SOURCE - Communiqué de Mgr Michel Pansard, évêque de Chartres - 9 octobre 2006
Le 8 septembre dernier, le Saint-Siège, par le reconnaissance de l'institut du Bon Pasteur société apostolique de droit pontifical, a posé un geste afin de permettre à des prêtres ayant appartenu à la Fraternité Saint Pie X de Mgr Lefebvre de retrouver une communion avec l'Église Catholique Romaine, le Pape Benoît XVI et les évêques en communion avec lui. Ce geste de bienveillance n'est pas une remise en cause du Concile Vatican II. Le lendemain de son élection, Benoît XVI disait: Le Pape Jean-Paul II a indiqué à juste titre le Concile comme la "boussole" qui permet de s'orienter dans le vaste océan du troisième millénaire. Dans son Testament spirituel, il notait également : "Je suis convaincu qu'il sera encore donné aux nouvelles générations de puiser pendant longtemps aux richesses que ce Concile du XX siècle nous a offertes". Alors que je me prépare moi aussi au service qui est propre au Successeur de Pierre, je veux affirmer avec force la ferme volonté de poursuivre l'engagement de mise en oeuvre du Concile Vatican II, dans le sillage de mes Prédécesseurs et en fidèle continuité avec la tradition bimillénaire de l'Église".
Évêque de Chartres, avec le Pape et toute l'Église, je vis avec cette boussole. J'accueille aussi la volonté du Pape Benoît XVI de poser des gestes de réconciliation en direction de ceux qui sont dans la mouvance de Mgr Lefebvre.
J'ai appris par la presse et diverses sources la création d'un séminaire de l'institut du Bon Pasteur à Courtalain. Je suis étonné qu'à ce jour aucun contact, par respect du droit ecclésial (canon 733) ou ne serait-ce que par politesse, n'ait été pris avec moi de la part des responsables de cet institut au sujet de cette implantation dans le diocèse de Chartres.
Une expérience de réconciliation ne peut pas seulement se décréter, elle doit encore s’affermir et s’approfondir dans les faits, par un service de la charité et de la vérité, en paroles et en actes.
+ Michel Pansard
Évêque de Chartres.
Le 8 septembre dernier, le Saint-Siège, par le reconnaissance de l'institut du Bon Pasteur société apostolique de droit pontifical, a posé un geste afin de permettre à des prêtres ayant appartenu à la Fraternité Saint Pie X de Mgr Lefebvre de retrouver une communion avec l'Église Catholique Romaine, le Pape Benoît XVI et les évêques en communion avec lui. Ce geste de bienveillance n'est pas une remise en cause du Concile Vatican II. Le lendemain de son élection, Benoît XVI disait: Le Pape Jean-Paul II a indiqué à juste titre le Concile comme la "boussole" qui permet de s'orienter dans le vaste océan du troisième millénaire. Dans son Testament spirituel, il notait également : "Je suis convaincu qu'il sera encore donné aux nouvelles générations de puiser pendant longtemps aux richesses que ce Concile du XX siècle nous a offertes". Alors que je me prépare moi aussi au service qui est propre au Successeur de Pierre, je veux affirmer avec force la ferme volonté de poursuivre l'engagement de mise en oeuvre du Concile Vatican II, dans le sillage de mes Prédécesseurs et en fidèle continuité avec la tradition bimillénaire de l'Église".
Évêque de Chartres, avec le Pape et toute l'Église, je vis avec cette boussole. J'accueille aussi la volonté du Pape Benoît XVI de poser des gestes de réconciliation en direction de ceux qui sont dans la mouvance de Mgr Lefebvre.
J'ai appris par la presse et diverses sources la création d'un séminaire de l'institut du Bon Pasteur à Courtalain. Je suis étonné qu'à ce jour aucun contact, par respect du droit ecclésial (canon 733) ou ne serait-ce que par politesse, n'ait été pris avec moi de la part des responsables de cet institut au sujet de cette implantation dans le diocèse de Chartres.
Une expérience de réconciliation ne peut pas seulement se décréter, elle doit encore s’affermir et s’approfondir dans les faits, par un service de la charité et de la vérité, en paroles et en actes.
+ Michel Pansard
Évêque de Chartres.