SOURCE - Lettre à Nos Frères Prêtres / District de France de la FSSPX - n°62 - juin 2014
Si un prêtre veut toujours davantage servir l’Église, il faut qu’il se maintienne dans l’esprit de foi, de sainteté qui était le sien au début de sa vie sacerdotale. Or, pour persévérer dans ce désir, il faut que ses bonnes dispositions durent, demeurent, malgré les épreuves, malgré le poids du jour, malgré les difficultés de l’apostolat. Il faut qu’il ne se laisse donc pas prendre par un activisme qui lui ferait perdre la piété, le sens de la prière.
Il lui faut ainsi conserver le désir de se sanctifier, ne pas se laisser entraîner par une agitation extérieure qui diminuerait la valeur de sa vie intérieure, de sa vie spirituelle. Le prêtre ne doit pas se perdre pour sauver les autres, il doit se sauver en sauvant les autres.
Le succès apparent ou caché de son apostolat importe peu. Le grand nombre ou le petit nombre des âmes ne doit pas le préoccuper. « Une seule âme est un grand diocèse », disait saint François de Sales. Son apostolat sera strictement surnaturel dans tous ses motifs s’il est voulu pour la gloire et le règne de Notre-Seigneur, exclusivement. C’est la condition sine qua non de l’efficacité réelle de cet apostolat. Ce sera le secret de son zèle jamais fatigué, jamais découragé par l’épreuve ou l’insuccès, par les obstacles ou les oppositions.
Si un prêtre veut toujours davantage servir l’Église, il faut qu’il se maintienne dans l’esprit de foi, de sainteté qui était le sien au début de sa vie sacerdotale. Or, pour persévérer dans ce désir, il faut que ses bonnes dispositions durent, demeurent, malgré les épreuves, malgré le poids du jour, malgré les difficultés de l’apostolat. Il faut qu’il ne se laisse donc pas prendre par un activisme qui lui ferait perdre la piété, le sens de la prière.
Il lui faut ainsi conserver le désir de se sanctifier, ne pas se laisser entraîner par une agitation extérieure qui diminuerait la valeur de sa vie intérieure, de sa vie spirituelle. Le prêtre ne doit pas se perdre pour sauver les autres, il doit se sauver en sauvant les autres.
Le succès apparent ou caché de son apostolat importe peu. Le grand nombre ou le petit nombre des âmes ne doit pas le préoccuper. « Une seule âme est un grand diocèse », disait saint François de Sales. Son apostolat sera strictement surnaturel dans tous ses motifs s’il est voulu pour la gloire et le règne de Notre-Seigneur, exclusivement. C’est la condition sine qua non de l’efficacité réelle de cet apostolat. Ce sera le secret de son zèle jamais fatigué, jamais découragé par l’épreuve ou l’insuccès, par les obstacles ou les oppositions.
Se sauver en sauvant les âmes
Ses prédécesseurs lui ont donné l’exemple de la persévérance jusqu’au bout, et Notre-Seigneur attend de lui cette persévérance : « Celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Mt 10, 22 ; 24, 13). Particulièrement aujourd’hui, le prêtre doit s’attacher à cette parole de Notre-Seigneur. S’il persévère jusqu’à la fin dans la foi et dans la vertu chrétienne, selon l’enseignement qu’il a reçu dans la tradition de l’Église, selon les beaux exemples que les martyrs et les saints lui ont donnés, il sera sauvé et, avec lui, il entraînera de nombreuses âmes, soutenues par sa parole, par son courage, par sa vertu. Aujourd’hui plus que jamais, le peuple fidèle a besoin de prêtres qui soient la lumière du monde et le sel de la terre.
Cherchons donc de toute notre âme, de tout notre coeur, à être fidèles, afin qu’un jour Dieu puisse nous dire, comme dans l’Évangile : « Bienheureux serviteur bon et fidèle. Parce que tu as été fidèle sur peu de choses, tu seras établi pour l’éternité sur beaucoup » (d’après Mt 25, 23). Ainsi Notre-Seigneur nous a promis de nous donner la récompense éternelle si nous sommes fidèles.
Demandons à la très sainte Vierge Marie de nous donner cette grâce de la persévérance finale et de la fidélité. La très sainte Vierge Marie, elle aussi, a été fidèle à Jésus jusqu’au bout, jusqu’au martyre, jusqu’à avoir le coeur transpercé par un glaive. Elle ne l’a pas abandonné. Efforçons-nous de demeurer auprès de la Vierge Marie, de Notre-Dame de Compassion, afin de partager la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ et celle de son Église.
Cherchons donc de toute notre âme, de tout notre coeur, à être fidèles, afin qu’un jour Dieu puisse nous dire, comme dans l’Évangile : « Bienheureux serviteur bon et fidèle. Parce que tu as été fidèle sur peu de choses, tu seras établi pour l’éternité sur beaucoup » (d’après Mt 25, 23). Ainsi Notre-Seigneur nous a promis de nous donner la récompense éternelle si nous sommes fidèles.
Demandons à la très sainte Vierge Marie de nous donner cette grâce de la persévérance finale et de la fidélité. La très sainte Vierge Marie, elle aussi, a été fidèle à Jésus jusqu’au bout, jusqu’au martyre, jusqu’à avoir le coeur transpercé par un glaive. Elle ne l’a pas abandonné. Efforçons-nous de demeurer auprès de la Vierge Marie, de Notre-Dame de Compassion, afin de partager la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ et celle de son Église.