SOURCE - AFP - 18 avril 2012
Les intégristes catholiques de la Fraternité Saint-Pie-X ont accepté "avec quelques modifications" le texte proposé par le Vatican pour leur retour dans le giron de l'Eglise, a affirmé aujourd'hui le site Vatican Insider, bien informé sur les affaires de l'Eglise.
La réponse de Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Saint-Pie-X, "est arrivée au Vatican et elle est positive", écrit le vaticaniste Andrea Tornielli. Selon lui, une "confirmation officielle de l'arrivée de cette réponse devrait avoir lieu dans les prochaines heures". Le porte-parole du Saint-Siège, le père jésuite Federico Lombardi, n'a pas voulu faire de commentaire.
Une réaction était attendue dans la journée
La Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) pourrait examiner la réponse de la Fraternité (FSSPX) début mai. Selon Vatican Insider, il faudra "quelques semaines supplémentaires" afin que soit mis en place le statut spécial accordé aux Lefebvristes. Le 16 mars dernier, au terme de plusieurs mois de discussions, la CDF avait donné un mois aux héritiers de Mgr Marcel Lefebvre pour fournir des "éclaircissements" concernant leur position sur un texte, le "préambule doctrinal", qui leur avait été soumis par le Vatican le 14 septembre 2011.
Un accord pourrait permettre à la FSSPX fondée en 1969 et séparée de Rome depuis juin 1988 de parvenir à la pleine communion et d'obtenir une structure juridique sous la forme d'une "prélature personnelle", dépendant directement du pape, comme en a déjà obtenu le mouvement conservateur Opus Dei. Selon plusieurs sources, le texte du Vatican, resté confidentiel, contient une "profession de foi" qui doit être prononcée par quiconque souhaite assumer une charge exercée au nom de l'Eglise. Celui qui souscrit à cette profession de foi doit "adhèrer aux doctrines qui sont énoncées, soit par le pontife romain, soit par le collège des évêques".
Le conflit a porté sur l'adhésion au Concile Vatican II (1962/65) et à son ouverture au monde moderne que les Lefebvristes refusaient d'accepter.
Le pape Benoît XVI s'est beaucoup mobilisé depuis le début de son pontificat pour réduire ce schisme, levant des excommunications de quatre évêques et autorisant la messe de l'avant-Concile en latin. Selon le magazine allemand Der Spiegel, dans sa lettre, Mgr Fellay affirme que les positions divergentes sur Vatican II ne doivent plus être "décisives" pour empêcher un accord, autrement dit il ne réclame plus que Rome revienne sur les réformes du Concile.
Un accord pourrait permettre à la FSSPX fondée en 1969 et séparée de Rome depuis juin 1988 de parvenir à la pleine communion et d'obtenir une structure juridique sous la forme d'une "prélature personnelle", dépendant directement du pape, comme en a déjà obtenu le mouvement conservateur Opus Dei. Selon plusieurs sources, le texte du Vatican, resté confidentiel, contient une "profession de foi" qui doit être prononcée par quiconque souhaite assumer une charge exercée au nom de l'Eglise. Celui qui souscrit à cette profession de foi doit "adhèrer aux doctrines qui sont énoncées, soit par le pontife romain, soit par le collège des évêques".
Le conflit a porté sur l'adhésion au Concile Vatican II (1962/65) et à son ouverture au monde moderne que les Lefebvristes refusaient d'accepter.
Le pape Benoît XVI s'est beaucoup mobilisé depuis le début de son pontificat pour réduire ce schisme, levant des excommunications de quatre évêques et autorisant la messe de l'avant-Concile en latin. Selon le magazine allemand Der Spiegel, dans sa lettre, Mgr Fellay affirme que les positions divergentes sur Vatican II ne doivent plus être "décisives" pour empêcher un accord, autrement dit il ne réclame plus que Rome revienne sur les réformes du Concile.