En février 2008, dans la lettre 84 de Paix Liturgique (consultable sur notre site http://www.paixliturgique.com), nous nous faisions déjà l’écho du désarroi et de l’incompréhension des fidèles de Limoges attachés à la forme extraordinaire du rite romain.
Huit mois plus tard, l'indifférence épiscopale n’a pas cessé et l’on continue de nier la demande pressante des fidèles de pouvoir simplement bénéficier des mesures promulguées par Benoît XVI dans son Motu Proprio Summorum Pontificum.
Quelle est la situation à Limoges : La messe traditionnelle y est célébrée depuis cinq ans à 18 heures à la chapelle des Papillons seulement le 2ème et le 4ème dimanche du mois (soit même pas un dimanche sur deux ni les jours de fête d’obligation qui ne tombent pas un dimanche). Cette célébration rassemble de nombreuses familles malgré un horaire peu pratique et un rythme non hebdomadaire. La preuve que la demande existe, c'est le groupe de demandeurs est stable et que les effectifs pourraient plus que doubler si cette messe était célébrée régulièrement à un horaire normal.
Depuis plusieurs mois, les fidèles demandent respectueusement à leur évêque une chose qui devrait être simple pour tout catholique : pouvoir assister chaque dimanche à un horaire normal à la messe dans la forme extraordinaire du rite romain.
A priori, cette demande semble impossible à prendre en compte à Limoges malgré les paroles pourtant claires du Saint-Père.
Cependant Monseigneur Dufour, ancien évêque de Limoges, s’était engagé clairement à répondre à cette demande avant son départ (Mgr Dufour a quitté le diocèse au mois de septembre 2008).
Aujourd’hui rien n’a changé et le curé dont dépend la chapelle des Papillons – qui a pourtant reçu de nombreuses lettres de demandeurs auxquelles il n’a pas répondu – feint d’ignorer la situation et prétend même tout ignorer de cette demande.
Lassés d’être pris pour des idiots que l’on ne respecte même pas, de supporter les humiliations et les manipulations et d’avaler les couleuvres ecclésiastiques, des fidèles ont décidé d’en appeler publiquement à leurs frères chrétiens du diocèse en témoignant publiquement de leur situation inadmissible. Ils se sont constitué en Association : Association Paix Liturgique 87.
Marc F. – dont nous avions publié les extraits de sa lettre dans notre lettre électronique 84 – explique que cette action publique est le résultat de la politique lamentable de l’évêché de Limoges et que c’est le seul moyen qu’il reste aux fidèles, les demandes respectueuses et nombreuses étant ignorées.
Ces témoignages publics ont commencé le 30 septembre à l'Eglise Saint-Michel des Lions à Limoges à l’occasion de la venue des reliques de Sainte Thérèse. Après avoir animé et pris part à la veillée de prières organisée à cette occasion, ces fidèles ont distribué à l'extérieur de l'église, des lettres expliquant leur situation aux autres fidèles. Des échanges constructifs entre les fidèles ont ainsi eu lieu dans un climat serein et amical. Les fidèles ainsi informés se sont montrés surpris d'apprendre que les fidèles attachés à la liturgie traditionnelle de l'Eglise ne pouvaient pas bénéficier d'une célébration au minimum hebdomadaire et ont manifesté leur compréhension et leurs encouragements.
D’autres actions de témoignages publics sont déjà organisées et la presse locale ainsi qu'une radio locale commencent à s’intéresser à cette situation anachronique à l’heure du Motu Proprio de Benoît XVI.
Nous ne pouvons qu’apporter notre soutien à ce groupe de fidèles dont nous diffuserons les témoignages dans nos prochaines lettres électroniques.
A tous ceux qui ne manqueront pas de critiquer « les méthodes » de ce groupe de fidèles désespérés, nous renverrons à ce que nous écrivions déjà en février 2008 dans notre lettre électronique 84 (consultable sur notre site http://www.paixliturgique.com):
"Nous le disons tout net : lorsque demain éclatera leur colère et que des actions plus visibles seront organisées dans le diocèse pour manifester leur ras le bol, il sera inutile de rechercher des responsabilités du côté de ces familles. En revanche, les responsables du diocèse qui pendant des années auront feint de ne pas entendre la demande de ces familles devront assumer les conséquences de leur attitude irresponsable."
Celui qui a des oreilles… qu’il entende !
Voici quelques extraits de la dernière lettre de Marc F. reçue la semaine dernière : « Nous sommes plus que jamais déterminés à mener notre action aussi longtemps que cela sera nécessaire. Puisque l’on ne veut pas nous écouter, nous nous inviterons désormais à chaque temps fort du diocèse pour témoigner par notre présence priante et nos banderoles. Nous n’avons rien à perdre ! Nous n’excluons pas non plus d’en appeler à des prêtres courageux qui accepteront de célébrer des messes publiques devant la cathédrale ; des premiers contacts prometteurs ont déjà été pris. »
Bon courage aux fidèles de Limoges !
Pour apporter votre soutien : apl87@live.fr
Huit mois plus tard, l'indifférence épiscopale n’a pas cessé et l’on continue de nier la demande pressante des fidèles de pouvoir simplement bénéficier des mesures promulguées par Benoît XVI dans son Motu Proprio Summorum Pontificum.
Quelle est la situation à Limoges : La messe traditionnelle y est célébrée depuis cinq ans à 18 heures à la chapelle des Papillons seulement le 2ème et le 4ème dimanche du mois (soit même pas un dimanche sur deux ni les jours de fête d’obligation qui ne tombent pas un dimanche). Cette célébration rassemble de nombreuses familles malgré un horaire peu pratique et un rythme non hebdomadaire. La preuve que la demande existe, c'est le groupe de demandeurs est stable et que les effectifs pourraient plus que doubler si cette messe était célébrée régulièrement à un horaire normal.
Depuis plusieurs mois, les fidèles demandent respectueusement à leur évêque une chose qui devrait être simple pour tout catholique : pouvoir assister chaque dimanche à un horaire normal à la messe dans la forme extraordinaire du rite romain.
A priori, cette demande semble impossible à prendre en compte à Limoges malgré les paroles pourtant claires du Saint-Père.
Cependant Monseigneur Dufour, ancien évêque de Limoges, s’était engagé clairement à répondre à cette demande avant son départ (Mgr Dufour a quitté le diocèse au mois de septembre 2008).
Aujourd’hui rien n’a changé et le curé dont dépend la chapelle des Papillons – qui a pourtant reçu de nombreuses lettres de demandeurs auxquelles il n’a pas répondu – feint d’ignorer la situation et prétend même tout ignorer de cette demande.
Lassés d’être pris pour des idiots que l’on ne respecte même pas, de supporter les humiliations et les manipulations et d’avaler les couleuvres ecclésiastiques, des fidèles ont décidé d’en appeler publiquement à leurs frères chrétiens du diocèse en témoignant publiquement de leur situation inadmissible. Ils se sont constitué en Association : Association Paix Liturgique 87.
Marc F. – dont nous avions publié les extraits de sa lettre dans notre lettre électronique 84 – explique que cette action publique est le résultat de la politique lamentable de l’évêché de Limoges et que c’est le seul moyen qu’il reste aux fidèles, les demandes respectueuses et nombreuses étant ignorées.
Ces témoignages publics ont commencé le 30 septembre à l'Eglise Saint-Michel des Lions à Limoges à l’occasion de la venue des reliques de Sainte Thérèse. Après avoir animé et pris part à la veillée de prières organisée à cette occasion, ces fidèles ont distribué à l'extérieur de l'église, des lettres expliquant leur situation aux autres fidèles. Des échanges constructifs entre les fidèles ont ainsi eu lieu dans un climat serein et amical. Les fidèles ainsi informés se sont montrés surpris d'apprendre que les fidèles attachés à la liturgie traditionnelle de l'Eglise ne pouvaient pas bénéficier d'une célébration au minimum hebdomadaire et ont manifesté leur compréhension et leurs encouragements.
D’autres actions de témoignages publics sont déjà organisées et la presse locale ainsi qu'une radio locale commencent à s’intéresser à cette situation anachronique à l’heure du Motu Proprio de Benoît XVI.
Nous ne pouvons qu’apporter notre soutien à ce groupe de fidèles dont nous diffuserons les témoignages dans nos prochaines lettres électroniques.
A tous ceux qui ne manqueront pas de critiquer « les méthodes » de ce groupe de fidèles désespérés, nous renverrons à ce que nous écrivions déjà en février 2008 dans notre lettre électronique 84 (consultable sur notre site http://www.paixliturgique.com):
"Nous le disons tout net : lorsque demain éclatera leur colère et que des actions plus visibles seront organisées dans le diocèse pour manifester leur ras le bol, il sera inutile de rechercher des responsabilités du côté de ces familles. En revanche, les responsables du diocèse qui pendant des années auront feint de ne pas entendre la demande de ces familles devront assumer les conséquences de leur attitude irresponsable."
Celui qui a des oreilles… qu’il entende !
Voici quelques extraits de la dernière lettre de Marc F. reçue la semaine dernière : « Nous sommes plus que jamais déterminés à mener notre action aussi longtemps que cela sera nécessaire. Puisque l’on ne veut pas nous écouter, nous nous inviterons désormais à chaque temps fort du diocèse pour témoigner par notre présence priante et nos banderoles. Nous n’avons rien à perdre ! Nous n’excluons pas non plus d’en appeler à des prêtres courageux qui accepteront de célébrer des messes publiques devant la cathédrale ; des premiers contacts prometteurs ont déjà été pris. »
Bon courage aux fidèles de Limoges !
Pour apporter votre soutien : apl87@live.fr