| Marcel Herriot, évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin, écrit Témoignage Chrétien | 
| 02 novembre 2006 - temoignagechretien.fr | 
| A T. C. Je m’associe à tous ceux qui déplorent la création de l’Institut du Bon Pasteur sans concertation avec le diocèse de Bordeaux et son évêque. Je redoute gravement le motu proprio annoncé par le pape lui-même sur la généralisation de la célébration du rite de la messe d’avant le Concile. J’ai écrit dans la Vie diocésaine du 1er novembre : « Quelles que soient les décisions que le       pape Benoît XVI prendra en matière de liturgie, nous ne pouvons pas       transiger avec les traditionalistes sur les orientations du Concile       Vatican II. Elles sont vitales pour l’Église et son engagement dans le       monde actuel ». J’ajoute « Nous ne pourrions pas non plus       accepter l’éclatement de nos communautés chrétiennes au gré des       sensibilités et des goûts de chacun en matière liturgique ». Les prêtres traditionalistes, les responsables        de ce courant utilisent la messe en latin comme porte-drapeau d’une       vision du monde et de l’homme contraire à l’esprit de la constitution       conciliaire « l’Église dans le monde de ce temps ».       La violence et l’arrogance des leaders de ce courant ne sont pas       compatibles avec les valeurs de l’Évangile des Béatitudes. Marcel Herriot Évêque de Soissons, Laon et Saint-Quentin. | 
