SOURCE - Julien Gunzinger - Eschaton - 13 juillet 2012
Soit Benoît XVI a encore du lait derrière les oreilles ( ce qui a
passé 80 ans me semble assez difficile à concevoir) et il s’imagine que
la Fsspx va faire des concessions sur Vatican II et accepter un
préambule qui ne lui permet pas d’être critique à l’égard des points qui
sont inacceptables. Auquel cas on peut imaginer qu’il est à la manœuvre
derrière les Pozzo, Koch, Levada, Müller, faisant souffler, à travers
eux, le chaud et le froid pour tenter de fatiguer la Fsspx en tablant
sur une reddition du gros de ses troupes.
Soit Benoît XVI sait pertinemment que jamais la FSSPX ne se ralliera. Toute l’opération engagée depuis le Motu proprio,
la levée des excommunications, les discussions doctrinales et les
récents événements ne serait alors destinée qu’à la faire sauter.
Auquel cas c’est également lui qui tire les ficelles et il doit être
regardé comme un serpent.
Soit Benoît XVI subit les aigreurs de ses plus proches
collaborateurs, résolu quant à lui à ne pas faire de Vatican II un
obstacle à la réconciliation. Tant que des éléments prouvant de façon
irréfutable que cette dernière hypothèse n’est pas la bonne, je m’en
tiendrai personnellement à celle-ci.
Julien Gunzinger