25 février 2009





Pourquoi le Collectif Saint Nicolas !
25 février 2009 - collectifsaintnicolas
Le « Collectif Saint Nicolas » s’est imposé de lui-même auprès des paroissiens de Saint Nicolas en relation avec des prêtres et des fidèles du monde entier qui sont en état de choc après les derniers signes de ralliement, d’omerta et de persécutions, se multipliant depuis le 21 janvier 2009, et qui considèrent que Saint Nicolas, comme symbole français et international suprême de la sauvegarde de la vraie messe, du sacerdoce et de l’Arche de Mgr Lefebvre, doit reprendre la tête du combat du « NON » à Vatican II, du « NON » aux tractations avec les fossoyeurs impénitents de l’Eglise et du « NON » au ralliement par étapes. Ce sont les fidèles, désireux d’accéder au vrai sacerdoce ou de recevoir les vrais sacrements, qui sont à l’origine de la création de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, par leurs demandes, par leurs exhortations, par l’éducation de leurs enfants, par leur soutien matériel et par leurs dons. Sans leur générosité permanente, qui fait d’ailleurs de Saint Nicolas la première paroisse de France ( financière) et à laquelle le clergé ne cesse de faire appel, il n’y aurait pas de Fraternité. Mais les fidèles, jugés juste bons pour payer et pour assurer la survie matérielle de la Fraternité, sont traités en débiles mentaux dès qu’il s’agit du spirituel et doivent se taire sous peine des pires accusations. Les prêtres posant les questions les plus légitimes sont traités de même.
Dimanche dernier, l’abbé Beauvais qui devait consacrer son sermon à l’« aveuglement » et à la « charité qui laisse tout faire » n’en a pas moins osé qualifier de « subversion » - contre toute évidence - la distribution du tract « Ni ralliement ni scission » ne faisant pourtant que dire tout haut ce que tout prêtre et tout fidèle conséquent de Mgr Lefebvre pense tout bas ! En violation de la Loi civile et du Droit Canon, il n’a pas hésité a faire arracher par violence des mains des distributeurs les tracts et saisir illégalement, alors que la faculté de dire la vérité sur le bien public, en l’espèce de salut public sur l’Arche sacerdotale de Mgr Lefebvre, est non simplement un droit mais, également, un devoir sacré reconnu par la plus haute tradition et sur lequel insiste notamment Saint Thomas ( 2ème partie de la 2ème question 33 art. 4)… Refuser ce droit est la marque de la tyrannie et de celui qui a tout à craindre de la vérité ! Chercher à cacher cette violation du droit le plus sacré à la défense du sacerdoce et de l’Arche en péril de Mgr Lefebvre, serait d’un ridicule consommé s’il n’était un terrible aveu.
Cet abus de pouvoir inouï, cette tentative illégale et illégitime d’empêcher les fidèles de Saint Nicolas d’exprimer leur foi dans la meilleure tradition catholique immémoriale est signe qui ne trompe pas et qui suffirait à lui seul à justifier la création du Collectif Saint Nicolas pour reprendre le flambeau du combat né il y a 32 ans pour le salut d’une Arche en péril de mort. .
Nous remercions tous ceux qui nous ont témoigné de leur adhésion au message du tract et sur l’engagement qu'ils sont prêts à prendre - d'une manière ou d'une autre - pour faire en sorte que les fidèles de leur paroisse ( et de Saint Nicolas, en relation historique avec les fidèles et les prêtres du monde entier), puissent reprendre la parole, sans être taxés de débiles ou maudits, exprimer leur foi, et exiger la sauvegarde de l’Arche de Mgr Lefebvre, excluant toute continuation suicidaire de transactions perfides avec ceux que le fondateur de la Fraternité a qualifié sans équivoque d’"Antichrists".
Devant l'inflation des propos d'endoctrinement au ralliement du clergé, avant qu'il ne soit trop tard, l'urgence est à la prise de parole des fidèles qui doivent dire NON en multipliant les Collectifs de paroisse à l'image du Collectif Saint Nicolas et en répandant le premier tract manifeste.
Devant l'évidence de l'Arche sacerdotale de Mgr Lefebvre en péril de mort et compte tenu de l’importance de l’œuvre à accomplir, chacun doit comprendre la nécessité de procéder d’une manière pragmatique et pas à pas pour affirmer avec une détermination sans faille, auprès du clergé, son NON ( possumus) selon la voie de la sagesse que nous dicte la nouvelle et périlleuse situation.
Ainsi, « Nous pouvons tout en Celui qui nous fortifie » dit St Paul.