SOURCE - William Molinié- 20Minutes - 25 mai 2012
JUSTICE - Ils sont poursuivis par le parquet pour avoir perturbé fin octobre le spectacle «Sur le concept du visage de Dieu»...
Après l'engagement religieux, le combat politique. Trente-quatre catholiques traditionalistes comparaissent ce vendredi matin devant le tribunal correctionnel de Paris pour «entrave à la liberté d'expression». Ils sont poursuivis par le parquet pour avoir perturbé fin octobre le spectacle de l'Italien Romeo Castellucci, Sur le concept du visage de Dieu.
Certains étaient montés sur la scène du Théâtre de la Ville (IVe) «en priant et en chantant des chants religieux», jugeant blasphématoires les dernières minutes de la pièce où le visage du Christ semblait enduit d'excréments. «Ils n'ont rien à voir avec ce qu'on leur reproche. Certains se sont levés et sont sortis car la pièce leur déplaisait. C'est tout», argumente François Souchan, l'avocat de vingt et un d'entre eux.
Proche de l'extrême droite et des thèses fondamentalistes des lefebvristes, Civitas compte présenter des candidats aux municipales de 2014 dans plusieurs villes de France. Et poursuivre sa campagne contre François Hollande (PS). «Nous sommes contre l'inscription de la séparation de l'Eglise et de l'Etat dans la Constitution, le mariage gay, la légalisation de l'euthanasie et l'avortement», indique le patron de Civitas, qui se défend d'être «la caisse de résonance du Front national».
Malgré tout, les thématiques sont semblables. Civitas s'appuie sur les traditionalistes qui fréquentent l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, occupée par la Fraternité Saint-Pie X. «Il faut imposer nos valeurs catholiques. C'est le seul moyen de sauver la société», lâche un jeune homme en sortant de la messe.
JUSTICE - Ils sont poursuivis par le parquet pour avoir perturbé fin octobre le spectacle «Sur le concept du visage de Dieu»...
Après l'engagement religieux, le combat politique. Trente-quatre catholiques traditionalistes comparaissent ce vendredi matin devant le tribunal correctionnel de Paris pour «entrave à la liberté d'expression». Ils sont poursuivis par le parquet pour avoir perturbé fin octobre le spectacle de l'Italien Romeo Castellucci, Sur le concept du visage de Dieu.
Certains étaient montés sur la scène du Théâtre de la Ville (IVe) «en priant et en chantant des chants religieux», jugeant blasphématoires les dernières minutes de la pièce où le visage du Christ semblait enduit d'excréments. «Ils n'ont rien à voir avec ce qu'on leur reproche. Certains se sont levés et sont sortis car la pièce leur déplaisait. C'est tout», argumente François Souchan, l'avocat de vingt et un d'entre eux.
Des candidats en 2014Si la défense ne veut pas transformer le prétoire en tribune religieuse, les catholiques intégristes de l'institut Civitas, à l'origine des manifestations de l'automne dernier, seront présents sur le terrain politique. Alain Escada, le secrétaire général de l'Institut, revendique son activité de «lobbyiste auprès des décideurs politiques dans le but de rechristianiser la France».
Proche de l'extrême droite et des thèses fondamentalistes des lefebvristes, Civitas compte présenter des candidats aux municipales de 2014 dans plusieurs villes de France. Et poursuivre sa campagne contre François Hollande (PS). «Nous sommes contre l'inscription de la séparation de l'Eglise et de l'Etat dans la Constitution, le mariage gay, la légalisation de l'euthanasie et l'avortement», indique le patron de Civitas, qui se défend d'être «la caisse de résonance du Front national».
Malgré tout, les thématiques sont semblables. Civitas s'appuie sur les traditionalistes qui fréquentent l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, occupée par la Fraternité Saint-Pie X. «Il faut imposer nos valeurs catholiques. C'est le seul moyen de sauver la société», lâche un jeune homme en sortant de la messe.