SOURCE - Romano Libero - Golias - 9 février 2010
A l’occasion de la prise de soutane de plusieurs séminaristes, le 2 février, Mgr Bernard Fellay a évoqué avec perplexité les négociations en cours entre la Fraternité et Rome.
Dans l’homélie il évoque la réconciliation comme pratiquement impossible. Notant tout-de-même que ce qui n’est pas possible à l’homme, peut l’être à Dieu. D’un point humain, c’est l’impasse. Du point de vue surnaturel, l’espérance est toujours possible : « Les choses sont entre les mains de Dieu qui a les moyens de mettre l’Église sur les rails. »
L’évêque intégriste revient encore sur la question de la messe tridentine. Comparant les deux « messes ». « On se demande parfois quels sont les points communs tellement c’est différent... Quand nous entendons aujourd’hui, même de Rome, que rien n’a changé, que c’est la même chose, on est un peu abasourdi. Quand on dit qu’il n’y a pas de différence entre les deux Messes, je voudrais qu’ils ouvrent les yeux, ce n’est pas difficile ».
D’aucuns s’étonnent de cette surenchère. Qui semble maladroite et injurieuse pour le Pape. Et qui semble fermer la porte au lieu de la laisser ouverte. A notre avis, une autre interprétation est possible. Il faut d’abord tenir compte du risque d’un schisme dans le schisme. Et donc, ne pas donner à la droite de la droite le sentiment d’une complaisance envers Rome ou d’un manque de fermeté. Pour éviter en dernière minute une complication redoutée en cas d’accords envers Rome. Enfin, en raison même de la bonne disposition du pape, par stratégie, Mgr Fellay veut faire monter l’enchère le plus haut possible. C’est de bonne guerre. Mais ce n’est certes pas très surnaturel.
A l’occasion de la prise de soutane de plusieurs séminaristes, le 2 février, Mgr Bernard Fellay a évoqué avec perplexité les négociations en cours entre la Fraternité et Rome.
Dans l’homélie il évoque la réconciliation comme pratiquement impossible. Notant tout-de-même que ce qui n’est pas possible à l’homme, peut l’être à Dieu. D’un point humain, c’est l’impasse. Du point de vue surnaturel, l’espérance est toujours possible : « Les choses sont entre les mains de Dieu qui a les moyens de mettre l’Église sur les rails. »
L’évêque intégriste revient encore sur la question de la messe tridentine. Comparant les deux « messes ». « On se demande parfois quels sont les points communs tellement c’est différent... Quand nous entendons aujourd’hui, même de Rome, que rien n’a changé, que c’est la même chose, on est un peu abasourdi. Quand on dit qu’il n’y a pas de différence entre les deux Messes, je voudrais qu’ils ouvrent les yeux, ce n’est pas difficile ».
D’aucuns s’étonnent de cette surenchère. Qui semble maladroite et injurieuse pour le Pape. Et qui semble fermer la porte au lieu de la laisser ouverte. A notre avis, une autre interprétation est possible. Il faut d’abord tenir compte du risque d’un schisme dans le schisme. Et donc, ne pas donner à la droite de la droite le sentiment d’une complaisance envers Rome ou d’un manque de fermeté. Pour éviter en dernière minute une complication redoutée en cas d’accords envers Rome. Enfin, en raison même de la bonne disposition du pape, par stratégie, Mgr Fellay veut faire monter l’enchère le plus haut possible. C’est de bonne guerre. Mais ce n’est certes pas très surnaturel.