SOURCE - AFP - 7 novembre 2012
Le dialogue avec les juifs est fondamental pour Benoît XVI et la tentative pour faire revenir les intégristes dans l'Eglise ne signifie aucunement une remise en cause de ce postulat du Concile Vatican II, a affirmé aujourd'hui le cardinal chargé de ce dialogue.
Dans un long texte publié dans le quotidien du Saint-Siège, l'Osservatore Romano, le cardinal suisse allemand Kurt Koch, chargé dans la Curie du dialogue avec le judaïsme, souligne que la déclaration "Nostra Aetate" n'a en rien perdu de sa valeur. Cette déclaration historique adoptée par les pères de Vatican II (1962/65) exprimait le respect de l'Eglise à l'égard des religions non chrétiennes, mais elle avait surtout l'intention, après la Shoah, de mettre fin à toute attitude antijudaïque et antisémite dans l'Eglise.
La Fraternité Saint Pie X (FSSPX), où les préjugés antisémites restent fréquents, rejette cette déclaration. Des rabbins ont exprimé leur inquiétude que l'insistance du pape à vouloir réintégrer ces traditionalistes équivale à un reniement silencieux de "Nostra Aetate".
"A l'intention des juifs, le Saint-Père m'a chargé de présenter la question de manière correcte : Nostra Aetate n'est pas le moins du monde remis en discussion par le magistère de l'Eglise, comme le pape lui-même l'a plus d'une fois démontré dans ses discours, ses écrits et ses gestes pastoraux".
"Un rapprochement avec la Fraternité Saint Pie X ne signifie absolument pas que les positions de ladite Fraternité soient acceptées ou soutenues", a ajouté le cardinal.
Le dialogue avec les juifs est fondamental pour Benoît XVI et la tentative pour faire revenir les intégristes dans l'Eglise ne signifie aucunement une remise en cause de ce postulat du Concile Vatican II, a affirmé aujourd'hui le cardinal chargé de ce dialogue.
Dans un long texte publié dans le quotidien du Saint-Siège, l'Osservatore Romano, le cardinal suisse allemand Kurt Koch, chargé dans la Curie du dialogue avec le judaïsme, souligne que la déclaration "Nostra Aetate" n'a en rien perdu de sa valeur. Cette déclaration historique adoptée par les pères de Vatican II (1962/65) exprimait le respect de l'Eglise à l'égard des religions non chrétiennes, mais elle avait surtout l'intention, après la Shoah, de mettre fin à toute attitude antijudaïque et antisémite dans l'Eglise.
La Fraternité Saint Pie X (FSSPX), où les préjugés antisémites restent fréquents, rejette cette déclaration. Des rabbins ont exprimé leur inquiétude que l'insistance du pape à vouloir réintégrer ces traditionalistes équivale à un reniement silencieux de "Nostra Aetate".
"A l'intention des juifs, le Saint-Père m'a chargé de présenter la question de manière correcte : Nostra Aetate n'est pas le moins du monde remis en discussion par le magistère de l'Eglise, comme le pape lui-même l'a plus d'une fois démontré dans ses discours, ses écrits et ses gestes pastoraux".
"Un rapprochement avec la Fraternité Saint Pie X ne signifie absolument pas que les positions de ladite Fraternité soient acceptées ou soutenues", a ajouté le cardinal.
Pour souligner l'attachement du pape à ce dialogue, le cardinal rappelle que Benoît XVI avait adressé au Grand rabbin de Rome la toute première lettre de son pontificat.