SOURCE - Austremoine - Fecit - 3 janvier 2013
Vous parlez de crédit ou de discrédit, vous parlez comme si la dénonciation l’erreur ou l’affirmation de la Vérité devait passer sous les fourches caudines de la politique. Heureusement que les apôtres et les saints martyrs n’ont pas réagit comme vous.
Vous parlez de crédit ou de discrédit, vous parlez comme si la dénonciation l’erreur ou l’affirmation de la Vérité devait passer sous les fourches caudines de la politique. Heureusement que les apôtres et les saints martyrs n’ont pas réagit comme vous.
L’économie du salut est toute surnaturelle, la façon de faire de Dieu n’est pas celle des hommes. Il a dit « allez et enseignez les nations ». C’est ce qu’a fait l’Eglise pendant 2000 ans, à temps et à contre temps, ses disciples ont renversé les idoles, ils ont clamé la doctrine qui sauve. Le diable s’est déchaîné, l’Eglise naissante a vécu trois siècles de persécution progressant pourtant encore et toujours avant de voir enfin le monde se convertir.
Dieu nous demande d’être apôtre, de dire ce qui doit être dit, de vivre aussi et surtout selon cette doctrine, il n’est marqué nulle part que la lumière doit être mise sous le boisseau même de façon temporaire et même avec la meilleur intention du monde.
Le concile Vatican II est pétri de libéralisme, de protestantisme et de modernisme, il devait être dénoncé tel quel. Il est la plus grande catastrophe que l’Eglise ait connue, plus que toutes les hérésies réunies. Rome a accepté les déviations de ce concile dans ses aboutissements les plus odieux comme Assise ou le baiser du Coran, cette Rome là devait être dénoncée telle qu’elle l’a été par Mgr Lefebvre avec les mots qui correspondait à la vérité, non pour choquer, non pour heurter, mais pour préserver du danger des erreurs répandues.
Mgr Lefebvre n’a pas fait de calculs politiques, il n’a pas joué au plus finaud avec les ennemis de l’Eglise, il a essayé de leur montrer leurs erreurs, jusqu’à la fin il dit et montré aux gens de la curie l’impasse dans laquelle ils jetaient l’Eglise, et même s’il savait être d’une grande amabilité avec les personnes, il n’a jamais eu de mots assez dures avec les erreurs.
Pendant que l’homme fait ses petit calculs politiciens, Dieu agit par ses apôtres qui ne se préoccupent que de faire la volonté de Dieu, dénonçant l’erreur avec Charité, c'est-à-dire avec Force et Vérité, car là est la vraie Charité, et avec constance. Peu importe les tribulations, les persécutions, elles sont semences de chrétiens. Voici la façon d’agir de Dieu, bien éloignée de celle des hommes.
Un enfant Dieu dans une crèche ce n’est pas très crédible, né d’une mère vierge encore moins, et qui finit sur une croix et la saga se termine lamentablement. Peu crédible aux yeux des hommes, mais c’est pourtant le choix de Dieu qui lui, par sa grâce, sait agir sur les cœurs.
La Croix, le moment le moins crédible pour les hommes qui ne peuvent y voir un Dieu dans ce pauvre Jésus mourant, pour les juifs qui ne peuvent y voir le Messi annoncé depuis 4000 par la multitude des prophètes, et c’est pourtant à cet instant que Dieu choisit de triompher.
Voilà la crédibilité de Dieu.