SOURCE - Le Bien Public - 11 novembre 2012
Le séminaire de Flavigny, Saint-Curé-d’Ars a été fondé en 1986 et est dirigé par M. l’abbé Patrick Troadec. Il fait partie de la fraternité sacerdotale Saint-Pie X. La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X a été officiellement fondée en 1970 par Monseigneur Marcel Lefebvre, et est réputée traditionaliste voire rigoriste, en raison de sa liturgie traditionnelle et en latin. Refusant les nouvelles mesures édictées par le Concile Vatican II, la fraternité n’est pas reconnue par l’Église. Pour autant, elle attire de nombreux jeunes en recherche de repères et de valeurs solides. « Depuis le concile Vatican II, on a changé le regard de l’Église par rapport au monde dans le but d’attirer les personnes à l’Église. Or, celles-ci se sont vidées », souligne Patrick Troadec. « Le rôle de l’Église, n’est à mon sens pas d’innover mais de transmettre. Je cherche plus à plaire à Dieu qu’aux hommes, car les hommes changent, Dieu, lui ne change pas.»
Le séminaire de Flavigny, Saint-Curé-d’Ars a été fondé en 1986 et est dirigé par M. l’abbé Patrick Troadec. Il fait partie de la fraternité sacerdotale Saint-Pie X. La Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X a été officiellement fondée en 1970 par Monseigneur Marcel Lefebvre, et est réputée traditionaliste voire rigoriste, en raison de sa liturgie traditionnelle et en latin. Refusant les nouvelles mesures édictées par le Concile Vatican II, la fraternité n’est pas reconnue par l’Église. Pour autant, elle attire de nombreux jeunes en recherche de repères et de valeurs solides. « Depuis le concile Vatican II, on a changé le regard de l’Église par rapport au monde dans le but d’attirer les personnes à l’Église. Or, celles-ci se sont vidées », souligne Patrick Troadec. « Le rôle de l’Église, n’est à mon sens pas d’innover mais de transmettre. Je cherche plus à plaire à Dieu qu’aux hommes, car les hommes changent, Dieu, lui ne change pas.»
Concernant la liturgie
en latin, les jeunes séminaristes la jugent « plus proche de l’origine
et tendant plus vers le sacré. » « La messe doit être là pour rappeler
la souffrance et l’amour du Christ. C’est sur que nous mettons plus
l’accent sur le sacrifice que sur le côté festif », indique Patrick
Troadec. Quant au prêche, le directeur du séminaire ne lui reconnaît pas
non plus de message social comme ça peut être le cas dans de nombreuses
paroisses, où les prêtres vont parfois faire des sermons très
politisés.