SOURCE - Bénédictins de l'Immaculée / Villatalla , Italie - 21 mars 2014
Ce vendredi 21 mars, fête de Saint Benoît. Villatalla, petit village tranquille, s’anime soudainement. Les cloches sonnent à toutes volées et les fidèles s’empressent vers l’église paroissiale Saint Michel pour assister à la grand-messe, présidée par Don Giovanni Pina, un tout jeune prêtre traditionnel, ordonné par Mgr Oliveri le mois dernier.
Ce vendredi 21 mars, fête de Saint Benoît. Villatalla, petit village tranquille, s’anime soudainement. Les cloches sonnent à toutes volées et les fidèles s’empressent vers l’église paroissiale Saint Michel pour assister à la grand-messe, présidée par Don Giovanni Pina, un tout jeune prêtre traditionnel, ordonné par Mgr Oliveri le mois dernier.
Le chanoine Don Ivo, prévôt de la basilique Saint-Maurice d’Imperia, donne l’homélie et fait l’éloge du patriarche des moines dont les fils ont porté jusqu’en ces terres de Ligurie la culture de l’olivier. C’est surtout par le sens de Dieu et la pratique de l’obéissance que les moines bénédictins ont posé les bases de l’Europe chrétienne. « Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice et le reste vous sera donné par surcroît. » Ce surcroît, ce fut la chrétienté médiévale, celle des saints Louis, des Bernard et des Thomas d’Aquin.
Don Francesco Ramella, jeune professeur au séminaire, ami du monastère et doué d’une panoplie de dons naturels, accompagne à l’orgue les chants du Kyriale. Le chanoine Don Marco Cuneo, ancien séminariste du Cal Siri à Gênes, remplit le rôle de grand cérémoniaire. Souvent requis pour les célébrations solennelles à Rome et ailleurs, il connaît à la perfection la fonction de chacun des officiants. Nous profitons d’ailleurs de sa science puisqu’il vient chaque semaine donner aux frères un cours de liturgie.
Le 21 mars est aussi le jour anniversaire de notre curé Don Tomasz Jochemczyk, un polonais au nom imprononçable et qui célèbre la messe traditionnelle. Après la messe, apéritif et rafraîchissement, soigneusement préparés, attendent à la sortie de l’église où tous se retrouvent pour deviser joyeusement. Après le chant de Sexte, tout le clergé est invité à se rendre chez Clara, notre voisine, qui, aidée par des pieuses femmes du village, a préparé un copieux et délicieux repas.
Nous remercions nos hôtes venus partager une si belle journée remplie des bénédictions du ciel dont l’âme de Saint Benoît surabondait, lui qui fut béni de Dieu par le nom et par la grâce, comme l’écrit saint Grégoire le Grand. Les amis partis, nous retournons, seuls en famille chanter l’office de None, suivi dans la soirée des Vêpres solennelles. Encore un grand merci à saint Benoît, à tous nos prêtres amis et aux saintes femmes qui ont contribué dans les coulisses de leur cuisine à la réussite de cette belle journée printanière qu’inaugure la fête de saint Benoît.