SOURCE - Claire Thomas - Monde&Vie - 20 février 2010
L’abbé Philippe Sulmont, vieux routier de la lutte pour le maintien des formes traditionnelles de la religion catholique, est mort le 11 février dernier, en la fête de Notre Dame de Lourdes, à la Maison du Brémien Notre Dame où il s’était retiré. Né le 16 septembre 1921 à Amiens, Philippe Sulmont a été ordonné prêtre en 1944. Cinq ans vicaire à Albert, professeur au petit séminaire puis dans un pensionnat de jeunes filles, il devient curé de Gorenflos en 1968. Il le restera jusqu’à sa mort, ajoutant à sa couronne de pasteur, Domqueur et cinq autres paroisses. L’Après-concile le trouve prêt à faire face. Il rend service à des kilomètres à la ronde, il baptise, il marie, il enterre. C’est LE curé d’une région qui n’en a plus. Il publie un bulletin paroissial diffusé dans toute la France, le « Bulletin de Domqueur ». Très vite, il écrit des livres, en 1978 Un curé picard en campagne, plus tard, avec humour et aussi un peu d’amertume sans doute, Curé mais catholique. Il a aimé sa paroisse, il a aimé son pays la Picardie, il s’est passionné pour sa langue. Par dessus tout, bourru parfois et parfois expéditif, il aimait les gens et ne disait jamais non à une demande spirituelle, d’où qu’elle vienne. Il est bien évident que le Seigneur ne dira pas non à son fidèle serviteur. Peut-être même a-t-il déjà entendu ce mot libérateur : « Entre dans la joie de ton Seigneur ». Nous prions pour lui et avec lui.
Claire Thomas
L’abbé Philippe Sulmont, vieux routier de la lutte pour le maintien des formes traditionnelles de la religion catholique, est mort le 11 février dernier, en la fête de Notre Dame de Lourdes, à la Maison du Brémien Notre Dame où il s’était retiré. Né le 16 septembre 1921 à Amiens, Philippe Sulmont a été ordonné prêtre en 1944. Cinq ans vicaire à Albert, professeur au petit séminaire puis dans un pensionnat de jeunes filles, il devient curé de Gorenflos en 1968. Il le restera jusqu’à sa mort, ajoutant à sa couronne de pasteur, Domqueur et cinq autres paroisses. L’Après-concile le trouve prêt à faire face. Il rend service à des kilomètres à la ronde, il baptise, il marie, il enterre. C’est LE curé d’une région qui n’en a plus. Il publie un bulletin paroissial diffusé dans toute la France, le « Bulletin de Domqueur ». Très vite, il écrit des livres, en 1978 Un curé picard en campagne, plus tard, avec humour et aussi un peu d’amertume sans doute, Curé mais catholique. Il a aimé sa paroisse, il a aimé son pays la Picardie, il s’est passionné pour sa langue. Par dessus tout, bourru parfois et parfois expéditif, il aimait les gens et ne disait jamais non à une demande spirituelle, d’où qu’elle vienne. Il est bien évident que le Seigneur ne dira pas non à son fidèle serviteur. Peut-être même a-t-il déjà entendu ce mot libérateur : « Entre dans la joie de ton Seigneur ». Nous prions pour lui et avec lui.
Claire Thomas