SOURCE - Credidimus Caritati - 14 mars 2014
«Pour ma part, il m’a toujours semblé, en nous appuyant sur la sainte et fidèle Tradition de l’Église, que c’était mon devoir d’aller à Rome, de protester et de tout faire pour que le retour à la Tradition arrive un jour. Alors quelquefois certains membres de la Fraternité, hélas, ont estimé qu’il ne fallait plus aller à Rome, qu’il ne fallait plus avoir de contacts avec ceux, qui actuellement se dirigent vers l’erreur, qu’il fallait abandonner tous ceux qui ont adopté le concile Vatican II et ses conséquences, et par conséquent, puisque la Fraternité continuait à avoir des contacts avec Rome et avec le Pape, ils ont préféré quitter la Fraternité.
«Pour ma part, il m’a toujours semblé, en nous appuyant sur la sainte et fidèle Tradition de l’Église, que c’était mon devoir d’aller à Rome, de protester et de tout faire pour que le retour à la Tradition arrive un jour. Alors quelquefois certains membres de la Fraternité, hélas, ont estimé qu’il ne fallait plus aller à Rome, qu’il ne fallait plus avoir de contacts avec ceux, qui actuellement se dirigent vers l’erreur, qu’il fallait abandonner tous ceux qui ont adopté le concile Vatican II et ses conséquences, et par conséquent, puisque la Fraternité continuait à avoir des contacts avec Rome et avec le Pape, ils ont préféré quitter la Fraternité.
«Eh bien mes chers frères ça n’a jamais été ce que la Fraternité a fait, ni jamais l’exemple que j’ai cru devoir donner. Au contraire, je ne cesse d’aller à Rome, je continue d’aller à Rome et je continue d’avoir des contacts avec le cardinal Ratzinger, que vous connaissez bien, dans le but de faire revenir Rome à la Tradition.
«Si je considérais qu’il n’y a plus de pape, pourquoi aller à Rome ? Mais alors comment espérer faire revenir l’Église à sa sainte Tradition ?
«Car c’est le pape qui doit faire revenir l’Église à la Tradition, c’est lui qui a la responsabilité et si aujourd’hui hélas il se laisse entraîner dans ces erreurs de Vatican II, ce n’est pas une raison pour l’abandonner, bien au contraire ! Il faut faire tous nos efforts pour le faire réfléchir sur la gravité de la situation, le faire revenir à la Tradition et lui demander de faire revenir l’Église dans le chemin qu’elle a poursuivi pendant vingt siècles.
«Certains me diront sans doute, ceux qui nous quittent de cette manière : « C’est inutile, vous perdez votre temps ». C’est qu’ils n’ont pas confiance en Dieu ; Dieu peut tout. Humainement parlant c’est vrai, c’est décevant, mais le Bon Dieu peut tout et la prière peut tout obtenir. Et c’est pourquoi nous devons doublement prier pour le pape, pour que le bon Dieu l’éclaire, pour qu’il ouvre enfin les yeux, pour qu’il voit les désastres qui se répandent dans l’Église, pour qu’enfin les séminaires se remplissent à l’image des nôtres pour de nouveau faire des prêtres qui célèbrent la véritable messe et chantent la gloire du bon Dieu comme Notre Seigneur l’a fait sur la croix, et continuent le sacrifice de la croix. Voilà pourquoi je vais à Rome, voilà ce qu’est la Fraternité mes chers amis.»
Mgr Lefebvre, Zaitzkofen, sermon du 26 février 1983