SOURCE - Emmanuel Sohet - blog Christus Imperat - 23 janvier 2009
La mort du père de Mgr Lefebvre au camp de Sonnenburg
Pour ne pas révéler son incapacité manifeste dans les affaires religieuses et surtout pour discréditer la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X et son œuvre catholique, le monde journalistique, entraînant parfois même quelques évêques embarrassés à sa remorque, vient jeter l'opprobre sur l'œuvre de Monseigneur Lefebvre. Recueillant quelques mots fort regrettables, ils en font presque le programme de cette société religieuse. Il est bien inutile d'inviter ces messieurs dans nos églises pour se rendre compte, à l'évidence, que les prêches de nos prêtres parlent de l'avenir de nos âmes, jamais de la Seconde Guerre Mondiale. Mais la collusion pour quelques manipulateurs d'esprits est trop tentante ! Le problème, c'est que la tentation n'intervient jamais sans un certain péril. Car il ne serait pas très difficile d'établir la filiation de certains d'entre eux avec des personnages au passé quelque peu douteux au cours de la décennie 1940.
La vérité est que l'œuvre fondée par Monseigneur Lefebvre est ancrée dans le Catholicisme, l'ennemi le plus farouche du National Socialisme, ce rejeton païen de l'agnosticisme du XIXe siècle qui a bâti sa terreur sur le règne de la race, tandis que l'Eglise bâtissait son honneur sur celui de Dieu. Tandis que les gouvernants des démocraties libérales se muraient dans leur silence, pendant que le dictateur communiste sanguinaire signait le Pacte germano-soviétique avec Adolf Hitler, le pape condamnait isolément et solennellement le Nazisme dans l'encyclique Mit Brennender Sorge.
De manière plus précise, la Fraternité Saint-Pie X plonge historiquement ses racines dans la lutte contre cet agnosticisme complet qui s'est clairement incarné dans les régimes païens du Nazisme allemand et du Fascisme italien. Le père de Monseigneur Lefebvre, René Lefebvre, celui qui l'avait éduqué, celui qui lui avait appris à distinguer les systèmes sains des attelages politiques qui mènent l'Europe à sa perte, n'a pas craint – en son temps – de résister jusqu'à faire couler son sang en mourant déporté au camp de Sonnenburg.
Filateur de Tourcoing honoré et estimé, il avait rempli un rôle important au cours du premier conflit mondial. Non mobilisable, il s'était mis à la disposition de l'Intelligence Service et avait permis l’évasion d’un grand nombre de prisonniers. Il retrouva du service dans les réseaux de résistance dès l’année 1940, en transmettant des messages radiodiffusés sur Londres ou en recueillant des prisonniers français, belges ou allemands. Le 21 avril 1941, ce lieutenant des Forces françaises combattantes, membre du réseau Zéro-France, fut arrêté par la Gestapo. D’abord incarcéré à la prison Saint-Gilles de Bruxelles, il fut déporté en Pologne, au camp de Sonnenburg, celui qu'on appela le «Folterhölle», c'est-à-dire «l'enfer de torture», connu pour ses mauvais traitements et brutalités et dont les dernières centaines de prisonniers furent éliminés à la mitraillette dans la nuit du 30 au 31 janvier 1945. D’abord tenu par les S.A., il était géré par les S.S. à l’époque où le père de Monseigneur Lefebvre y entra.
Sans abandonner son chapelet, son missel et son imitation de Jésus Christ, René Lefebvre périt le 4 mars 1944. Son corps a disparu dans les charniers du système concentrationnaire nazi. Le 16 juillet 1953, une décision gouvernementale lui attribua la qualité de déporté résistant. C’est bien ce type de héros, fier et noble, défenseur de sa patrie et surtout de sa foi, quitte à donner sa vie, que la Fraternité Saint-Pie X compte donner en modèle à la jeunesse. Ce n’est certainement pas ces tristes « héros » journalistiques si temporels et conformistes passés maîtres dans l'art de l’amalgame et du dénigrement.
La mort du père de Mgr Lefebvre au camp de Sonnenburg
Pour ne pas révéler son incapacité manifeste dans les affaires religieuses et surtout pour discréditer la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X et son œuvre catholique, le monde journalistique, entraînant parfois même quelques évêques embarrassés à sa remorque, vient jeter l'opprobre sur l'œuvre de Monseigneur Lefebvre. Recueillant quelques mots fort regrettables, ils en font presque le programme de cette société religieuse. Il est bien inutile d'inviter ces messieurs dans nos églises pour se rendre compte, à l'évidence, que les prêches de nos prêtres parlent de l'avenir de nos âmes, jamais de la Seconde Guerre Mondiale. Mais la collusion pour quelques manipulateurs d'esprits est trop tentante ! Le problème, c'est que la tentation n'intervient jamais sans un certain péril. Car il ne serait pas très difficile d'établir la filiation de certains d'entre eux avec des personnages au passé quelque peu douteux au cours de la décennie 1940.
La vérité est que l'œuvre fondée par Monseigneur Lefebvre est ancrée dans le Catholicisme, l'ennemi le plus farouche du National Socialisme, ce rejeton païen de l'agnosticisme du XIXe siècle qui a bâti sa terreur sur le règne de la race, tandis que l'Eglise bâtissait son honneur sur celui de Dieu. Tandis que les gouvernants des démocraties libérales se muraient dans leur silence, pendant que le dictateur communiste sanguinaire signait le Pacte germano-soviétique avec Adolf Hitler, le pape condamnait isolément et solennellement le Nazisme dans l'encyclique Mit Brennender Sorge.
De manière plus précise, la Fraternité Saint-Pie X plonge historiquement ses racines dans la lutte contre cet agnosticisme complet qui s'est clairement incarné dans les régimes païens du Nazisme allemand et du Fascisme italien. Le père de Monseigneur Lefebvre, René Lefebvre, celui qui l'avait éduqué, celui qui lui avait appris à distinguer les systèmes sains des attelages politiques qui mènent l'Europe à sa perte, n'a pas craint – en son temps – de résister jusqu'à faire couler son sang en mourant déporté au camp de Sonnenburg.
Filateur de Tourcoing honoré et estimé, il avait rempli un rôle important au cours du premier conflit mondial. Non mobilisable, il s'était mis à la disposition de l'Intelligence Service et avait permis l’évasion d’un grand nombre de prisonniers. Il retrouva du service dans les réseaux de résistance dès l’année 1940, en transmettant des messages radiodiffusés sur Londres ou en recueillant des prisonniers français, belges ou allemands. Le 21 avril 1941, ce lieutenant des Forces françaises combattantes, membre du réseau Zéro-France, fut arrêté par la Gestapo. D’abord incarcéré à la prison Saint-Gilles de Bruxelles, il fut déporté en Pologne, au camp de Sonnenburg, celui qu'on appela le «Folterhölle», c'est-à-dire «l'enfer de torture», connu pour ses mauvais traitements et brutalités et dont les dernières centaines de prisonniers furent éliminés à la mitraillette dans la nuit du 30 au 31 janvier 1945. D’abord tenu par les S.A., il était géré par les S.S. à l’époque où le père de Monseigneur Lefebvre y entra.
Sans abandonner son chapelet, son missel et son imitation de Jésus Christ, René Lefebvre périt le 4 mars 1944. Son corps a disparu dans les charniers du système concentrationnaire nazi. Le 16 juillet 1953, une décision gouvernementale lui attribua la qualité de déporté résistant. C’est bien ce type de héros, fier et noble, défenseur de sa patrie et surtout de sa foi, quitte à donner sa vie, que la Fraternité Saint-Pie X compte donner en modèle à la jeunesse. Ce n’est certainement pas ces tristes « héros » journalistiques si temporels et conformistes passés maîtres dans l'art de l’amalgame et du dénigrement.
Emmanuel Sohet