SOURCE - Golias - Romano Libero - 9 septembre 2011
Cette réaction était prévisible. Sans doute sous la pression de sa « droite », Mgr Bernard Fellay, évêque intégriste et Supérieur de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X fait monter les enchères. Il est clair qu’il ne compte pas se rendre à Rome comme l’Empereur Henri IV à Canossa : à genoux et drapé dans le repentir.
Mgr Fellay entend mettre les points sur les « i » : « Si leur objectif demeure encore celui de faire accepter Vatican II, les discussions sont assez claires pour montrer que nous n’avons pas l’intention de parcourir cette voie ». Toute l’interview accordé par cet évêque à l’abbé Alain Lorans, porte-parole de Fraternité, se situe dans le même temps. Et ne laisse pas augurer un résultat très positif de la rencontre de Fellay et de son escorte avec le cardinal William Levada en charge du dossier. Et que l’on dit d’ores et déjà franchement irrité. Et en tout état de cause moins acquis que Benoît XVI à la cause d’une telle réconciliation.
Fellay a été jusqu’à dire : « Dans tous les cas, personne ne peut dire que nous sommes d’accord. Si nous sommes d’accord sur quelque chose c’est sur le fait que nous ne sommes pas d’accord ». L’évêque intégriste juge encore très improbable la possibilité que le Vatican lui fasse des propositions juridiques concrètes de reconnaissance pour la Fraternité. Ou alors elles seraient assorties de conditions précises et rigoureuses que la Fraternité ne saurait accepter.
Manifestement Fellay ne se montre pas très bienveillant à l’endroit des responsables actuels du Vatican. En revanche, il évoque avec un certain respect et une certaine sympathie le cardinal Dario Castrillon Hoyos, longtemps en charge du dialogue avec les intégristes et avec lequel il continue à entretenir des échanges cordiaux.
Ce durcissement de ton n’annonce pas une détente. Mais d’une point de vue stratégique cela correspond bien à l’intérêt actuel de la Fraternité à placer la barre le plus haut possible. Pour obtenir beaucoup, on a toujours intérêt à demander davantage. Avec le risque cependant de tout casser.
Cette réaction était prévisible. Sans doute sous la pression de sa « droite », Mgr Bernard Fellay, évêque intégriste et Supérieur de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X fait monter les enchères. Il est clair qu’il ne compte pas se rendre à Rome comme l’Empereur Henri IV à Canossa : à genoux et drapé dans le repentir.
Mgr Fellay entend mettre les points sur les « i » : « Si leur objectif demeure encore celui de faire accepter Vatican II, les discussions sont assez claires pour montrer que nous n’avons pas l’intention de parcourir cette voie ». Toute l’interview accordé par cet évêque à l’abbé Alain Lorans, porte-parole de Fraternité, se situe dans le même temps. Et ne laisse pas augurer un résultat très positif de la rencontre de Fellay et de son escorte avec le cardinal William Levada en charge du dossier. Et que l’on dit d’ores et déjà franchement irrité. Et en tout état de cause moins acquis que Benoît XVI à la cause d’une telle réconciliation.
Fellay a été jusqu’à dire : « Dans tous les cas, personne ne peut dire que nous sommes d’accord. Si nous sommes d’accord sur quelque chose c’est sur le fait que nous ne sommes pas d’accord ». L’évêque intégriste juge encore très improbable la possibilité que le Vatican lui fasse des propositions juridiques concrètes de reconnaissance pour la Fraternité. Ou alors elles seraient assorties de conditions précises et rigoureuses que la Fraternité ne saurait accepter.
Manifestement Fellay ne se montre pas très bienveillant à l’endroit des responsables actuels du Vatican. En revanche, il évoque avec un certain respect et une certaine sympathie le cardinal Dario Castrillon Hoyos, longtemps en charge du dialogue avec les intégristes et avec lequel il continue à entretenir des échanges cordiaux.
Ce durcissement de ton n’annonce pas une détente. Mais d’une point de vue stratégique cela correspond bien à l’intérêt actuel de la Fraternité à placer la barre le plus haut possible. Pour obtenir beaucoup, on a toujours intérêt à demander davantage. Avec le risque cependant de tout casser.