SOURCE - Luc Terras - Golias - 22 mars 2010
Des jeunes catholiques intégristes (issus des mouvements Civitas, le MJCF et les Jeunes de Saint-Nicolas) ont empêché la conférence de Carême du rabbin Krygier de se tenir dans la nef de la cathédrale. Un quarteron de perturbateurs traditionalistes est en effet intervenu avant même que le Rabbin ne puisse prendre la parole dimanche 21 mars à Notre-Dame de Paris.
Alors que le cardinal André Vingt-Trois venait de terminer son mot d’introduction et que le rabbin Krygier s’approchait tout juste du micro pour commencer son intervention, un homme s’est levé proposant à l’assemblée la récitation d’un chapelet « en réparation pour l’outrage ». En effet, pour la première fois c’est un rabbin qui intervenait dans ce cadre.
Interrompu quelques minutes, la retransmission de la conférence à ensuite repris, le rabbin Krygier, aux côtés du cardinal Vingt-Trois, s’exprimant depuis la sacristie de Notre-Dame tandis que les fidèles récitant leur chapelet étaient invités à sortir par le service de sécurité de la cathédrale. Après s’être fait opposés une belle résistance de la part de « vieux » fidèles « conciliaires » qui n’ont pas manqué de leur dire ce que « catholique » signifiait. Bravo à eux !
On le sait, depuis plusieurs semaines, les responsables intégristes menaient une campagne contre le cardinal Vingt-Trois, devenu l’une de leurs bêtes noires, et les conférences de Carême de Carême de Notre-Dame de Paris, organisée sur le thème « Vatican II, boussole pour notre temps ». Un sujet qui ne doit guère leur plaire. Quant à l’abbé Régis de Cacqueray, supérieur du district de France de la Fraternité Saint-Pie-X, il n’hésitait pas à dénoncer en termes virulents cette intervention du Rabbin en laquelle il voyait un « scandale ». Sur certains forums, d’aucuns allaient même plus loin, parlant « d’abomination de la désolation » ou de « sacrilège ». Voilà à qui aboutit le processus de réintégration des catholiques intégristes voulue par le pape Benoît XVI. Certains aujourd’hui se sentent fondés et légitimés à cracher leur venin sur des hommes de bonne volonté qui viennent dialoguer « interreligieusement ». Une hérésie pour l’extrême-droite catholique. Merci Benoît XVI d’aider à recycler ce type d’énergumènes qui n’ont rien à voir avec l’Evangile et l’Eglise de Jésus-Christ.
Des jeunes catholiques intégristes (issus des mouvements Civitas, le MJCF et les Jeunes de Saint-Nicolas) ont empêché la conférence de Carême du rabbin Krygier de se tenir dans la nef de la cathédrale. Un quarteron de perturbateurs traditionalistes est en effet intervenu avant même que le Rabbin ne puisse prendre la parole dimanche 21 mars à Notre-Dame de Paris.
Alors que le cardinal André Vingt-Trois venait de terminer son mot d’introduction et que le rabbin Krygier s’approchait tout juste du micro pour commencer son intervention, un homme s’est levé proposant à l’assemblée la récitation d’un chapelet « en réparation pour l’outrage ». En effet, pour la première fois c’est un rabbin qui intervenait dans ce cadre.
Interrompu quelques minutes, la retransmission de la conférence à ensuite repris, le rabbin Krygier, aux côtés du cardinal Vingt-Trois, s’exprimant depuis la sacristie de Notre-Dame tandis que les fidèles récitant leur chapelet étaient invités à sortir par le service de sécurité de la cathédrale. Après s’être fait opposés une belle résistance de la part de « vieux » fidèles « conciliaires » qui n’ont pas manqué de leur dire ce que « catholique » signifiait. Bravo à eux !
On le sait, depuis plusieurs semaines, les responsables intégristes menaient une campagne contre le cardinal Vingt-Trois, devenu l’une de leurs bêtes noires, et les conférences de Carême de Carême de Notre-Dame de Paris, organisée sur le thème « Vatican II, boussole pour notre temps ». Un sujet qui ne doit guère leur plaire. Quant à l’abbé Régis de Cacqueray, supérieur du district de France de la Fraternité Saint-Pie-X, il n’hésitait pas à dénoncer en termes virulents cette intervention du Rabbin en laquelle il voyait un « scandale ». Sur certains forums, d’aucuns allaient même plus loin, parlant « d’abomination de la désolation » ou de « sacrilège ». Voilà à qui aboutit le processus de réintégration des catholiques intégristes voulue par le pape Benoît XVI. Certains aujourd’hui se sentent fondés et légitimés à cracher leur venin sur des hommes de bonne volonté qui viennent dialoguer « interreligieusement ». Une hérésie pour l’extrême-droite catholique. Merci Benoît XVI d’aider à recycler ce type d’énergumènes qui n’ont rien à voir avec l’Evangile et l’Eglise de Jésus-Christ.