transsexuels militants en compagnie desquels il s’est complaisamment fait photographier, qui est allé visiter très officiellement des organisations du lobby LGBT, comme lors de son voyage au Paraguay en juillet 2015 où il a rencontré publiquement le représentant de Somos gay, un collectif de lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels! Dans ces conditions, on s’explique qu’avec l’“élection” de François en 2013, McCarrick ait prospéré. Il faut dire que McCarrick et Bergoglio sont des amis de longue date. En 2014, McCarrick fait un malaise en célébrant la “messe” et est admis à l’hôpital. Aussitôt, le téléphone sonne: c’est Bergoglio qui vient aux nouvelles. On plaisante, McCarrick va s’en tirer. «Votre logement chez le diable n’est pas encore prêt», croit bon de lui dire François. Une boutade qui prend une coloration particulièrement sinistre. En mai 2018, Bergoglio persiste et signe. L’homme en blanc fait un voyage en Terre Sainte. McCarrick est de la partie. Bergoglio l’aperçoit, et, affectueusement, le salue d’un: «Les méchants ne meurent jamais». Ce ne sont pas là des anecdotes tirées d’une quelconque source hostile aux modernistes du Vatican, mais des propos rapportés par McCarrick lui-même aux journalistes complaisants et rédigeant un article dithyrambique au sujet du “cardinal” en 2014 pour le National Catholic Reporter ([LIEN]).

Il ne s’agit pas d’un entourage qui serait corrompu, d’un homme en blanc laissé dans l’ignorance, empêché de faire le bien qu’il voudrait faire. Vigano pointe un doigt accusateur en direction de François, appelle à sa démission, car il sait, pour lui en avoir parlé en personne, que François connaissait parfaitement dès son “élection” les crimes de McCarrick. Vigano demande donc «un temps de conversion et de pénitence» et poursuit: «La vertu de chasteté doit être restaurée dans le clergé et dans les séminaires. Il convient de lutter contre l’utilisation abusive des ressources de l’Église et des offrandes des fidèles pour des fins corrompues. La gravité de la conduite homosexuelle doit être dénoncée. Il faut éradiquer les réseaux homosexuels existant dans l’Église». La charge est violente contre François: «Le pasteur suprême de l’Église qui, dans le cas de McCarrick, non seulement ne s’est pas opposé au mal, mais s’est associé à celui qu’il savait être profondément corrompu, a suivi les conseils de celui qu’il savait être un pervers, multipliant ainsi de manière exponentielle par son autorité suprême le mal commis par McCarrick. Et combien d’autres mauvais pasteurs François continue-t-il de soutenir dans leur action de destruction de l’Église! C’est comme si François avait renoncé au mandat que le Christ a donné à Pierre de confirmer ses frères. Au contraire, par son action, il les divise, les conduit en erreur et encourage les loups à continuer d’éparpiller les brebis du troupeau du Christ.»

Le “cardinal” McCarrick, 88 ans, a démissionné le 28 juillet 2018, lorsqu’il a été accusé d’abus sexuels sur mineurs perpétrés dans les années 1970, alors qu’il était seulement prêtre à New York. Pour la forme, Bergoglio a remis au goût du jour les sanctions habituelles: se retirer dans une vie de prière et de pénitence. Son cas est réglé, d’ailleurs McCarrick n’est pas la cible de Vigano. Les révélations de l’ancien nonce n’ont qu’un seul but: la chute de François, pour des raisons qui sont propres à Vigano et à son camp. Il faudrait être bien naïf pour croire que l’amour de la vérité guide un représentant de la secte conciliaire. Comment donc le principal intéressé réagit-il aux accusations? Au moment de repartir de sa visite démagogique en Irlande, dans l’avion qui le ramenait au pays des orgies homosexuelles et de l’usage de stupéfiants, les journalistes ont interrogé l’homme en blanc au sujet du scandale Vigano. La réponse fut stupéfiante: «Lisez attentivement le document et faites-vous votre propre jugement. Je ne dirai pas un mot là-dessus. Je pense que le document parle de lui-même. […] Quand un peu de temps aura passé et que vous aurez vos conclusions, peut-être je parlerai».

Bergoglio espère-t-il que dans notre civilisation de l’instantané, d’autres scandales effaceront celui-là et qu’il échappera ainsi au jugement? On retrouve le dédain et le mépris qu’il avait exprimé en revenant du Chili. Au moment de son “élection”, un dessin le représentant en super-héros armé de sa valise sur laquelle le mot «Valores» était écrit en gros avait été reproduit dans de nombreux journaux. En fait de super-héros, on a affaire à un véritable méchant de bande dessiné: malfaisant, diabolique, machiavélique. 

La secte conciliaire est un véritable lupanar pédérastique. Les baptisés catholiques seront-ils ébranlés par cette pourriture et ce cynisme généralisés? Beaucoup hélas le seront et risquent de perdre la foi et de haïr une Eglise catholique qu’ils confondent à tort avec la secte conciliaire. Le torrent de l’apostasie, déjà plein, risque de déborder. Mais ce n’est pas ainsi qu’il convient de réagir: ces scandales abominables, qui sont tout sauf des cas isolés, doivent permettre aux catholiques d’ouvrir les yeux sur l’imposture qu’est la secte conciliaire. Si elle est un cloaque d’impureté, n’est-ce pas un signe que la Vérité n’y est pas prêchée, que la vraie foi n’y est pas enseignée et que les vrais sacrements n’y sont pas dispensés? Comment croire qu’un homme qui, non content de blasphémer et de tromper les fidèles, promettant le Ciel aux athées, encourageant la fornication dans une “encyclique”, recevant chaleureusement des sodomites, détruisant l’indissolubilité du mariage, puisse être le Vicaire du Christ? Même Vigano considère que Bergoglio est indigne de la fonction qu’il usurpe. Qu’on ne s’y trompe pas: Jean-Paul II et Benoît XVI ne valaient pas mieux que François. Eux aussi ont apostasié, ont camouflé les pédophiles, ont multiplié les scandales, visité complaisamment les mosquées et les synagogues, reçu élogieusement les B’nai B’rith, fait leur le faux culte droit de l’hommiste et holocaustique. Ils se “canonisent” les uns les autres à toute vitesse alors qu’ils ne sont en réalité que des suppôts de l’Enfer. 

Ces affaires retentissantes et écœurantes au dernier degré peuvent au moins permettre de dessiller les yeux des fidèles sur le fait que, comme la Sainte Vierge l’avait annoncé à La Salette, «Rome a perdu la Foi et est devenu le Siège de l’Antéchrist.» Il n’est pas étonnant que ceux qui ont détruit la messe, le missel, le bréviaire, la foi, les constitutions religieuses, la doctrine et la morale catholiques, qui ont jeté aux orties l’habit sacerdotal, qui ont choisi le monde et non le Christ, qui combattent la vérité connue, un des péchés contre le Saint-Esprit, qui promeuvent, de manière, tantôt larvée, tantôt ouverte, les crimes contre-nature dont le catéchisme de saint Pie X enseigne qu’ils crient vengeance devant Dieu, se laissent aller aux pires abjections. Leur sort est déjà scellé: «Celui qui scandalisera un de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui suspende une meule à âne autour du cou et qu’on le précipite au fond de la mer» (Matthieu, XVIII, 6).

Jérôme BOURBON