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      | Pour L’O.R., les récentes déclarations        négationnistes sont très graves L’éditorial du vice-directeur
 |            | 27-01-2009 - zenit.org |      | ZF09012702 - ROME, Mardi 27 janvier 2009 (ZENIT.org)      - Les récentes déclarations négationnistes de Mgr Richard Williamson,      un des quatre évêques concerné par la levée de l'excommunications      prononcée par Benoît XVI le 24 janvier sont « très graves »      et « très embarrassantes ». C'est ce qu'a affirmé le      vice-directeur de L'Osservatore Romano, Carlo Di Cicco, dans un éditorial      publié le 27 janvier 2009.        Dans son éditorial qui a comme sous-titre : « Quand un      geste de réconciliation devient une affaire médiatique », le      vice-directeur de L'Osservatore Romano revient sur la levée de      l'excommunication des évêques ordonnés en 1988. « La levée de l'excommunication n'est pas encore la pleine      communion », affirme Carlo Di Cicco en évoquant le « schisme      des Lefebvristes » comme un « événement » qui reste      « douloureux » pour l'Eglise. A ses yeux, « le parcours      de réconciliation avec les traditionalistes est un choix collégial et      caractéristique de l'Eglise de Rome et non un geste de repentance et      improvisé par Benoît XVI ».
 Le vice-directeur du quotidien du Saint-Siège évoque l'importance      d'une « position limpide sur le négationnisme » après les propos      de Mgr Williamson qui a récemment nié l'existence des chambres à gaz.      « Les récentes déclarations négationnistes » sont « très      graves et regrettables ». « Prononcées avant le document      levant les excommunications, elles restent - comme nous l'avons déjà écrit      - inacceptables », a-t-il insisté.
 Et de citer l'enseignement de l'Eglise sur cette question :      « La déclaration ‘Nostra aetate', qui marque le plus grand      tournant catholique vis-à-vis du judaïsme, déplore ‘la haine, les      persécutions et toute manifestation d'antisémitisme' ». « Les      derniers papes, y compris Benoît XVI, ont expliqué cet enseignement »      dans « des dizaines de documents, des gestes, des discours »,      affirme t-il.
 Carlo Di Cicco s'élève aussi contre ceux qui ont reproché à Benoît      XVI une « capitulation face à des positions anti-conciliaires »      allant jusqu'à « sinon de la connivence, tout au moins de      l'imprudence dans le soutien de thèses négationnistes sur la Shoah ».
 C'est « un exercice rhétorique, sinon offensant, de penser que      Benoît XVI puisse brader le concile à qui que ce soit ». Et de dénoncer      ceux qui se demandent si « le pape est vraiment convaincu du chemin      œcuménique et du dialogue avec les juifs ». « Les      engagements stratégiques de son pontificat sont sous les yeux de tous »,      indique-t-il. « Le dialogue fait partie de l'Eglise conciliaire et      Benoît XVI a répété à plusieurs reprises, et encore aujourd'hui, que      l'œcuménisme demande la conversion de tous - et même de l'Eglise      catholique - au Christ ».
 Il rappelle enfin que Benoît XVI a salué l'annonce de l'ouverture du      Concile Vatican II par Jean XXIII, il y a tout juste 50 ans, le 25 janvier      1959, comme « une décision providentielle ». « S'il est      vrai que l'Eglise catholique n'est pas née avec le concile, il est vrai      aussi que l'Eglise renouvelée par le concile n'est pas une autre Eglise »,      a-t-il ajouté.
 Carlo Di Cicco salue enfin le « nouveau style de l'Eglise voulu par      le concile » qui préfère « la médecine de la miséricorde      à la condamnation ».
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