SOURCE - Daniel Hamiche - Monde et Vie - 13 mars 2010
Ce n’est pas offenser l’archevêque de Paris que de constater qu’il ne comprend rien aux catholiques traditionalistes, et qu’il comprend encore moins pourquoi Rome s’intéresse tant à eux. Pour lui, il le dit, verbatin, jusqu’à Rome à qui veut l’entendre, les tradis ce sont des «maurrassiens», et les demandeurs de la Messe traditionnelle des «em…». Il est à craindre que les révélations du dernier sondage de Paix Liturgique sur l’archidiocèse de Paris aient sérieusement secoué le cardinal président de la Conférence épiscopale : 35% des catholiques pratiquants parisiens seraient donc des «maurrassiens», puisque, il y a 35% de fidèles qui, d’après le sondage, désirent profiter de la forme extraordinaire de la Messe tous les dimanches dans leurs paroisses. Les «maurrassiens» seraient-ils devenus le «premier parti» dans l’Église ? Evidemment non. Reste que pour le cardinal Vingt-Trois, les résultats de ce sondage ne constituent assurément pas une «divine surprise».
D.H.
Ce n’est pas offenser l’archevêque de Paris que de constater qu’il ne comprend rien aux catholiques traditionalistes, et qu’il comprend encore moins pourquoi Rome s’intéresse tant à eux. Pour lui, il le dit, verbatin, jusqu’à Rome à qui veut l’entendre, les tradis ce sont des «maurrassiens», et les demandeurs de la Messe traditionnelle des «em…». Il est à craindre que les révélations du dernier sondage de Paix Liturgique sur l’archidiocèse de Paris aient sérieusement secoué le cardinal président de la Conférence épiscopale : 35% des catholiques pratiquants parisiens seraient donc des «maurrassiens», puisque, il y a 35% de fidèles qui, d’après le sondage, désirent profiter de la forme extraordinaire de la Messe tous les dimanches dans leurs paroisses. Les «maurrassiens» seraient-ils devenus le «premier parti» dans l’Église ? Evidemment non. Reste que pour le cardinal Vingt-Trois, les résultats de ce sondage ne constituent assurément pas une «divine surprise».
D.H.