SOURCE - Romano Libero - Golias - 19 mars 2010
Il est aujourd’hui, à 53 ans, l’évêque qui se manifeste le plus dans le sens intransigeant et tradifriendly de toute la conférence. A Bayonne depuis peu, Mgr Marc Aillet s’est illustré comme vicaire général de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.
Depuis qu’il a coiffé la mitre, cet ancien membre membre de la communauté Saint Martin de Gênes a défrayé la chronique : aussi bien en s’opposant la Gay Pride de Biarritz qu’en appuyant un curé refusant les fillettes pour le service de l’autel. Il faut reconnaître à Mgr Aillet une façon très directe d’aborder les problèmes. Mais certes point pour le meilleur...
Revenant sur la polémique concernant les abus sexuels au sein du clergé, cet évêque trépide, véritable idole des courants tradis s’en prend - un peu facilement ! - à la licence sexuelle. Citons son dernier communiqué. Repris par de nombreux site « tradis » dont celui de Perepiscopus. L’évêque déplore et dénonce les abus - mais comment pourrait-il faire autrement ? Avant d’ajouter : « Pour autant, les fautes de quelques-uns, quelle que soit leur gravité, ne sauraient jeter le discrédit sur l’ensemble du clergé. La presse et les media qui concentrent leurs accusations sur l’Eglise, semblent ignorer que ce fléau n’épargne, en fait, aucun milieu social ni aucune institution. Toutes les statistiques démontrent en effet que la grande majorité des affaires de pédophilie mettent en cause, non des prêtres ou des religieux, mais des personnes de toutes origines. Dans ces conditions, les actes de pédophilie, qui émanent en général d’hommes mariés et de pères de famille, n’ont bien entendu rien à voir avec la question du célibat des prêtres (...) La multiplication des affaires de viols, d’inceste et de pédophilie requiert, de la part de tous, un véritable examen de conscience : considérées comme des acquis intouchables, la licence sexuelle et la pornographie ne sont-elles pas à l’origine d’un grand nombre de déviances comportementales ? « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » disait Bossuet… »
Que voilà donc une belle citation ! Mais justement, ce qui tente de nier Mgr Aillet c’est la cause, du moins occasionnelle dans la mesure où la pédophilie tient d’une structure psychologique. Cette cause n’est pas directement et en soi le célibat mais de façon plus générale une certaine approche malsaine de l’affectivité et de la sexualité cultivée par l’Eglise. Ce que Pierre Solignac dénonçait jadis comme une « névrose chrétienne ». Ce que Drewermann a bien mis en évidence.
Il y a donc bien un lien indirect tout-de-même entre la loi du célibat et la pédophilie. En tant que la première illustre quelque chose de malsain. Le pédophile - au moins s’il s’agit d’une tendance foncière - ne sera que rarement protégé par le fait d’être marié ! Mais l’obligation du célibat crée un contexte malsain. Déjà, comme le reconnaissait Mgr Jaschke (Hambourg), parce qu’il attire des jeunes avec des problèmes sexuels.
Il est aujourd’hui, à 53 ans, l’évêque qui se manifeste le plus dans le sens intransigeant et tradifriendly de toute la conférence. A Bayonne depuis peu, Mgr Marc Aillet s’est illustré comme vicaire général de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.
Depuis qu’il a coiffé la mitre, cet ancien membre membre de la communauté Saint Martin de Gênes a défrayé la chronique : aussi bien en s’opposant la Gay Pride de Biarritz qu’en appuyant un curé refusant les fillettes pour le service de l’autel. Il faut reconnaître à Mgr Aillet une façon très directe d’aborder les problèmes. Mais certes point pour le meilleur...
Revenant sur la polémique concernant les abus sexuels au sein du clergé, cet évêque trépide, véritable idole des courants tradis s’en prend - un peu facilement ! - à la licence sexuelle. Citons son dernier communiqué. Repris par de nombreux site « tradis » dont celui de Perepiscopus. L’évêque déplore et dénonce les abus - mais comment pourrait-il faire autrement ? Avant d’ajouter : « Pour autant, les fautes de quelques-uns, quelle que soit leur gravité, ne sauraient jeter le discrédit sur l’ensemble du clergé. La presse et les media qui concentrent leurs accusations sur l’Eglise, semblent ignorer que ce fléau n’épargne, en fait, aucun milieu social ni aucune institution. Toutes les statistiques démontrent en effet que la grande majorité des affaires de pédophilie mettent en cause, non des prêtres ou des religieux, mais des personnes de toutes origines. Dans ces conditions, les actes de pédophilie, qui émanent en général d’hommes mariés et de pères de famille, n’ont bien entendu rien à voir avec la question du célibat des prêtres (...) La multiplication des affaires de viols, d’inceste et de pédophilie requiert, de la part de tous, un véritable examen de conscience : considérées comme des acquis intouchables, la licence sexuelle et la pornographie ne sont-elles pas à l’origine d’un grand nombre de déviances comportementales ? « Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes » disait Bossuet… »
Que voilà donc une belle citation ! Mais justement, ce qui tente de nier Mgr Aillet c’est la cause, du moins occasionnelle dans la mesure où la pédophilie tient d’une structure psychologique. Cette cause n’est pas directement et en soi le célibat mais de façon plus générale une certaine approche malsaine de l’affectivité et de la sexualité cultivée par l’Eglise. Ce que Pierre Solignac dénonçait jadis comme une « névrose chrétienne ». Ce que Drewermann a bien mis en évidence.
Il y a donc bien un lien indirect tout-de-même entre la loi du célibat et la pédophilie. En tant que la première illustre quelque chose de malsain. Le pédophile - au moins s’il s’agit d’une tendance foncière - ne sera que rarement protégé par le fait d’être marié ! Mais l’obligation du célibat crée un contexte malsain. Déjà, comme le reconnaissait Mgr Jaschke (Hambourg), parce qu’il attire des jeunes avec des problèmes sexuels.