SOURCE - Ennemond - Fecit - 14 janvier 2013
Saint Athanase ne vivait pas dans la même époque que nous où les évêques peuvent voyager à travers le monde avec une très grande facilité. Il est exact, comme le dit Austremoine, que nous ne nous trouvons pas du tout, actuellement, dans l'urgente nécessité dans laquelle se trouvait Mgr Lefebvre en 1988. Nous avons des évêques encore jeunes, ils sont plusieurs, et ils n'ont pas pris le temps - ce à quoi Mgr Lefebvre veilla - de démarcher les évêques dans le monde entier. Mgr Lefebvre a sacré parce qu'il voyait que ses interlocuteurs attendaient qu'il meurt. Mgr Williamson sait sans doute tout cela et c'est probablement ce qui le conduit à ne pas sacrer. En cela, il est beaucoup plus sage que certains esprits agités de son entourage qui, en réclamant explicitement la rupture des relations avec Rome et en poussant à institutionnaliser des mesures d'exception s'écartent radicalement de l'attitude de Mgr Lefebvre qui prenait garde de bien respecter les normes canoniques (règles ordinaires ou mesures d'exception) et d'éviter, comme il le disait, toute attitude qui fonderait un schisme. Certes, on l'accusait de cela. Et il répondait qu'il ne cessait pas de maintenir les relations avec Rome pour parvenir à une solution, preuve de sa bonne volonté de ne pas faire schisme. Mais que pourront répondre ceux qui disent explicitement qu'ils veulent mettre un terme à toute relation avec le Siège apostolique ?
Saint Athanase ne vivait pas dans la même époque que nous où les évêques peuvent voyager à travers le monde avec une très grande facilité. Il est exact, comme le dit Austremoine, que nous ne nous trouvons pas du tout, actuellement, dans l'urgente nécessité dans laquelle se trouvait Mgr Lefebvre en 1988. Nous avons des évêques encore jeunes, ils sont plusieurs, et ils n'ont pas pris le temps - ce à quoi Mgr Lefebvre veilla - de démarcher les évêques dans le monde entier. Mgr Lefebvre a sacré parce qu'il voyait que ses interlocuteurs attendaient qu'il meurt. Mgr Williamson sait sans doute tout cela et c'est probablement ce qui le conduit à ne pas sacrer. En cela, il est beaucoup plus sage que certains esprits agités de son entourage qui, en réclamant explicitement la rupture des relations avec Rome et en poussant à institutionnaliser des mesures d'exception s'écartent radicalement de l'attitude de Mgr Lefebvre qui prenait garde de bien respecter les normes canoniques (règles ordinaires ou mesures d'exception) et d'éviter, comme il le disait, toute attitude qui fonderait un schisme. Certes, on l'accusait de cela. Et il répondait qu'il ne cessait pas de maintenir les relations avec Rome pour parvenir à une solution, preuve de sa bonne volonté de ne pas faire schisme. Mais que pourront répondre ceux qui disent explicitement qu'ils veulent mettre un terme à toute relation avec le Siège apostolique ?