SOURCE - SPO - 29 mai 2012
Consacré à l’application du motu proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, ce blogue s’intéresse aussi aux questions touchant le monde dit « traditionaliste » et, plus largement encore, aux questions liturgiques.
Consacré à l’application du motu proprio Summorum Pontificum du pape Benoît XVI, ce blogue s’intéresse aussi aux questions touchant le monde dit « traditionaliste » et, plus largement encore, aux questions liturgiques.
C’est à ce titre notamment que nous avons publié, il y a plusieurs 
mois, plusieurs articles consacrés à la fameuse « réforme de la 
réforme », prônée par le cardinal Joseph Ratzinger et mise en 
application de façon encore timide par le Pape Benoît XVI et ceux qui 
tentent d’œuvrer dans son sens.
L’un des signes les plus manifestes de cette « réforme de la 
réforme », notamment aux yeux des assistants, même non instruits des 
questions liturgiques, est la célébration ad orientem. Elle est
 immédiatement perceptible, marque les esprits et les sensibilités, 
souligne un rapport étroit avec la Tradition de l’Église.
Le jeune évêque de Lausanne, Genève et Fribourg, Mgr Charles Morerod,
 de l’ordre de saint Dominique, a ainsi célébré la messe dans la forme 
ordinaire, le 24 mai dernier, en la fête de la translation de saint 
Dominique, en l’église saint Nicolas de Bologne, devant le corps du 
saint. C’est une bonne nouvelle de voir un évêque suisse mettre en acte 
lui-même ce point de la réforme de la réforme, en espérant qu’il 
l’étendra aux églises de son diocèse et lui adjoindra d’autres points 
importants, comme la communion sur les lèvres et à genoux, l’utilisation
 de la langue latine, le canon romain et la prière traditionnelle de 
l’offertoire. 
