SOURCE - Taedium - Le Forum Catholique - 9 septembre 2006
Avec la création de l’Institut du Bon Pasteur, Rome pose fortement la question de l'Indult aux Evêques de France. C’est une vraie claque car les prêtres ainsi autorisés sont des symboles de désobéissance contre les progressistes qui jouaient de leur autorité épiscopale. Les évêques conservateurs et trop précautionneux sont appelés à plus d'énergie.
Auriez-vous cru que le bouillonnant abbé Philippe Laguérie, occupant durant 14 ans l’Eglise Saint-Nicolas à Paris, serait un jour reconnu par le Vatican comme un prêtre vénérable ?
L'érection en France d’un nouvel institut clérical bénéficiant de la permission de célébrer la messe et les sacrements selon les livres liturgiques antérieures au « Bon en avant » de 1969 doit permettre de faire le point sur le réel but des traditionalistes de toute tendance:
L’ EXPOSITION CLAIRE DE LA FOI CATHOLIQUE QUI EST GAGE DE SALUT ET DE BONHEUR ETERNEL APRES LA MORT.
Ce n’est donc pas la messe en latin qui est la fin des traditionalistes mais la foi catholique, même si la messe latine expose avec perfection la foi catholique : c’est la Messe-Catéchisme du salut par la Croix.
Or, en 2006, un pape comme Benoît XVI vient de condamner tout relativisme religieux, tout syncrétisme-confusion des religions, dans son message aux hommes de dialogues humains pacifistes et oecuménistes d’Assises.
Donc quel est l’enjeu ? La Messe latine-Catéchisme a permis de défendre la foi. Doit-elle être totalement libre ou doit-on se contenter de la permission exceptionnelle de la célébrer, de l’INDULT ?
Les prêtres à la forte personnalité comme les abbés Aulagnier, Laguérie et de Tanouarn ne peuvent pas être sérieusement soupçonnés d’abandonner le combat de la foi. Leur renvoi de la Fraternité Saint Pie X les a poussés à accepter l’indult : un moindre mal dans leur situation.
Mais la réaction des supérieurs de la Fraternité Saint Pie X se défend : le refus de l’indult, (cette permission vexante, le petit geste pour la Messe latine-Catéchisme).
La liberté entière de la Messe latine-Catéchisme permettrait une meilleure restauration du catéchisme et de la théologie par influence sur les paroisses qui conserveront le missel moderne symbole malheureux des changements liturgiques fantaisistes et des attaques contre la foi catholique.
Toutefois, il serait urgent que la Fraternité Saint Pie X ne méprise plus ceux qui ont l’indult, surtout quand la dureté de certains supérieurs sont les responsables direct de la formation de l’Institut du Bon Pasteur par le renvoi des abbés Aulagnier et Laguérie.
La Fraternité Saint Pie X est-elle d’ailleurs certaine d’obtenir cette victoire d’un document du pape qui dirait clairement que la Messe latine-Catéchisme peut être dite librement par tous ?
Les paroisses ne reviendraient pas de toute façon au latin intégral.
L’INDULT avec une vraie paroisse du baptême à l’enterrement en passant par le catéchisme et tous les sacrements serait déjà une vraie victoire. Ces paroisses inflenceront les autres sans forcément qu’elles reviennent à une liturgie latine. Elles auront au moins un catéchisme et des sermons clairement catholiques. C’est le but. De fait, cela reviendra à un INDULT DE FAIT PLUS QU’UNE LIBERTÉ DE DROIT.
Les traditionalistes doivent en effet leur existence à l’explosion de théories relativistes et quasi hérétiques qui ont pu se développer à l’occasion du Concile Vatican II (1962-1965). L’intention était louable : attirer les âmes. Mais on pensait que l’Eglise avait un visage trop austère et passéiste, repoussoir de l’homme moderne né du progrès. Au lieu de simplement rénover certains moyens d’évangélisation, des hommes d’Eglise ont attaqué la foi pour essayer de plaire au monde. L’Eglise devait :
RASSURER L’HOMME POUR QU’IL N’AIT PAS PEUR DE DIEU ET DE SON ÉGLISE ET SOIT HEUREUX
On parlera moins du péché, on parlera moins de Dieu, moins de la divinité de Jésus, moins de l’Eglise Catholique et de Marie, mais plus des préoccupations des non-catholiques, des non-chrétiens. Il fallait s’ouvrir aux hommes sans les ennuyer avec la responsabilité de croire et de se sauver dans la vie éternelle après la mort :
- exaltation de l’homme et de sa dignité face à Dieu
- présentation d’un Dieu très gentil qui aime tout le monde et promet le bonheur gratuit sans effort
- volonté de se fondre dans la pâte humaine sans trop parler de Dieu, de la conversion à la foi catholique : suppression des habits ecclésiastiques, ralentissement d’une évangélisation claire reposant sur un vrai catéchisme …
- frein à la conversion à la foi dans le vrai Dieu pour ne pas vexer ni brusquer : dialogue avec tous, respect des différences : œcuménisme syncrétique avec les schismatiques qui rompent pourtant la charité par la querelle et la séparation, avec les hérétiques protestants qui privent les âmes de moyens de salut, les juifs qui refusent l’Incarnations, les autres religions si dures
- lecture moderniste de la Bible : mise en cause des miracles, mise en cause de la réalité historique de nombreux passages étroitement liés à la toute puissance de Dieu, à son unicité, à la divinité du Christ (la conscience qu’il avait d’être Dieu) …
- Sacrifice de la Messe réduite à un repas fraternel, à une fête humaine, participation à un pain partager
- mise en danger de la foi en la présence réelle de Jésus dans l’hostie consacrée par un nouveau rite appauvri qui diminue les marques d’honneur et de plus n’est même pas appliqué par des prêtres et des équipes pastorales pleines d’imagination.
Or des hommes et des femmes, des évêques et des prêtres ont vu là le danger pour le salut éternel des âmes, fin ultime et fondamentale …
Le Saint Sacrifice de la Messe était le symbole contraire à toutes ces dérives :
- qui dit sacrifice dit péché et réparation de la justice divine, donc culpabilité de l’homme face à Dieu.
- qui dit sacrifice d’une valeur infinie dit divinité de Jésus qui s’offre pour nous racheter
- qui dit sacrifice unique dit Dieu et religion unique contre un œcuménisme dialogue relativiste et syncrétiste
- qui dit consécration et génuflexion dit présence de Jésus dans l’hostie contrairement aux protestants.
Le vrai combat n’est pas le LATIN. C’est le catéchisme, l’enseignement de la foi catholique seule vraie religion par le clair catéchisme, et comme moyen : la messe latine (la loi de la prière est loi de la foi, lex orandi lex credendi ). Certes, la messe latine pouvait être aménagée dans le sens d’une meilleure participation avec plus de traductions, mais la réforme a été un ouragan.
Le pire c’est que ce BON EN AVANT n’a même pas eu les résultats escomptés. Le monde moderne, le progrès, la contraception, l’avortement, le divorce ont détourné des foules entières de l’Eglise, honteuses de leur vie ou fières au contraire. Avec le temps, c’est maintenant l’indifférence. Qui remettrait en cause le divorce et l’avortement ? Paul VI en condamnant la contraception, Jean-Paul II en rappelant le respect de la vie, ont brisé le rêve d’une lune de miel avec le monde. Cette exigeante et en fait charitable morale catholique aurait donc de toute façon vidé en partie les églises face à la pression de la société du loisir égoïste.
Mais en plus, le saccage de la liturgie et du catéchisme a fait partir des personnes qui seraient restées fidèles. Le mépris pour les anges, les miracles, la Vierge Marie, la communion à Jésus-Hostie, la dignité du culte, les prêtres et les sœurs en civil ont fait fuir ceux qui avaient cru dans le sacré. Ces âmes là ont été éloignées gratuitement en quelque sorte. Ces personnes plus fidèles n’ont donc pas vu leurs enfants entrer au séminaire. Les séminaires sont vides. Leur rêve de séduire le monde est UN LAMENTABLE ECHEC.
Le combat de la Tradition fut donc un combat de la Messe tridentine résumant la foi catholique. Mais, encore une fois, ce n’est pas une question de latin ni de vêtements brodés, même si cette langue a le mérite de montrer le caractère universel de la foi catholique.
Mgr Lefebvre en fut un homme important. L’histoire retient son nom et, de fait, il est le père de la Fraternité Saint Pie X, de la Fraternité Saint Pierre et de nombreux instituts nés grâce indirectement grâce à sa réaction. La querelle est venue de sa crainte, surtout après Assises, de voir les progressistes triompher et empêcher la formation de prêtres à la doctrine claire. La question de la liberté de la Messe latine-catéchisme a suivi.
Depuis le début du combat contre les dérives progressistes enflammées après le Concile Vatican II, Mgr Lefebvre a surtout attaqué les erreurs contre la foi comme celles contenues dans le catéchisme hollandais. Puis la Messe latine-catéchisme est devenue un parfait drapeau.
Le problème a donc été le suivant : doit-on admettre une simple permission pour la Messe-Catéchisme, une indulgence, une bonté, un indult des autorités romaines ou une totale liberté ?
Or pour perpétuer des prêtres enseignés dans une foi catholique claire, Mgr Lefebvre a sacré quatre évêques. Il a eu au cœur de former des prêtres non influencés par la théologie molle et relativiste. C’est pour la foi catholique qu’il a fait ce geste. Mais il a fait craindre un schisme et une petite église.
Donc des prêtres ont dû trancher sur la question de la Messe et ont préféré l’indult : ce sont les communautés Ecclesia Dei.
Mais la question reste posée :
Pour l’aboutissement de la restauration de l’exposition claire de la foi catholique, la messe latine-Catéchisme doit-elle être totalement libre ou doit-on se contenter de l’indult ?
Pratiquement, la question ne se pose pas pour les communautés Ecclesia Dei et ceux qui ont une liturgie et un catéchisme assez clair :
- l’Opus Dei,
- la communauté Saint-Martin,
- les Légionnaires du Christ,
- la communauté Saint-Jean,
- des charismatiques plus calmes comme maintenant la très conservatrice Communauté de l’Emmanuel
- les prêtres diocésains qui ont étudié la théologie classique.
LA QUESTION SE POSE MAINTENANT A LA FRATERNITE SAINT PIE X:
DOIT-ELLE ENCORE RESISTER OU ADMETTRE UN CERTAIN INDULT POUR ENTRER TOUT DE SUITE DANS LA BATAILLE DES ANTI-PROGRESSISTES QUI VEULENT RESTAURER L’EXPOSITION CLAIRE DE LA FOI ET LA LITURGIE ?
En attendant une réponse à cette question, Rome envoie un signal fort aux évêques de France : laisser les traditionalistes faire l’expérience de la Tradition, donner leur des paroisses avec indult total.
Le problème des indults réduits à la seule messe du dimanche par des prêtres qui n’ont pas une culture « saint Pie V » est réel. Cela ne rassure pas les fidèles traditionalistes qui veulent le Catéchisme surtout pour leurs enfants :
L’ EXPOSITION CLAIRE DE LA FOI CATHOLIQUE QUI EST GAGE DE SALUT ET DE BONHEUR ETERNEL APRES LA MORT.
Auriez-vous cru que le bouillonnant abbé Philippe Laguérie, occupant durant 14 ans l’Eglise Saint-Nicolas à Paris, serait un jour reconnu par le Vatican comme un prêtre vénérable ?
L'érection en France d’un nouvel institut clérical bénéficiant de la permission de célébrer la messe et les sacrements selon les livres liturgiques antérieures au « Bon en avant » de 1969 doit permettre de faire le point sur le réel but des traditionalistes de toute tendance:
L’ EXPOSITION CLAIRE DE LA FOI CATHOLIQUE QUI EST GAGE DE SALUT ET DE BONHEUR ETERNEL APRES LA MORT.
Ce n’est donc pas la messe en latin qui est la fin des traditionalistes mais la foi catholique, même si la messe latine expose avec perfection la foi catholique : c’est la Messe-Catéchisme du salut par la Croix.
Or, en 2006, un pape comme Benoît XVI vient de condamner tout relativisme religieux, tout syncrétisme-confusion des religions, dans son message aux hommes de dialogues humains pacifistes et oecuménistes d’Assises.
Donc quel est l’enjeu ? La Messe latine-Catéchisme a permis de défendre la foi. Doit-elle être totalement libre ou doit-on se contenter de la permission exceptionnelle de la célébrer, de l’INDULT ?
Les prêtres à la forte personnalité comme les abbés Aulagnier, Laguérie et de Tanouarn ne peuvent pas être sérieusement soupçonnés d’abandonner le combat de la foi. Leur renvoi de la Fraternité Saint Pie X les a poussés à accepter l’indult : un moindre mal dans leur situation.
Mais la réaction des supérieurs de la Fraternité Saint Pie X se défend : le refus de l’indult, (cette permission vexante, le petit geste pour la Messe latine-Catéchisme).
La liberté entière de la Messe latine-Catéchisme permettrait une meilleure restauration du catéchisme et de la théologie par influence sur les paroisses qui conserveront le missel moderne symbole malheureux des changements liturgiques fantaisistes et des attaques contre la foi catholique.
Toutefois, il serait urgent que la Fraternité Saint Pie X ne méprise plus ceux qui ont l’indult, surtout quand la dureté de certains supérieurs sont les responsables direct de la formation de l’Institut du Bon Pasteur par le renvoi des abbés Aulagnier et Laguérie.
La Fraternité Saint Pie X est-elle d’ailleurs certaine d’obtenir cette victoire d’un document du pape qui dirait clairement que la Messe latine-Catéchisme peut être dite librement par tous ?
Les paroisses ne reviendraient pas de toute façon au latin intégral.
L’INDULT avec une vraie paroisse du baptême à l’enterrement en passant par le catéchisme et tous les sacrements serait déjà une vraie victoire. Ces paroisses inflenceront les autres sans forcément qu’elles reviennent à une liturgie latine. Elles auront au moins un catéchisme et des sermons clairement catholiques. C’est le but. De fait, cela reviendra à un INDULT DE FAIT PLUS QU’UNE LIBERTÉ DE DROIT.
Les traditionalistes doivent en effet leur existence à l’explosion de théories relativistes et quasi hérétiques qui ont pu se développer à l’occasion du Concile Vatican II (1962-1965). L’intention était louable : attirer les âmes. Mais on pensait que l’Eglise avait un visage trop austère et passéiste, repoussoir de l’homme moderne né du progrès. Au lieu de simplement rénover certains moyens d’évangélisation, des hommes d’Eglise ont attaqué la foi pour essayer de plaire au monde. L’Eglise devait :
RASSURER L’HOMME POUR QU’IL N’AIT PAS PEUR DE DIEU ET DE SON ÉGLISE ET SOIT HEUREUX
On parlera moins du péché, on parlera moins de Dieu, moins de la divinité de Jésus, moins de l’Eglise Catholique et de Marie, mais plus des préoccupations des non-catholiques, des non-chrétiens. Il fallait s’ouvrir aux hommes sans les ennuyer avec la responsabilité de croire et de se sauver dans la vie éternelle après la mort :
- exaltation de l’homme et de sa dignité face à Dieu
- présentation d’un Dieu très gentil qui aime tout le monde et promet le bonheur gratuit sans effort
- volonté de se fondre dans la pâte humaine sans trop parler de Dieu, de la conversion à la foi catholique : suppression des habits ecclésiastiques, ralentissement d’une évangélisation claire reposant sur un vrai catéchisme …
- frein à la conversion à la foi dans le vrai Dieu pour ne pas vexer ni brusquer : dialogue avec tous, respect des différences : œcuménisme syncrétique avec les schismatiques qui rompent pourtant la charité par la querelle et la séparation, avec les hérétiques protestants qui privent les âmes de moyens de salut, les juifs qui refusent l’Incarnations, les autres religions si dures
- lecture moderniste de la Bible : mise en cause des miracles, mise en cause de la réalité historique de nombreux passages étroitement liés à la toute puissance de Dieu, à son unicité, à la divinité du Christ (la conscience qu’il avait d’être Dieu) …
- Sacrifice de la Messe réduite à un repas fraternel, à une fête humaine, participation à un pain partager
- mise en danger de la foi en la présence réelle de Jésus dans l’hostie consacrée par un nouveau rite appauvri qui diminue les marques d’honneur et de plus n’est même pas appliqué par des prêtres et des équipes pastorales pleines d’imagination.
Or des hommes et des femmes, des évêques et des prêtres ont vu là le danger pour le salut éternel des âmes, fin ultime et fondamentale …
Le Saint Sacrifice de la Messe était le symbole contraire à toutes ces dérives :
- qui dit sacrifice dit péché et réparation de la justice divine, donc culpabilité de l’homme face à Dieu.
- qui dit sacrifice d’une valeur infinie dit divinité de Jésus qui s’offre pour nous racheter
- qui dit sacrifice unique dit Dieu et religion unique contre un œcuménisme dialogue relativiste et syncrétiste
- qui dit consécration et génuflexion dit présence de Jésus dans l’hostie contrairement aux protestants.
Le vrai combat n’est pas le LATIN. C’est le catéchisme, l’enseignement de la foi catholique seule vraie religion par le clair catéchisme, et comme moyen : la messe latine (la loi de la prière est loi de la foi, lex orandi lex credendi ). Certes, la messe latine pouvait être aménagée dans le sens d’une meilleure participation avec plus de traductions, mais la réforme a été un ouragan.
Le pire c’est que ce BON EN AVANT n’a même pas eu les résultats escomptés. Le monde moderne, le progrès, la contraception, l’avortement, le divorce ont détourné des foules entières de l’Eglise, honteuses de leur vie ou fières au contraire. Avec le temps, c’est maintenant l’indifférence. Qui remettrait en cause le divorce et l’avortement ? Paul VI en condamnant la contraception, Jean-Paul II en rappelant le respect de la vie, ont brisé le rêve d’une lune de miel avec le monde. Cette exigeante et en fait charitable morale catholique aurait donc de toute façon vidé en partie les églises face à la pression de la société du loisir égoïste.
Mais en plus, le saccage de la liturgie et du catéchisme a fait partir des personnes qui seraient restées fidèles. Le mépris pour les anges, les miracles, la Vierge Marie, la communion à Jésus-Hostie, la dignité du culte, les prêtres et les sœurs en civil ont fait fuir ceux qui avaient cru dans le sacré. Ces âmes là ont été éloignées gratuitement en quelque sorte. Ces personnes plus fidèles n’ont donc pas vu leurs enfants entrer au séminaire. Les séminaires sont vides. Leur rêve de séduire le monde est UN LAMENTABLE ECHEC.
Le combat de la Tradition fut donc un combat de la Messe tridentine résumant la foi catholique. Mais, encore une fois, ce n’est pas une question de latin ni de vêtements brodés, même si cette langue a le mérite de montrer le caractère universel de la foi catholique.
Mgr Lefebvre en fut un homme important. L’histoire retient son nom et, de fait, il est le père de la Fraternité Saint Pie X, de la Fraternité Saint Pierre et de nombreux instituts nés grâce indirectement grâce à sa réaction. La querelle est venue de sa crainte, surtout après Assises, de voir les progressistes triompher et empêcher la formation de prêtres à la doctrine claire. La question de la liberté de la Messe latine-catéchisme a suivi.
Depuis le début du combat contre les dérives progressistes enflammées après le Concile Vatican II, Mgr Lefebvre a surtout attaqué les erreurs contre la foi comme celles contenues dans le catéchisme hollandais. Puis la Messe latine-catéchisme est devenue un parfait drapeau.
Le problème a donc été le suivant : doit-on admettre une simple permission pour la Messe-Catéchisme, une indulgence, une bonté, un indult des autorités romaines ou une totale liberté ?
Or pour perpétuer des prêtres enseignés dans une foi catholique claire, Mgr Lefebvre a sacré quatre évêques. Il a eu au cœur de former des prêtres non influencés par la théologie molle et relativiste. C’est pour la foi catholique qu’il a fait ce geste. Mais il a fait craindre un schisme et une petite église.
Donc des prêtres ont dû trancher sur la question de la Messe et ont préféré l’indult : ce sont les communautés Ecclesia Dei.
Mais la question reste posée :
Pour l’aboutissement de la restauration de l’exposition claire de la foi catholique, la messe latine-Catéchisme doit-elle être totalement libre ou doit-on se contenter de l’indult ?
Pratiquement, la question ne se pose pas pour les communautés Ecclesia Dei et ceux qui ont une liturgie et un catéchisme assez clair :
- l’Opus Dei,
- la communauté Saint-Martin,
- les Légionnaires du Christ,
- la communauté Saint-Jean,
- des charismatiques plus calmes comme maintenant la très conservatrice Communauté de l’Emmanuel
- les prêtres diocésains qui ont étudié la théologie classique.
LA QUESTION SE POSE MAINTENANT A LA FRATERNITE SAINT PIE X:
DOIT-ELLE ENCORE RESISTER OU ADMETTRE UN CERTAIN INDULT POUR ENTRER TOUT DE SUITE DANS LA BATAILLE DES ANTI-PROGRESSISTES QUI VEULENT RESTAURER L’EXPOSITION CLAIRE DE LA FOI ET LA LITURGIE ?
En attendant une réponse à cette question, Rome envoie un signal fort aux évêques de France : laisser les traditionalistes faire l’expérience de la Tradition, donner leur des paroisses avec indult total.
Le problème des indults réduits à la seule messe du dimanche par des prêtres qui n’ont pas une culture « saint Pie V » est réel. Cela ne rassure pas les fidèles traditionalistes qui veulent le Catéchisme surtout pour leurs enfants :
L’ EXPOSITION CLAIRE DE LA FOI CATHOLIQUE QUI EST GAGE DE SALUT ET DE BONHEUR ETERNEL APRES LA MORT.