| Baiser Lamourette à la Mutualité | 
| 26 novembre 2006 - Romano Libero - Golias - golias.ouvaton.org | 
| Lundi 20 novembre, des catholiques de diverses sensibilités se sont       retrouvées à la mutualité pour envisager l’avenir et essayer de       trouver un minimum de consensus. Plusieurs centaines de fidèles étaient       présents, pour la plupart traditionalistes. On a pu s’étonner de voir       Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire La Vie       assis non loin de Bruno Larebière, rédacteur en chef du magazine d’"extrême       droite "Choc du monde". Georges Hourdin s’en est certainement       retourné dans sa tombe. Certaines complaisance ont portée de reniement. Au fil des débats, beaucoup ont avancé l’idée d’une       sorte de réconciliation fraternelle de toutes les tendances du       catholicisme. Au nom de quel Evangile ? La question demande a être       posée. Nous regrettons vivement la présence irénique de M. Denis.       Les combats que mènent M. Larebière et l’abbé Laguérie, dans le       sens du Front National, tout comme Daniel Hamiche, un journaliste très       connu dans les milieux intégristes sont-ils acceptablers pour un       catholique d’ouverture ? Que peut signifier un voisinage artificiel       faussement fraternel lorsque les convictions profondes de l’un       constituent la négation des convictions de l’autre ? Nous sommes       en plein dans l’illusion, sinon dans la duperie réciproque (surtout à       l’avantage des intégristes, notons-le). Jean-Pierre Denis s’st fait racoleur. Pour lui, ’une       des difficultés du christianisme dans la société est l’excès de       tiédeur". A décrypter : je suis d’accord avec vous pour une       croisade intégriste. Il y a quelque chose de méprisable dans cette       façon de mettre ainsi son drapeau dans la poche au bénéfice d’une       illusoire réconciliation d’un instant. On songe à un épisode connu de la Révolution       française. Adrien-Antoine Lamourette, parlementaire et ....évêque       constitutionnel (comme par hasard) proposa un jour à toute l’assemblée       de s’embrasser cordialement en signe de réconciliation. C’était en       1792. Deux ans plus tard, le cher homme périt la tête tranchée sur l’échafaud.       Cherchez l’erreur. | 
