Père Michael Whelan |
SOURCE - FSSPX Actualités - 22 juin 2018
Plusieurs Etats d’Australie ont décidé que le secret de la confession sacramentelle pouvait être violé en cas d'abus sur mineurs. L’Eglise ne l’entend pas de cette oreille : l’orage gronde en Océanie.
Plusieurs Etats d’Australie ont décidé que le secret de la confession sacramentelle pouvait être violé en cas d'abus sur mineurs. L’Eglise ne l’entend pas de cette oreille : l’orage gronde en Océanie.
La paroisse Saint-Patrick de Sydney, à l’instar de nombreux lieux de culte catholique de la métropole australienne, n’entend pas transiger avec la discipline de l’Eglise : « l’Etat nous demande à nous, prêtres catholiques, de commettre un sacrilège, et cela nous ne pourrons jamais le faire », prévient le père Michael Whelan.
L’Etat d’Australie-du-Sud a emboîté le pas à celui de Canberra afin de mettre fin au secret de confession dans les cas concernant des abus sur mineurs.
D’ici quelques semaines, ce sera au tour du Nouveau-Pays-de Galles-du-Sud de se prononcer sur la même question.
« Au point où nous sommes arrivés, je m’attends à ce que tous les Etats d’Australie s’alignent sur les recommandations de la Commission royale demandant de mettre fin au secret de la confession, mais l’Eglise ne suivra pas », prévient le père Whelan.
« Comme tous mes confrères prêtres, je préfère aller en prison plutôt que d’enfreindre le secret de la confession », déclare le curé de Saint-Patrick.