SOURCE - Mgr Williamson - Commentaire Eleison CXXXVIII - 6 mars 2010
Les gens qui aiment bien repérer ce genre de chose ont remarqué que l'une des mains de Mgr Williamson tremble, et alors depuis des années la rumeur circule : Mgr Williamson est atteint de la maladie de Parkinson. Tout récemment, cette rumeur est revenue sur le devant du tapis. Un examen médical s'avérant de mise, le vénérable prélat s'est rendu voici deux semaines chez un neurologue londonien qui remarqua, entre autres symptômes, que les muscles des deux bras ne présentent pas de différences marquées et que le tremblement a lieu quand le bras est en action, et qu'il n'y a pas de tremblement quand il est au repos, contrairement aux symptômes de la maladie de Parkinson. Il élimina donc à juste titre la maladie de Parkinson, et diagnostiqua par contre la maladie du Tremblement Essentiel, encore appelée maladie du Tremblement Familial. (En d'autres termes, cette main tremblante prouve que le vénérable prélat a une maladie de ... tremblement. Ah, comme chaque syllabe d'un diagnostic médical peut être réconfortante !).
Que personne ne s'afflige à cette nouvelle cependant. Qui cherche une raison pour ne pas prendre tout à fait au sérieux le vénérable prélat, n'a qu'un embarras de choix ! D'autant que certaines de ces raisons viennent même de ses ennemis !
Il est Rosicrucien (membre d'une société secrète pernicieuse, comme le prouvent ses armoiries épiscopales où il a placé la Rose d'Angleterre sur la Croix).
Il a toujours de bien curieuses idées (par exemple, les attentats du 9 septembre ne furent pas l'œuvre de dix-neuf Arabes).
Il est comme un morceau d'uranium, difficile à avoir en sa possession, mais encore plus difficile à s'en débarrasser sur le bord de la route (ah, que ça fait du bien que d'être aimé !).
Il conçoit des idées dans sa tête, puis il n'en démord plus et se met à les exagérer (en d'autres termes, il croit en ce qu'il dit, non ?).
C'est un socialiste Fabien (disciple d'une idéologie gauchiste et pernicieuse de la perfide Albion).
C'est plutôt un artiste qu'un savant ( eh bien, le « peu savant » est plutôt vrai).
En se prononçant en public sur le vrai ou le faux d'une question d'histoire très sérieuse, c'est un « non-sens » qu'il finit par émettre.
Moins il parle, et mieux c'est pour la Fraternité Saint Pie X (oh la la, mais parler c'est son métier !).
C'est un idéaliste, un adepte d'Emmanuel Kant (alors, là, j'en reste baba !).
Il se fait vieux, il va bientôt avoir 70 ans (celle-là est vraie, dans deux jours exactement).
C'est un Anglican à peine converti (vrai aussi - il a grand besoin de se convertir !).
C'est une grenade dégoupillée, prête à exploser on ne sait quand, mais peut-on le jeter au loin ? (oh, allons ... allons ! Pas même avec un petit effort supplémentaire ?).
Tout cela me rappelle une histoire tirée de la vie de Frédéric le Grand, un Roi de Prusse au 18ème siècle. Le Roi visite l'une des villes de son royaume et, là, accroché tout en haut d'un arbre son portrait sous la forme d'une caricature. Les courtisans qui l'accompagnent tremblent en se demandant : Comment va réagir sa Majesté ? « Descendez donc moi ça que chacun puisse mieux le voir », dit le Roi.
Kyrie eleison.
Les gens qui aiment bien repérer ce genre de chose ont remarqué que l'une des mains de Mgr Williamson tremble, et alors depuis des années la rumeur circule : Mgr Williamson est atteint de la maladie de Parkinson. Tout récemment, cette rumeur est revenue sur le devant du tapis. Un examen médical s'avérant de mise, le vénérable prélat s'est rendu voici deux semaines chez un neurologue londonien qui remarqua, entre autres symptômes, que les muscles des deux bras ne présentent pas de différences marquées et que le tremblement a lieu quand le bras est en action, et qu'il n'y a pas de tremblement quand il est au repos, contrairement aux symptômes de la maladie de Parkinson. Il élimina donc à juste titre la maladie de Parkinson, et diagnostiqua par contre la maladie du Tremblement Essentiel, encore appelée maladie du Tremblement Familial. (En d'autres termes, cette main tremblante prouve que le vénérable prélat a une maladie de ... tremblement. Ah, comme chaque syllabe d'un diagnostic médical peut être réconfortante !).
Que personne ne s'afflige à cette nouvelle cependant. Qui cherche une raison pour ne pas prendre tout à fait au sérieux le vénérable prélat, n'a qu'un embarras de choix ! D'autant que certaines de ces raisons viennent même de ses ennemis !
Il est Rosicrucien (membre d'une société secrète pernicieuse, comme le prouvent ses armoiries épiscopales où il a placé la Rose d'Angleterre sur la Croix).
Il a toujours de bien curieuses idées (par exemple, les attentats du 9 septembre ne furent pas l'œuvre de dix-neuf Arabes).
Il est comme un morceau d'uranium, difficile à avoir en sa possession, mais encore plus difficile à s'en débarrasser sur le bord de la route (ah, que ça fait du bien que d'être aimé !).
Il conçoit des idées dans sa tête, puis il n'en démord plus et se met à les exagérer (en d'autres termes, il croit en ce qu'il dit, non ?).
C'est un socialiste Fabien (disciple d'une idéologie gauchiste et pernicieuse de la perfide Albion).
C'est plutôt un artiste qu'un savant ( eh bien, le « peu savant » est plutôt vrai).
En se prononçant en public sur le vrai ou le faux d'une question d'histoire très sérieuse, c'est un « non-sens » qu'il finit par émettre.
Moins il parle, et mieux c'est pour la Fraternité Saint Pie X (oh la la, mais parler c'est son métier !).
C'est un idéaliste, un adepte d'Emmanuel Kant (alors, là, j'en reste baba !).
Il se fait vieux, il va bientôt avoir 70 ans (celle-là est vraie, dans deux jours exactement).
C'est un Anglican à peine converti (vrai aussi - il a grand besoin de se convertir !).
C'est une grenade dégoupillée, prête à exploser on ne sait quand, mais peut-on le jeter au loin ? (oh, allons ... allons ! Pas même avec un petit effort supplémentaire ?).
Tout cela me rappelle une histoire tirée de la vie de Frédéric le Grand, un Roi de Prusse au 18ème siècle. Le Roi visite l'une des villes de son royaume et, là, accroché tout en haut d'un arbre son portrait sous la forme d'une caricature. Les courtisans qui l'accompagnent tremblent en se demandant : Comment va réagir sa Majesté ? « Descendez donc moi ça que chacun puisse mieux le voir », dit le Roi.
Kyrie eleison.