Le CRIF considère que la récente déclaration de M. Williamson, rapportée par l’agence Zenit, est un non-événement. Il y fait ses excuses à l’Eglise et aux familles des victimes de « l’injustice » nazie. Il n’y renie nullement les déclarations négationnistes qu’il proclame depuis une vingtaine d’années, et qui n’avaient pas jusque là beaucoup ému ni les dirigeants de la Fraternité Saint Pie X, ni les membres de la commission Ecclesia Dei.
Le CRIF rappelle que dans le passé M. Williamson s’était aussi exprimé sur les Juifs et leur recherche du pouvoir, sur le mythe des attentats du 11 septembre, sur l’infériorité des femmes… Le CRIF est conscient que les relations entre Juifs et Catholiques, qui ont pris un nouveau départ après Nostra Aetate, sont au centre du rejet de Vatican II par des franges intégristes. Heureux de voir que ces opinions sont aujourd’hui ultra minoritaires dans l’Eglise catholique, le CRIF appelle à la continuation du dialogue. |