L'étrange attitude des Guides et Scouts d'Europe ► L’affaire éclate à Toulon lorsque l’abbé Fabrice Loiseau, curé de Saint-François-de-Paule, paroisse personnelle pratiquant la messe du Bx Jean XXIII, demande début septembre aux Scouts d’Europe la création d’une meute. Après un accord donné par le commissaire de district suivi d’un refus du commissaire général Jean-Michel Permingeat, le conseil d’administration de l’AGSE (Association des Guides et Scouts d’Europe) publiait le 9 octobre une « mise à jour » imposant exclusivement la forme ordinaire du rite romain et précisant que les unités du mouvement devaient être accompagnées par des conseillers religieux (aumôniers) célébrant habituellement selon cette forme : « L’AGSE confirme son choix d'utiliser dans les activités scoutes le missel de Paul VI, qui constitue la forme liturgique ordinaire de la messe et nous pensons qu'il n'est pas de la mission du mouvement de faire découvrir aux enfants et aux jeunes la forme particulière du missel. [...] C'est pourquoi, -
Les unités du mouvement doivent être accompagnées par des Conseillers Religieux qui célèbrent habituellement selon la forme ordinaire du missel.
-
La forme ordinaire du missel sera choisie pour toutes les activités scoutes et guides dans le cadre du mouvement.
-
La création d'un nouveau groupe se fait autour de la pédagogie scoute et non d'une spécificité liturgique (forme extraordinaire du missel). »
L'abbé Loiseau a aussitôt réagit en publiant une lettre ouverte dans laquelle il s'avoue "blessé" par cette décision : « Bien que le Motu Proprio Summorum Pontificum soit beaucoup plus fort en droit que le Motu Proprio Ecclesia Dei, les Scouts d'Europe deviennent plus durs qu'en 1988 et interdisent toute création d'unité avec la forme extraordinaire du rit, même à la demande d'un évêque. Il faut noter que le Motu Proprio s’adresse d’abord aux prêtres et aux fidèles (articles 1, 2 et 4) avant de parler des paroisses (article 5). Ainsi une association publique de fidèles concernée par cette réalité ne peut s’exclure de son champ d’application. [...] De plus, j’attire votre attention sur le fait que des prêtres qui célèbrent ordinairement dans leur apostolat la forme extraordinaire du rit, même en célébrant la messe de Paul VI dans le cadre des activités scoutes, n’ont plus le droit d’être conseillers spirituels Scout d’Europe, ce qui est un abus de pouvoir et une remise en cause de la liberté de chaque prêtre et des évêques. Cette attitude est contraire aux orientations de l'Eglise Catholique et révèle un esprit de fermeture. »
D'autre part, des conseillers religieux de la Fédération des Scouts d'Europe estiment que, d'un point de vue canonique : « 1-Le Conseil d'administration n'est pas une entité canonique compétente. Il prend ici des dispositions légales concernant le droit interne de l'Eglise sans en avoir le pouvoir. [...] 2-[...] cette célébration en dehors du cadre paroissiale est canoniquement assimilée à une célébration privée (ou quasi privée). Ce cas est explicitement prévu par le Motu Proprio Summorum Pontificum à l'article 4. [...] En conséquence, aucune autorité ne peut interdire à un Conseiller Religieux de célébrer selon la forme extraordinaire du rite romain à la demande d'une unité. 3-Une unité qui assiste ponctuellement à la célébration publique de la messe dans un lieu où est utilisée la forme extraordinaire du rite romain, fait usage d'un droit que nul ne peut lui retirer d'assister à la célébration licite du culte. Une telle interdiction, en plus d'être nulle canoniquement, serait en contradiction avec le droit inaliénable à la liberté religieuse. (Concile Vatican II, Déclaration Dignitatis Humanae §2 et 4) En conséquence, il faut considérer cette déclaration comme n'ayant aucune valeur canonique. »
Suite à la lettre ouverte de l'abbé Loiseau, Jean-Michel Permingeat, commissaire général de la Fédération des Scouts d'Europe a répondu, en écrivant notamment que : « Nous ne pouvons laisser des groupes de parents, de chefs ou de jeunes, choisir à leur gré de célébrer selon la forme extraordinaire du missel au cours des activités, au risque d’entraîner des divisions ou des tensions internes dans les groupes. La première mission des responsables du mouvement est d’assurer son unité et sa paix ».
Formulation pour le moins étrange, car Benoît XVI affirme au contraire publier son Motu Proprio pour que cessent les divisions au sein de l'Eglise : « J'en arrive ainsi à la raison positive qui est le motif qui me fait actualiser par ce Motu Proprio celui de 1988. Il s'agit de parvenir à une réconciliation interne au sein de l'Eglise. »
Pour l'abbé Loiseau, cette réponse ne répond à aucune des objections sérieuses et il a finalement ouvert une meute sur sa paroisse, avec l'aide des Europa Scouts ( http://europa-scouts.fr/intro/intro.php, association fondée par le fondateur de la FSE, Perig Géraud-Keroad, ancien président-exclu de la FSE…) tout en répondant : « Monsieur Permingeat n'est pas dans l'esprit du Motu proprio ».
A l’intérieur des Scouts d’Europe, où les positions de l’état-major ne font pas l’unanimité (lors de la dernière assemblée générale, plus de 30% des votants ont refusé le rapport moral) la crise s’accentue. A tel point que les commissaires nationaux ont dû écrire à l’ensemble des commissaires. Dans cette lettre, ils avouent sans rougir : « Nous prenons acte de ces réactions qui témoignent, pour certains d'une réelle souffrance de voir que le mouvement n'est pas en mesure de les accueillir avec la liberté qu'ils revendiquent. »
Ce qui ne les empêche pas de voir dans les réactions suscitées par leur position, une justification a posteriori de leur ligne ! Le forum de la Fédération des Scouts d'Europe, fermé pendant un temps sur ce sujet, a du rouvrir au vu des nombreuses réactions tant internes qu’externes. Le fil sur ce sujet est le plus long dans l’histoire de ce forum, preuve parmi d’autres que cette mise au point a heurté un grand nombre d’adhérents, qui ne comprennent pas cette hostilité. L’Association des Guides et Scouts d'Europe affirme avoir le soutien de Mgr Benoît Rivière, président du conseil pour la pastorale des enfants et des jeunes. Sa position s’inscrit sans doute dans le processus de reconnaissance par l’épiscopat français. Elle peut être aussi interprétée comme un contre-feu opposé par une partie des évêques français hostiles au Motu proprio. Et Philippe Maxence, spécialiste du scoutisme (auteur de la biographie de référence sur Baden Powell), révèle dans L’Homme Nouveau (n°1407) que l’AGSE se rapprocherait des Scouts unitaires de France et des Guides et Scouts de France en vue de créer une fédération du scoutisme catholique : « Selon la confidence d’un responsable, ces derniers auraient indiqué que le Motu proprio était un non-évènement. Est-ce un tel avis qui a influencé les Guides et Scouts d’Europe ? On comprend leur volonté de participer à l’unité du scoutisme en France, comme le leur a d’ailleurs demandé le Saint-Père le 25 juin dernier. Pour autant, ce but, noble en lui-même, reste subordonné à l’unité dans l’Église.»
Deux évêques ont exprimé leur vigoureuse désapprobation de la position de la Fédération des Scouts d'Europe et l’un d’entre eux envisagerait même de porter le dossier à Rome. Dans Famille chrétienne, Marie Hélène Morel (commissaire générale branche guide) justifie ainsi l'attitude de la Fédération Française des Scouts d'Europe : "Nous bénéficions d'une autonomie statutaire, qui nous permet d'édicter des règles particulières, ce qui ne veut pas dire que nous ne reconnaissons pas la légitimité de l'ancien missel. Seulement, la pratique liturgique de notre mouvement se fait selon le rite de celui de Paul VI".
Alors que le Motu Proprio parle d'un seul "rite", sous deux "formes". Mgr Centène, évêque de Vannes, lui répond (toujours dans Famille Chrétienne) : "Le texte publié par l'association française des Guides et Scouts d'Europe est maladroit. C'est un abus de droit, parce qu'une norme particulière ne peut pas restreindre les facultés accordées par une norme générale".
S’aggravent également les tensions entre l’Association des Guide et Scouts d'Europe et l’Union internationale des Guides et Scouts d’Europe (UIGSE), plus souple en matière de liturgie. Par exemple, lors de l’Euro-Moot, rassemblement cet été de la branche aînée du mouvement, venue de tous les pays appartenant à l’Union internationale, une messe en rite gréco-catholique était prévue. L’un des buts des organisateurs était de montrer que l’Église en Europe respire avec deux poumons, selon la belle expression de Jean-Paul II. Cette messe grécocatholique devait illustrer le poumon oriental avant qu’une autre grand-messe, en rite latin, selon la forme ordinaire, incarne la même chose pour le poumon occidental. Toutes les associations nationales des Guides et Scouts d’Europe assistèrent à cette messe gréco-catholique sauf les Français. La raison qui aurait été invoquée : en permettant d’assister à cette messe, les responsables auraient donné acte à la pluralité liturgique et auraient offert ainsi un argument en faveur des groupes désireux de bénéficier de la forme extraordinaire du rite latin, pourtant autorisée par le Pape. Dans son éditorial du mois de novembre, l’abbé Loiseau conclu ainsi l’affaire : « Les évènements récents au sein de la Fédération des Scouts d'Europe illustrent de manière significative le manque de fidélité au Magistère de l'Eglise. Encore une fois, le souci de communion et d'unité ne peuvent se résumer à une simple absence de tension, mais plutôt à une conversion permanente pour vivre l'unité de la foi, de gouvernement et de sanctification. On ne peut mettre en avant la communion pour rejeter la Tradition, ni invoquer cette Tradition pour rejeter l'autorité de l'Eglise. Les nouvelles dispositions de la F.S.E visant à interdire toute célébration du missel du bienheureux Jean XXIII en dehors des groupes des Yvelines apparaissent comme une provocation et une rupture au moment où le Pape demande à toute l'Eglise une ouverture sur cette question. L'enjeu est important. La Mission, la Nouvelle Évangélisation ne seront possibles que dans la fidélité au Saint-Père et dans l'accueil des différents charismes dans l'Eglise. La force des saints a toujours été de ne faire qu'un avec l'Eglise. Que cette fête de la Toussaint puisse nous faire grandir dans l'amour de l'Eglise. »
► Pour éclairer ce débat, les textes de référence
► Voici une liste de mouvements scouts catholiques attachés à la forme extraordinaire du rite latin : Sylvie Mimpontel
Présidente du mouvement pour la Paix Liturgique et la Réconciliation dans l’Eglise.
Groupe « FIDES SAINT MAUR » à Saint-Maur des fossés (Val-de-Marne) ► Déjà plus de 200 personnes se sont réunies à Saint-Maur des Fossés dans le Val-de-Marne (Diocèse de Créteil) pour demander la célébration de la forme extraordinaire du rite latin. Que ceux qui veulent s’associer à cette demande ou organiser leur propre groupe dans ce diocèse s’adresse à eux :
Par courriel fidessaintmaur@free.fr ou par téléphone 06 37 88 87 81.
Pour en savoir Plus http://www.fidessaintmaur.com
► Le 22 novembre, conférence débat à Paris au sujet du Motu proprio Les fidèles de Paris viendront nombreux pour participer à cette intéressante conférence d’un professeur de l’Institut Catholique de Paris sur un sujet qui nous tient particulièrement à coeur : ► L’Eglise après Vatican II et le motu proprio Summorum Pontificum sur la liturgie. Le Père Laurent Villemin présente ici la conférence qu’il donnera à Notre-Dame des Champs le jeudi 22 novembre à 20 h 30 au « 92bis ». [92 bis bd du Montparnasse - 75014 Paris - (en face de l''église), au fond de la cour] Le 7 juillet 2007, le pape Benoît XVI a rendu public un Motu Proprio sur l’usage de la liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970. Différents médias ont donné échos à ce texte, se limitant bien souvent à s’interroger s’il s’agissait d’un pur et simple retour en arrière et s’il fallait être pour ou contre. Lors de la soirée du 22 novembre 2007, nous tenterons de prendre du recul par rapport aux conséquences pour l’Eglise du texte pontifical sur la liturgie. Acceptant avec obéissance le Motu Proprio, nous regarderons d’abord son contenu en nous efforçant de comprendre de ce qu’est un rite liturgique, la différence entre la forme ordinaire et la forme extraordinaire. Nous serons alors amener à préciser le lien entre la liturgie et la foi, entre ce que la tradition appelle la lex orandi et la lex credendi. Nous pourrons ainsi mesurer la portée de ce texte dans la réception du concile Vatican II et dans le grand mouvement de la vie de l’Eglise. Dans un deuxième temps, nous verrons comment ce texte interroge notre manière même de comprendre l’Eglise et la vie ecclésiale. Il force à revenir à des fondamentaux : le lien entre la célébration de l’eucharistie et l’Eglise, la communion des Eglises locales dans l’Eglise universelle. Dans ce cadre, c’est la figure de l’évêque diocésain qu’il faut alors mieux saisir, non pas pour une meilleure organisation mais pour revenir à la fraîcheur apostolique de Evangile. Se pose alors la question de la nature de l’unité de l’Eglise. Dans la mesure où le Motu Proprio s’inscrit dans une volonté d’unité interne de l’Eglise catholique, à quelles conditions cette unité peut-elle devenir véritable ? Ne nous éloigne-t-elle pas du même coup d’une unité avec nos frères chrétiens séparés avec lesquels nous dialoguons dans le cadre de l’œcuménisme. On l’aura compris ce texte de Benoît XVI est propice à la réflexion. Prenons en le temps et les moyens. Laurent VILLEMIN
Professeur à l’Institut catholique de Paris
Un groupe stable pour une messe en semaine en rite extraordinaire à Poissy (Diocèse de Versailles) ► Un groupe de fidèles désire assister, en semaine, au moins une fois par mois à une messe, célébrée selon la forme extraordinaire du rite latin dans la collégiale de Poissy... Cette demande, bien modeste, semble excessive à certains ! Que ceux qui souhaitent s''associer à cette sainte requête, famille ou salariés, se fassent connaître à vianney.lagarde@mpsa.com
Courrier des lecteurs Votre lettre 70 m’a scandalisé ! Vous vous dîtes défenseurs de la « paix liturgique » et vous faîtes la promotion de la Fraternité Saint Pie X (schismatique, intégriste et excommuniée !!!) à Amiens. Faut il vous rappeler que les adeptes de Monseigneur Lefebvre ne sont pas catholiques car ils refusent l’autorité du Pape et le Concile Vatican II ? Ces gens là ne font pas partie de l’Eglise, ils n’ont donc rien à faire dans les églises diocésaines. Je trouve particulièrement malhonnête de présenter ces gens comme des victimes alors qu’ils passent leur temps à insulter l’évêque, mes confrères et tous les gens qui ne pensent pas comme eux. Ils n’ont que ce qu’ils méritent et au moins on peut espérer que faute de lieu de culte, ils disparaîtront. D’ici là qu’ils restent repliés sur eux-mêmes mais de grâce qu’ils ne viennent pas nous mêler à leurs affaires et qu’ils ne viennent pas nous dire quand ça les arrange qu’ils sont catholiques et que nous sommes de la même Eglise. Pour finir, je dirai que ces mélanges douteux vous discréditent vous qui vous dîtes respectueux du Pape et des évêques.
Père D. diocèse de Paris
Réponse de Paix Liturgique :
Mon Père,
A vous lire, le fait que des fidèles assistent à une messe célébrée par un prêtre de la FSSPX, le fait qu’un prêtre soit membre de la FSSPX en fait ipso facto des personnes avec qui on ne parle pas, des étrangers indésirables, des personnes infréquentables voire même des ennemis dont on souhaite la disparition… On dirait également que vous vous réjouissez du fait que les fidèles d’Amiens se retrouvent à la rue.
Ne voyons nous pas qu’il en va à Amiens de la crédibilité de l’Eglise et de son message universel d’Amour ? Comment voulez-vous que le monde croie si l’Eglise montre un visage de division, de jugement et d’exclusion ? Comment être crédible et nous dire respectueux de nos frères orthodoxes ou protestants quand nous ne sommes même pas capables de vivre de la charité entre catholiques ? « Voyez comme ils s’aiment » ne disait on pas au sujet des premiers chrétiens ?
De ce que nous avons pu lire, voir ou entendre, il apparaît qu’aucune insulte n’a été proférée par qui que ce soit dans l''affaire d’Amiens. Connaissez-vous vraiment les personnes dont vous parlez avec autant de certitudes ?
Nous ne nions pas qu’il existe des difficultés encore importantes dans les relations entre Rome et la FSSPX mais le Saint-Père lui-même ne souhaite-t-il pas la réconciliation ? Devons-nous par conséquent, chacun à notre place, être des facilitateurs de la réconciliation ou des diviseurs ?
Aider – même temporairement – la communauté traditionnelle d’Amiens en mettant à sa disposition une église, serait un geste pastoral fort de la part de l’évêque, un signe tangible de la charité d’un Père et personne n’y verrait un blanc-seing donné à la FSSPX. Des églises sont mises depuis longtemps à la disposition de nos frères protestants ou orthodoxes sans que cela ne pose de difficulté particulière (à moins que cela vous en pose au motif que, pour vous citer, "Ces gens là ne (faisant) pas partie de l’Eglise, ils n’(aient) donc rien à faire dans les églises diocésaines "). Pourquoi une charité à géométrie variable ?
Baissez les armes de la « guerre des rites », cette guerre n’a pas lieu d’être, le Saint-Père nous l’a rappelé, il n’y a qu’un seul rit romain sous deux formes.
Qui sommes-nous ? ► Ce que nous sommes
- Des catholiques romains attachés à leur Eglise.
- Des fidèles attachés au Saint-Père.
- Des diocésains qui respectent leurs évêques et qui attendent beaucoup d''eux comme des enfants de leur père.
- Des croyants soucieux de respecter l’enseignement de l’Eglise conformément aux définitions qui ont été renouvelées par le Catéchisme de l’Eglise catholique publié par Jean Paul II en 1992.
- Des chrétiens très nombreux qui désirent vivre leur foi catholique dans leur paroisse au rythme de la forme extraordinaire du rit latin de l''Eglise comme le pape Benoit XVI le propose dans son motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007. ► Ce que nous désirons
- Une application « large et généreuse » des possibilités accordées par l''Eglise en faveur des fidèles attachés à la liturgie traditionnelle.
- Il est nécessaire que ces lieux soient des églises où sera célébrée chaque dimanche et fête la liturgie traditionnelle selon le missel de 1962.
- L’enseignement de la foi catholique selon les schémas définis par le catéchisme de l’Eglise catholique publié par le Vatican en 1992.
- L’accès effectif pour tous aux sacrements de la Sainte Eglise selon le missel de 1962.
- La possibilité de développer dans la paix toutes les oeuvres chrétiennes nécessaires aux besoins des fidèles (scoutisme, patronage, chorale, Conférences Saint Vincent de Paul, Domus Christiani, récollections, pèlerinage...)
- Ces communautés en communion avec l’évêque doivent être dirigées par des prêtres bienveillants, soucieux de paix et de réconciliation. ► Pourquoi nous le désirons
- Les querelles dans l’Eglise doivent cesser.
- C’est notre sensibilité et le pape a demandé que cette sensibilité soit accueillie et respectée.
- Au moment où l’Eglise traverse en France une crise grave, il est urgent de mettre en oeuvre une réconciliation entre tous les fidèles.
- C’est par ce moyen et lui seul que se renoueront des liens de dialogue, de charité fraternelle et de respect et que cesseront les invectives.
- C’est surtout répondre au précepte évangélique d’agir en tout pour l’unité des catholiques malgré leurs différences et leurs diversités.
C’est ainsi que l’on pourra véritablement prétendre favoriser l’oecuménisme et entreprendre tous ensemble la nouvelle évangélisation réclamée par l''Eglise. |