7 février 2009





Le supérieur de district de la FSSPX devait-il en rajouter ?
2009-02-07 - Ennemond - leforumcatholique.org
Quelques esprits ont trouvé que la réaction du supérieur du district de France, récemment relayée par l’AFP, était superflue et qu’elle poursuivait un débat qu’il était grand temps de clore. S’il m’est d’avis que le temps de cette polémique ne dépend hélas pas de nous, je crois aussi que l’abbé de Cacqueray a agi fort justement pour le bien commun.

Par le passé, il a bien manifesté le courage qui était le sien pour briser le mur du silence qui pesait sur les scandales récents de notre société comme la bénédiction par la hiérarchie religieuse des funérailles d’Yves Saint-Laurent qui prenaient l’allure de revendication minoritaire ou comme l’élection sous le dôme de l'Institut de la signataire de la loi avorteuse, Simone Veil. Une seule voix s’est élevée dans l’espace public, celle de l’abbé de Cacqueray.

Mais revenons à la polémique qui fait rage. Il y a moins d’une semaine, le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, par un communiqué de presse, déclarait condamner les propos des « membres de la Fraternité Saint-Pie X » dans son ensemble. L’amalgame faisait rage et il entendait bien, disait-il, raisonner sa collègue Christine Boutin, partisane de faire cesser la chasse aux sorcières.

Deux jours plus tard, le Monde expliquait dans ses colonnes que le président de la République devait s’exprimer sur l’affaire Williamson, d’une manière sans doute semblable, à son goût, de celle de la chancelière allemande, Angela Merkel. Le joural indiquait aussi que le responsable français de la FSSPX devait être entendu dans les bureaux du ministère de l’Intérieur.

Quel esprit sensé pouvait imaginer un instant qu’il ne fallait pas s’exprimer ?
Qui aurait pu se féliciter d'un silence qui aurait été périlleux pour l'Eglise et pour l'oeuvre que dirige ce prêtre en France ?