| Les craintes de l'évêque de Metz | 
| 12 octobre 2006 - Sophie de Ravinel - lefigaro.fr | 
| Le clergé français reste circonspect sur la       libéralisation du rite tridentin. Dans une tribune publiée dans la       dernière livraison de La Revue d'éthique et de théologie morale,       Mgr Pierre Raffin, l'évêque de Metz, dit tout haut ce qu'une       bonne partie de l'épiscopat pense tout bas. « Il va sans dire       que nous suivrions la détermination de Benoît XVI, même si nous la       regretterions et en redouterions les répercussions négatives dans le       peuple chrétien majoritairement attaché, quoi qu'on en dise, à la       messe dite de Paul VI ».       Et le prélat de s'interroger : « Le sacré requiert-il       que l'on dérobe la célébration des mystères en tenant les fidèles à       distance de l'autel ? » Pour ce dominicain, « la messe       n'est pas un saint spectacle auquel assistent des fidèles       recueillis ». L'évêque redoute aussi la coexistence de deux       rites « à la fois très proches et très différents »       et qui « finirait par nuire à l'unité de l'Église       catholique ». La libéralisation de la messe en latin intervient dans un contexte de tensions autour de la réintégration dans le giron de Rome de prêtres intégristes emmenés par l'abbé bordelais Laguérie. | 
