SOURCE - John Daly - Le Forum Catholique - 20 février 2016
Mgr Carlos Quintero Arce décéda le 15 février, surlendemain de son 96e anniversaire, dans la 72e année de sa prêtrise et la 55e année de son épiscopat.
Bien qu’il ne fût pas exclusivement fidèle à la liturgie traditionnelle, il a bien mérité des catholiques qui refusent d’accepter les réformes. Au moins trois fois il a accepté de confirmer des groupes de catholiques non seulement en rite traditionnel, mais en confectionnant lui-même le saint-chrême selon le rituel du Pontificale traditionnel. Il le faisait à un âge très avancé et en dépit d’une santé chancelante, en dépit de l’hostilité de son « successeur » et tout en sachant très bien ce que pensaient ces catholiques des pseudo-rites promulgués par les pseudo-autorités de Vatican II – concile auquel il participait à toutes les quatre sessions, en tant que membre (en était-il le dernier survivant ?) du Cœtus Internationalis Patrum.
Mgr Quintero Arce avait quitté jeune le Mexique pour faire ses études à Rome : il se souvenait de la ville sainte sous Pie XI et Pie XII quand la voix de Garrigou-Lagrange et tant d’autres grands y résonnait encore. Sa soumission aux nouveautés conciliaires était le fruit non pas d’une préférence mais d’un esprit d’obéissance insuffisamment critique quant au statut de l’autorité prétendue.
Plusieurs indices, et notamment le fait d'avoir consacré également les autres saintes huiles à l'intention de prêtres ne pouvant en conscience en accepter d'autres, laissaient penser qu'il reconnaissait à moitié le poids des arguments du clergé « una cum omnibus orthodoxis atque catholicae et apostolicae fidei cultoribus ».
Il n’a pas survécu à la présence sur sa terre natale de François Bergoglio.
Qu’il repose en paix.
Mgr Carlos Quintero Arce décéda le 15 février, surlendemain de son 96e anniversaire, dans la 72e année de sa prêtrise et la 55e année de son épiscopat.
Bien qu’il ne fût pas exclusivement fidèle à la liturgie traditionnelle, il a bien mérité des catholiques qui refusent d’accepter les réformes. Au moins trois fois il a accepté de confirmer des groupes de catholiques non seulement en rite traditionnel, mais en confectionnant lui-même le saint-chrême selon le rituel du Pontificale traditionnel. Il le faisait à un âge très avancé et en dépit d’une santé chancelante, en dépit de l’hostilité de son « successeur » et tout en sachant très bien ce que pensaient ces catholiques des pseudo-rites promulgués par les pseudo-autorités de Vatican II – concile auquel il participait à toutes les quatre sessions, en tant que membre (en était-il le dernier survivant ?) du Cœtus Internationalis Patrum.
Mgr Quintero Arce avait quitté jeune le Mexique pour faire ses études à Rome : il se souvenait de la ville sainte sous Pie XI et Pie XII quand la voix de Garrigou-Lagrange et tant d’autres grands y résonnait encore. Sa soumission aux nouveautés conciliaires était le fruit non pas d’une préférence mais d’un esprit d’obéissance insuffisamment critique quant au statut de l’autorité prétendue.
Plusieurs indices, et notamment le fait d'avoir consacré également les autres saintes huiles à l'intention de prêtres ne pouvant en conscience en accepter d'autres, laissaient penser qu'il reconnaissait à moitié le poids des arguments du clergé « una cum omnibus orthodoxis atque catholicae et apostolicae fidei cultoribus ».
Il n’a pas survécu à la présence sur sa terre natale de François Bergoglio.
Qu’il repose en paix.