SOURCE - SPO - 9 novembre 2012
C’est ce que nous avait fait craindre une information signalée parmi les nombreux commentaires qui ont suivi la mise en ligne par l’abbé américain John Zuhlsdorf sur son blogue What Does The Prayer Realy Say, le 4 novembre dernier, du message de Benoît XVI aux pèlerins Summorum Pontificum, et lu en la basilique Saint-Pierre de Rome le 3 novembre.
Un commentateur, « Gratias », écrivait en effet :
C’est ce que nous avait fait craindre une information signalée parmi les nombreux commentaires qui ont suivi la mise en ligne par l’abbé américain John Zuhlsdorf sur son blogue What Does The Prayer Realy Say, le 4 novembre dernier, du message de Benoît XVI aux pèlerins Summorum Pontificum, et lu en la basilique Saint-Pierre de Rome le 3 novembre.
Un commentateur, « Gratias », écrivait en effet :
« Même à Rome, l’Institut du Christ-Roi [ICRSP] va perdre à la fin de ce mois la messe solennelle de 10 h en l’église de Jesu e Maria [église de Gesù e Maria al Corso] dans la Via del Corso, au cœur de Rome [proche de la célèbre Piazza del Popolo]. C’est un scandale. Comment est-ce qu’une chose pareille peut arriver ? Une fabuleuse messe solennelle EF (Extraordinary Form, forme extraordinaire] remplacée par une messe vernaculaire en portugais!».
Une menace confirmée hier par le site de nos amis italiens de Missa in Latino.
L’affaire semble en effet sérieuse, puisque l’ICRSP offre aussi dans cette église une messe à 10 h les jours de solennités, une messe à 19 h chaque vendredi et en propose même en semaine «sur demande des fidèles».
Renseignements pris à la meilleure source – comme nous l’avons fait pour l’apostolat de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre à Perpignan –, il est vrai que cet apostolat est actuellement menacé. Les Pères brésiliens augustiniens qui desservent cette église, et dont on me dit que la sympathie qu’ils portaient au très progressiste ancien Président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, n’était un secret pour personne, semblent vouloir se débarrasser de l’ICRSSP pour, en effet, remplacer ses célébrations de la «forme extraordinaire» par des messes célébrées en «forme ordinaire» et en portugais pour les lusophones de Rome. Ces derniers ne sont guère nombreux et disposent déjà d’une autre messe en portugais à Rome. En outre, la messe dominicale célébrée par les Augustiniens en langue italienne ne réunit, à ce qu’on me dit, qu’une poignée d’habitants du quartier.
En principe, l’ICRSSP aurait du quitter l’église de Gesù e Maria al Corso à la fin du mois d’octobre. Cela ne s’est pas fait. Le Vicariat de Rome a été saisi du problème et opinerait plutôt pour un changement d’horaire de la messe et non pour sa suppression. L’affaire a créé quelque émoi à Rome et, depuis plusieurs semaines, de nombreuses personnalités ecclésiastiques romaines se succèdent aux messes de l’ICRSP… Une affaire à suivre.
L’affaire semble en effet sérieuse, puisque l’ICRSP offre aussi dans cette église une messe à 10 h les jours de solennités, une messe à 19 h chaque vendredi et en propose même en semaine «sur demande des fidèles».
Renseignements pris à la meilleure source – comme nous l’avons fait pour l’apostolat de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre à Perpignan –, il est vrai que cet apostolat est actuellement menacé. Les Pères brésiliens augustiniens qui desservent cette église, et dont on me dit que la sympathie qu’ils portaient au très progressiste ancien Président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, n’était un secret pour personne, semblent vouloir se débarrasser de l’ICRSSP pour, en effet, remplacer ses célébrations de la «forme extraordinaire» par des messes célébrées en «forme ordinaire» et en portugais pour les lusophones de Rome. Ces derniers ne sont guère nombreux et disposent déjà d’une autre messe en portugais à Rome. En outre, la messe dominicale célébrée par les Augustiniens en langue italienne ne réunit, à ce qu’on me dit, qu’une poignée d’habitants du quartier.
En principe, l’ICRSSP aurait du quitter l’église de Gesù e Maria al Corso à la fin du mois d’octobre. Cela ne s’est pas fait. Le Vicariat de Rome a été saisi du problème et opinerait plutôt pour un changement d’horaire de la messe et non pour sa suppression. L’affaire a créé quelque émoi à Rome et, depuis plusieurs semaines, de nombreuses personnalités ecclésiastiques romaines se succèdent aux messes de l’ICRSP… Une affaire à suivre.