| La difficulté, c’est qu’il est parfois peu aisé de comprendre la       ligne suivie par le Vatican dans cette affaire. La vérité, c’est       qu’il y a plusieurs lignes, avec sans doute un jeu d’influence entre       elles. Car Benoît XVI a bien rappelé, mercredi, que l’acceptation du       concile Vatican II était un préalable à la réintégration des membres       de la Fraternité Saint-Pie-X. Mais dans le même temps, celui qui est chargé de négocier avec ces       membres, le cardinal Castrillon Hoyos, dans le Corriere della Sera       livre ces propos significatifs : « La pleine communion arrivera. Dans nos       conversations, Mgr Fellay a reconnu le Concile Vatican II, il l’a       reconnu théologiquement », explique-t-il, il « ne reste que quelques       difficultés ». Lesquelles donc ? « il s’agit de discuter de certains       aspects, comme l’œcuménisme, la liberté de conscience »… Certains       aspects ? A ce point là, on se demande ce que signifie l’expression       reconnaître « théologiquement » un Concile…
 Isabelle de Gaulmyn
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